| Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE | |
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Loucian Malone posts : 17 points : 48 inscrit le : 01/12/2014 | Sujet: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Lun 1 Déc - 18:02 | |
| Loucian Violet Malone
You're like a drug that's killing me NOM ✛ Malone. C'est le nom de famille de mon époux Martin. Mon nom de jeune fille est Odair. PRÉNOM(S) ✛ Loucian. Violet. On me surnomme souvent Lou. J'aime énormément mon premier prénom, un peu moins le deuxième mais ça ne change rien puisqu'on m'appelle tout le temps Lou. ÂGE ✛ Trente ans. Je viens juste d'avoir trente ans, il y a cinq jours. DATE DE NAISSANCE ✛ 25/11/1984. C'est un jour comme les autres sauf que pour moi c'est mon anniversaire. LIEU DE NAISSANCE ✛ Cardiff. Capitale du Pays de Galles. NATIONALITÉ ✛ Galloise. D'ailleurs ne venait jamais me dire que je suis anglaise sinon je vais vous apprendre la différence entre une anglaise et une galloise. STATUT CIVIL ✛ Mariée. Depuis huit ans, je suis mariée à Martin mais nous sortons ensemble depuis dix ans maintenant. ORIENTATION SEXUELLE ✛ Hétérosexuelle. J'aime les hommes c'est tout. MÉTIER/ETUDES ✛ Professeur des écoles. J'apprends à lire et à compter aux enfants des autres. GROUPE ✛ Couches culottes. AVATAR ✛ Jessica Chastain, la sublime. Je suis maman depuis cinq ans. Mon fils Julian est né quand j'avais vingt cinq ans. Je suis donc tombée enceinte assez jeune. Nous avons mis du temps avant de trouver le prénom de notre fils avec Martin surtout que nous n'avions pas voulu connaitre le sexe du bébé avant la naissance. Du coup après de nombreuses négociations, nous nous sommes mis d'accord sur le prénom de Julian si c'était un fils et Elsa si c'était une fille. Nous avons donc eu notre petit Julian âgé maintenant de cinq ans. Normalement nous devrions avoir un second enfant... Il y a encore deux mois j'étais enceinte de six mois. En fait aujourd'hui, je serai presque à terme mais j'ai perdu mon bébé. J'ai perdu notre deuxième enfant dans un accident de voiture. Je voulais rejoindre Martin et Julian. Je voulais faire une surprise aux hommes de ma vie. J'ai été prudente sur la route mais j'ai eu un accident et j'ai perdu notre petite Elsa... Je n'arrive pas à m'en remettre et depuis l'accident je passe mon temps sur la tombe de notre enfant mort et chez le psychologue. Je commence doucement à prendre conscience que je dois continuer ma vie pour mes hommes. le joueur derrière l'écran. PSEUDO ✛ Elementary. PRÉNOM ✛ Marjolaine. ÂGE ✛ Vingt deux ans. PAYS/RÉGION ✛ France/Aquitaine. OU AS-TU CONNU LE FORUM ✛ PRD. FRÉQUENCE DE CONNEXION ✛ 5/7. SCENARIO OU INVENTÉ ✛ Inventé. UN DERNIER MOT ✛ Je vous fais du kiki . CODE POUR PERSONNAGE INVENTÉ - Code:
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<a href="http://bbme.forumactif.org/u246"><ghi>Jessica Chastain ✛</ghi></a> Loucian Malone
Dernière édition par Loucian Malone le Mar 2 Déc - 9:36, édité 3 fois |
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Loucian Malone posts : 17 points : 48 inscrit le : 01/12/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Lun 1 Déc - 18:02 | |
| IL ÉTAIT UNE FOIS
l'histoire de ma vie ! Toutes les histoires commencent par il était une fois... Le spectacle de danse. Mon tout premier spectacle de danse. Mon père et ma mère devait être là. J'avais alors cinq ans et c'était quelques jours avant Noël. J'étais très fière de moi. En plus le spectacle c'était très bien passé. Une fois changée, je courrai dans la salle des fêtes pour retrouver mon père et ma mère. Je trouvais mon père assit sur une chaise et alors que je ne comprenais rien, je m'approchais de lui et je posais ma main sur sa jambe. Il sursauta et me regarda avant de me prendre dans ses bras. Je regardais ma mère sans comprendre. Elle me fit signe et se mit accroupie devant moi. « Tu te rappelles de ce qu'on a appris ensemble ? » « Oui maman ! » « Alors il va falloir qu'on commence maintenant avec papa d'accord ? » J'acquiesçais et je commençais à parler à mon père en langage des signes. « Il t'a plu le spectacle alors papa ? » « Tu n'as jamais été aussi belle ma chérie. » Je lui prenais la main et on s'approchait du buffet. Ma mère restait à côté de mon père. Je voyais bien ma professeur de danse parler avec les autres parents d'élèves mais j'étais bien trop jeune pour comprendre ce qu'ils se disaient. Je regardais mon papa tout le temps. Je sentais au plus profond de mon cœur que quelque chose avait changé. Les enfants riaient de mon père et je me battais pour la première fois de ma vie. Habituellement mon père me faisait énormément de réflexion sur mon comportement mais quand nous rentrâmes à la maison ce soir là, il me prit simplement dans ses bras et me berça un long moment. Je m'endormais même dans ses bras. Ce soir là, mon père et ma mère dormirent avec moi. Je ne comprenais pas ce qu'il s'était passé ce jour là. Je le compris que quelques années plus tard quand je me remémorais cette scène. Mon père avait passé une « étape » de la maladie. La tumeur avait gagné du terrain. Ma mère avait beaucoup pleuré et je tentais de la faire rire comme je le pouvais du haut de mes cinq ans. Je me jurai que quand je serai grande j'aurai une belle famille et nous serons toujours heureux. Et comme dans toutes les histoires le père de la princesse s'en va... « Regarde Lou ! Tu vois comment les souris réagissent ? » Je regardais mon père et je lui souriais. Il était un très grand chercheur. Il travaillait sur l'action que peut avoir une tumeur cérébrale sur le comportement. En l'occurrence, la souris tournait en rond. Je me tournais vers mon père pour lui répondre. « Pourquoi fait-elle cela ? » Il me sourit et m'expliqua les phases de la maladie qu'il étudiait. Je n'avais pas compris à ce moment là qu'il parlait de lui-même. Je suivais les avancements des recherches de mon père. J'avais huit ans quand mon père me parla la première fois de sa maladie. Il m'expliqua ce jour là qu'un jour lui aussi il ferait comme les souris. Il tournerait en rond parce qu'il avait une tumeur au cerveau. J'avais été horrifiée quand j'avais appris cela. Maman avait crié de nombreux soirs sur mon père lui disant qu'il fallait me protéger et pas me faire peur. Mon père était et est encore un modèle pour moi. Je n'avais pas compris à cinq ans quand j'ai du apprendre la langue des signes. Mon père a commencé par perdre ses sens un à un. Tout d'abord la parole. Sa voix... Je ne m'en souvenais pas du tout. Je n'arrivais pas à me rappeler de sa voix. Je n'arrivais pas à me rappeler de la couleur des yeux de mon père. Je n'arrivais pas à me rappeler de la chaleur de son étreinte. Je pleurais doucement. J'avais alors onze ans. Mon père était mort. Finalement, j'avais pu constater tous les stades de la maladie. Mon père avait perdu sa voix, puis il avait perdu la vue. Petit à petit il s'arrêta de penser et il se mit à tourner en rond. Dans la dernière phase de la maladie, il ne reconnaissait personne. Il m'avait même jeté un vase à la figure. Ma mère m'avait fait passé une grande batterie de tests pour savoir si je pouvais avoir ou non la même maladie que mon père. Les médecins dirent qu'il n'y avait qu'une chance sur mille pour que j'ai la même maladie. Je n'en avais jamais parlé à personne de ma peur de finir comme mon père. Avec ma mère, on a déménagé de Cardiff dès le lendemain de l'enterrement de mon père. Je n'avais que onze ans quand mon père est mort. Je n'avais que onze ans quand on changea ma vie totalement. J'arrêtais le piano non pas parce que je n'aimais plus ça mais parce que ça me rappelait trop mon père. C'était la seule chose qui arrivait un peu à le calmer en période de crise. Je me mis alors à la peinture. C'était une échappatoire pour moi. Je mis des années avant de me remettre de la mort de mon père. Ma mère m'aida du mieux qu'elle put mais elle devait beaucoup travailler pour que l'on puisse vivre correctement. Nous nous étions installés à Cork en Irlande pour nous rapprocher de mes grands-parents. J'avais l'impression d'abandonner une partie de moi même en quittant le Pays de Galles. Je suis devenue beaucoup plus insouciante préférant vivre ma vie à fond. Quoi qu'il m'arrive je suivrai toujours le conseil de mon père : « Sois heureuse. Ne regrette jamais rien parce que les regrets sont la porte ouverte à la mort. » Je souriais toujours quand je repensais à ses paroles. Et la princesse grandit doucement jusqu'à éclore... « Lou ! Viens avec moi ! » Je me retournais et je serrai les points. « Je t'ai déjà dit de ne JAMAIS m'appeler LOU ! C'est Loucian ! Tu m'entends ? LOUCIAN ! » Je frappais au torse mon petit ami de l'époque. Il souleva les épaules et partit en me laissant seule. J'étais très en colère après lui. Personne ne pouvait m'appeler Lou. C'était une interdiction complète même ma mère ne pouvait pas m'appeler ainsi. Il n'y avait que mon père qui pouvait et qui devrait m'appeler ainsi. Je ne devrais pas avoir autant mal au cœur. Il était mort il y avait cinq ans. Je ne m'en étais toujours pas remise. Comment se remettre en même temps de la mort de son héros ? Je soufflais avant de prendre mon sac de rugby. Je le mettais sur mes épaules et je sortais de la maison. Ethan m'attendait à la voiture. « T'as fini de faire la gueule ? » « On va être en retard pour l'entraînement. Tu me déposes après au restau' et pas de retard cette fois-ci sinon je vais me faire virer ! » « D'accord Lou. » Je lui jetais un regard noir. Il comprit alors que je ne rigolais pas du tout. Il ne me dit rien du tout de tout le trajet. On descendait de la voiture en se faisant la gueule. Je soupirais quand j'entrais dans les vestiaires et je jetais mon sac au loin. Il se foutait vraiment de ma gueule. Mes coéquipières me regardèrent mais ne dirent rien. Nous fîmes l'entraînement, je me changeais et je sortais des vestiaires. Je regardais Ethan et je montais dans sa voiture. Il me conduisit jusqu'au restaurant et quand je descendis, il sortit de la voiture et me plaqua contre celle ci pour m'embrasser. Je répondais à son baiser avec violence. Je l'aimais mais pas comme j'aurai pensé. C'était beaucoup trop passionnel entre nous. Je le laissais sur le parking et j'allais pendre mon service. Je travaillais depuis peu pour aider ma mère à payer les factures de la maison. Je ne voulais pas qu'elle se retrouve à mal par ma faute. J'essayais d'être une jeune femme exemplaire pour elle. Elle voulait me payer des études, elle voulait tout ce qu'il y avait de mieux pour moi et en retour je devais l'aider. Ma mère ne savait pas que je travaillais depuis un mois jour pour jour dans ce restaurant. J'allais avoir ma première paie. Je faisais mon service et comme à son habitude Ethan revient me chercher. Il m'attendait tranquillement adossé à sa voiture. Je lui souriais et je m'approchais de lui pour lui montrer mon chèque de banque. Il me sourit. « Et en plus j'ai eu trente livres de pourboires ce soir ! » Il m'ouvrit ses bras et je m'y calais avec délice. Il était le seul en qui je pouvais avoir totalement confiance. Il m'ouvrait la portière de sa voiture et me reconduisit chez moi. Ma mère nous attendait sur le perron. Elle n'aimait pas que je sorte avec un jeune de dix neuf ans. Pour ma part je m'en fichais. Je m'approchais d'elle et je la prenais dans mes bras pour l'embrasser. Elle me sourit. « Qu'est-ce qu'il t'arrive ? » « Regarde ! » Je lui montrais mon chèque. « Je veux t'aider maman ! Laisse moi t'aider ! » Elle me sourit et m'embrassa sur la joue. Jamais plus Ethan ne m'appela Lou. Nous nous sommes fréquentés jusqu'à mes dix huit ans et nous avons rompu d'un commun accord. Il était parti à Londres pour étudier. Je n'avais pas les moyens. Je suis restée à Cork mais je ne l'ai regretté que peu de temps. Je rencontrais quelques temps plus tard l'homme de ma vie qui lui pouvait m'appeler Lou autant qu'il le voudrait. Et un jour la belle princesse rencontre son prince charmant... « Je voudrai un café. » « Mais bien sur monsieur. » J'en avais plus que marre de ces clients limites. Je soupirai avant d'aller derrière le bar préparer un café pour le jeune étudiant qui venait tous les jours ici. Je l'avais remarqué aussi bien ici qu'à l'université mais il se fichait totalement de moi. Je secouais la tête. De toutes les façons, il était prétentieux donc il ne me plaisait pas. Une fois le café prêt, j'allais le déposer sur la table du dit jeune homme. « Je vous en prie. Oh et la prochaine fois un s'il-vous-plait ne vous tuerez pas je pense. » Je lui souriais et je retournais derrière le bar pour essuyer les verres qui venaient d'être lavés. Je regardais l'heure puis une fois la fin de mon service arrivait, je disais au revoir à mes collègues, je me changeais et je passais les portes sans accorder un regard à l'étudiant qui avait pourtant l'air de me suivre des yeux. Je courais jusqu'à ma voiture et je roulais jusqu'au terrain de rugby. Nous avions un match ce jour là. Ce n'était pas un match très important mais nous voulions tout de même gagner. Nous avions en fait une revanche à prendre sur cette équipe là. Je me préparai et je regardais les filles de mon équipe en souriant. Nous étions des guerrières. Il n'y avait pas de raison pour qu'on perde ce match. Nous sortions des vestiaires et la première mi-temps passa rapidement. Nous n'avions pas de grosses blessures et nous menions au score. Je ne me faisais pas de soucis concernant la victoire. Par contre la dix d'en face commençait vraiment à me taper sur le système. La deuxième mi-temps sonna et au bout de dix minutes, une de mes coéquipières fut au sol. J'allais vers elle quand j'entendis la dix d'en face dire : « Regarde la chouiner ! Une de moins ! » Je m'approchais d'elle et je lui sifflais entre les dents. « Si c'est la guerre que tu veux tu vas l'avoir. » Je la regardais tout en reculant pour rejoindre mon équipe. J'aidais ma coéquipière à se relever et l'arbitre nous donna la balle. À la soixante-dix-neuvième minutes de jeu, la dix recommença son petit jeu. Sans que l'arbitre ne me voit, je lui mettais un coup histoire de venger un peu l'équipe mais surtout Caroline. Le match terminé, j'allais sur le bord du terrain pour voir Marc, le petit ami de Caroline. « Je suis désolée ! J'aurai voulu protéger un peu plus Caroline ! » « T'es une crevette Lou ! Tu n'es pas un pilier ! » « Je pourrai si je voulais ! » « Je ne pense pas, vous n'avez pas la carrure. » Je me retournais pour râler contre la personne qui avait osé dire cela. Cependant je restais bouche bée. « Merci pour le café... Pour me faire pardonner mon impolitesse de tout à l'heure, je pourrai vous inviter à boire un verre un de ces soirs ? » Je souriais et je croisais les bras sous ma poitrine en souriant en coin. « Même si vous étiez le dernier homme sur terre je ne sortirai jamais avec vous. » Marc pouffa de rire tandis que je tournais les talons pour me rendre aux douches. Le soir même nous avions une soirée, enfin une troisième mi-temps plutôt. Je le retrouvais au bar. Il m'offrit son fameux verre. Nous nous étions embrassés quelques jours plus tard et un an plus tard il m'avait demandé de l'épouser. Dire que je lui avais dit que je ne sortirai jamais avec lui. Je me sentais tellement bien avec Martin. Il est l'homme de ma vie. Je le sens au plus profond de mon âme. En plus nous avons pleins de points en commun : le rugby, la bière, notre conception de la vie et je l'aimais. Plus que tout. Je donnerai tout pour le rendre heureux. Il est mon prince charmant. Et un jour le prince et la princesse ont un bébé... Nous filions le parfait amour avec Martin. J'étais la plus heureuse des femmes. J'avais fini mes études pour devenir professeur des écoles. Martin était devenu policier. Nous continuions toujours le rugby ensemble. Nous nous charrions toujours de la même façon. Ce week-end là, j'étais allée voir mon chéri jouer son match. Il était ressorti la tête en sang et comme à son habitude, il avait joué les bébés pour que je m'occupe de lui. J'avais pris du plaisir à le soigner mais je m'étais surtout beaucoup amusée à me moquer de lui. Ma mère avait raison quand elle disait que les hommes devenaient de vrais enfants quand ils étaient malades. Je m'étais endormie dans les bras de mon homme en souriant ce soir là. Il avait bien fait d'insister pour m'offrir un verre il y a quatre ans de cela. Il ne nous manquait qu'une chose : un enfant. Je m'endormais sur cette idée. Avec Martin, on essayait d'avoir un enfant depuis un an maintenant mais nous n'étions pas déçu quand je ne tombais pas enceinte. Nous nous disions que notre tour arriverait bien un jour et nous avions encore le temps. Le lendemain, il était quand même allé travailler et cela m'inquiétait énormément. Cependant ce jour là, je n'avais pas le temps de m'en faire pour mon époux. Il fallait absolument que j'aille voir le médecin pour qu'il m'annonce les résultats de la prise de sang que j'avais faite quelques jours plus tard. Et s'il m'annonçait que j'avais un cancer ? Ou pire s'il m'annonçait que finalement je ne pourrai jamais avoir d'enfant ? Nous nous étions dit avec Martin que nous voudrions deux enfants minimum. Nous voulions une famille ensemble, une grande famille. Enfin pour le moment ce n'était pas à l'ordre du jour. J'avais eu mes règles il y a une semaine donc ça ne serait pas pour ce mois ci. J'attendais donc que ma journée de cours soit terminée puis que je me rendais chez mon médecin traitant. « J'ai une bonne nouvelle Madame Malone. Vous êtes enceinte. » J'ouvrai de grands yeux avant de secouer ma tête en souriant un peu tristement. « Je suis navrée de devoir vous contredire Docteur mais j'ai été indisposée il y a encore une semaine. » « Pourtant les résultats ne mentent pas mais on peut regarder à l'échographie pour vous convaincre totalement. Veuillez vous allongez et soulever votre pull. » Je soupirais un peu avant de faire ce que le médecin me dit. Je le laissais me mettre du gel sur mon ventre. Il pointa une image sur l'écran et je me redressais pour mieux la voir. « Voilà votre enfant. » « Mais comment... » « Certaines femmes ont toujours des saignements en début de grossesse mais ne vous inquiétez pas. Il est bien accroché. Vous devrez aller voir votre gynécologue pour les visites de contrôle. » Je regardais toujours l'image à l'écran et je n'écoutais qu'à peine le médecin. Je ne fus contente que quand il me donna la première photo de mon enfant. Je sortais du cabinet quand j'allumais à nouveau mon téléphone. Je vis que j'avais plusieurs appels manqués. J'écoutais le message sur mon répondeur et mon sang ne fit qu'un tour. Je me dirigeais vers l'hôpital et je devais rapidement à la réceptionniste quelle était la chambre de mon mari. Arrivée devant cette dernière, le coéquipier de Martin m'accueillit mais je ne lui accordais aucun regard. Je rentrais dans la chambre et je regardais mon mari allongé un bras en écharpe. Il n'avait pas grand chose mais j'étais tout de même en colère après lui. Je m'approchais de lui et je donnais un grand coup dans l'épaule malade de mon mari. « Crétin ! Double crétin même ! » « Arrête Lou ça fait mal ! » « Il n'y a pas de arrête Lou qui tienne ! Tu as intérêt à faire attention à toi maintenant. » « Ce sont les risques du métier. » « Certes mais ce n'est pas à toi que reviendra l'immense honneur de l'expliquer à ton fils ou à ta fille. » Et je sortais l'image échographique pour la lui mettre sous son nez. Il me regarda et me sourit. Je m'approchais de lui pour l'embrasser tandis qu'il posait sa main sur mon ventre. « Tu dois faire attention à toi chéri d'accord. » Il me sourit et m'embrassa à nouveau. Il semblait tellement heureux de devenir papa. Les mois qui suivirent furent merveilleux autant pour lui et que pour moi. Je donnais naissance à un petit garçon le premier septembre deux milles neuf. Nous étions les plus heureux et en plus de cela j'avais gagné mon pari. J'étais certaine que ça serait un fils alors que Martin disait que ça serait une fille. Nous formions une belle petite famille : Martin, Julian et moi. Et un jour la princesse perd totalement espoir... « Bien Madame Malone. Je vous écoute. Pourquoi êtes-vous venue me voir aujourd'hui ? Notre séance n'était prévue que pour vendredi. » « Aujourd'hui normalement j'aurai du accoucher. » Je ne regardais jamais ma psychologue droit dans les yeux quand je parlais. Mon regard était toujours fixé sur mes chaussures ou sur mon alliance. Parfois, je me demandais encore pourquoi je la portais. « Pouvez-vous répéter ce que vous venez de dire. » Je soupirais. « Aujourd'hui j'aurai du accoucher normalement. » Je relevais les yeux vers la psychologue et je la voyais me sourire. « Quoi ? » « Vous avez employé le passé c'est bien. On avance Loucian.... En avez-vous parler à Martin ? » Je secouais la tête en signe de négation. Je n'avais toujours pas parlé à Martin. Je n'arrivais pas à aborder le sujet avec lui. « Je n'arrive pas à lui parler... Il est... Tellement gentil... Tellement prévenant avec moi. Il s'occupe de Julian, il joue avec lui, il rit et j'ai l'impression qu'il m'oublie, qu'il ne m'aime plus... » J'allais reprendre le fil de mes pensées quand le Docteur me coupa la parole. « Depuis combien de temps n'avez-vous pas eu de relations sexuelles avec votre mari ? » J'ouvrai de grands yeux et je croisais mes bras sous ma poitrine. « Je vous demande pardon. » « Un couple est basé aussi bien sur l'amour que l'on ressent envers son conjoint mais également par l'attirance physique que l'on éprouve pour lui. Désirez-vous toujours votre époux ? » « Bien sur ! » « Alors c'est lui qui ne vous désire plus. » « Non ! Il a essayé de venir vers moi mais je l'ai repoussé. » « Pourquoi l'avoir repoussé ? » « Parce que je ne comprends pas comment il fait pour m'aimer encore. Je veux dire. Nous nous connaissons depuis que j'ai vingt ans, nous nous aimons, il est l'homme de ma vie, mon meilleur ami... » « Mais vous n'arrivez pas à lui parler. » « Parce que j'ai peur qu'il ne veuille plus de moi dans sa vie. » « Pensez-vous vraiment ce que vous venez de dire ? » Je baissais les yeux. Je savais très bien que c'était moi qui bloquais. « Ca pourrait être le cas. » « Arrêtez de vous faire du mal. Saviez-vous que Martin appelle tout le temps après vos séances pour savoir comment vous allez ? Saviez-vous que votre époux est venu me demander de vous rendre votre joie de vivre ? Je pense que vous devriez vraiment parler avec lui. Il n'y a pas que vous qui souffrez. Il faut que vous en preniez conscience. Vous avez le droit au bonheur vous aussi. Acceptez-le. » Elle se leva et me tendit la main. La séance était terminée. « On se voit vendredi alors. » Je lui serrai la main et je sortais de son bureau avant d'aller dans la rue. J'allumais une cigarette, je tirais dessus une fois puis je la jetais au loin. Je prenais mon téléphone et je composais le numéro de Martin. Je tombais sur sa messagerie. Je prenais une grande inspiration. « Je vais cuisiner ton plat préféré ce soir. J'irai chercher Julian aussi. Tu me manques. Je t'aime. » Je coupais rapidement la conversation et je marchais un peu. J'allais prendre le bus quand je me retrouvais devant une auto-école. Il était temps que je redevienne moi même. Je passais la porte. « Bonjour Madame. » « Bonjour. J'aimerai des leçons de conduite... J'ai eu un grave accident de voiture et j'ai peur de reconduire... » « Demain à seize heures ça vous conviendrait ? » « Parfait. » Je sortais de l'auto-école puis je prenais mon bus pour rejoindre mon fils. Il fut surpris de me voir le chercher au rugby. Mais je ne devais plus m'abattre. Je devais aller de l'avant pour lui mais surtout pour Martin. C'était la première fois depuis l'accident que j'oubliais d'aller au cimetière rendre visite à Elsa. Je ne m'en rendais compte que quand je pris mon fils dans mes bras. Peut être que je pourrai aller mieux. Il fallait juste que j'y crois vraiment.
Dernière édition par Loucian Malone le Jeu 4 Déc - 23:31, édité 12 fois |
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Loan Caldwell statut : en couple, mais un peu perdue occupation : kinésithérapeute petit plus : avoir un enfant était presque devenue une obsession chez elle, mais elle vient d'apprendre qu'elle est stérile (+) elle est complètement dévastée, mais ne le montre pas (+) son petit ami l'a demandé en mariage sur un papier le jour de la nouvelle, comme il n'était pas là elle a fuit et a trouvé une excuse pour ne pas revenir le soir. il ne sait pas qu'elle est au courant de cette demande crédits : angel dust posts : 205 points : 105 inscrit le : 26/09/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Lun 1 Déc - 18:05 | |
| bienvenue |
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Caleb Morgan âge : 28 ans statut : Célibataire enfant(s) : Pas à sa connaissance, pourtant le bébé est en route occupation : Mannequin petit plus : Il a une soeur d'un an sa cadette | Ses parents ont divorcé alors qu'il avait 14 ans, ce qui lui a brisé l'image du couple parfait | Pour lui l'amour n'existe pas | Il est mannequin depuis ses 21 ans | Il aime sortir et rencontrer des tas de filles | Il ne le sait pas encore mais l'une de ses dernières conquêtes en date est enceinte de lui pseudo : Eli' avatar : Ian Somerhalder crédits : D.S.R & tumblr posts : 93 points : 124 inscrit le : 29/11/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Lun 1 Déc - 18:12 | |
| Maroon 5 Je me suis senti attiré par cette fiche Bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche ! |
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| Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Lun 1 Déc - 20:00 | |
| Bienvenue sur le forum |
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Loucian Malone posts : 17 points : 48 inscrit le : 01/12/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Lun 1 Déc - 21:30 | |
| Merci à vous tous !!!! Et oui Caleb Maroon 5 cey la vie |
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Sadie Cadigan âge : 27 bananes (a) statut : Mariée, mais c'est compliqué. enfant(s) : Une petite fille d'un an, Kalina. occupation : Sage-femme. petit plus : Elle est tombée enceinte à l'âge de dix-sept ans, mais n'en a jamais parlé à personne, pas même à sa femme, seule sa meilleure amie de l'époque était au courant || Elle a couché avec son meilleur ami, qui n'est autre que le père du bébé dont elle a avorté dix ans plus tôt, alors que sa femme amnésique s'était enfuie à Londres. pseudo : Chimène avatar : Scarlett Perfect Sexy Johansson crédits : Liliana (avatar) DC : Eira & Katerina posts : 1065 points : 88 inscrit le : 07/09/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Lun 1 Déc - 21:41 | |
| Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche |
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Adam Lochlainn âge : 25 printemps a son actif statut : Amoureux d'une de ses élèves... enfant(s) : un enfants dont ignore encore l'existence occupation : professeur d histoire au lycée et à la fac petit plus : a fait deux ans de prison pour viol meme si ca n apparait pas dans son casier judiciaire - Ancien délinquant, maintenant rangé, il tente de remettre les autres dans le droits chemin - Officielement en couple avec sa meilleure amie enceinte d'un inconnu - Officieusement en couple avec une élève de la fac, promise à un autre soit dit en passant. pseudo : Ellya avatar : Theo james DC : Ca travaille ... :3 posts : 609 points : 240 inscrit le : 08/09/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Lun 1 Déc - 22:16 | |
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Alexandro Smonth âge : 26 ans statut : Célibataire enfant(s) : Aucun occupation : Militaire dans les para + Agent de sécurité à Cork petit plus : A essayé de tué sa mère à 13 ans + C'est muré dans un mutisme suite à sa tentative de meurtre + C'est l'armée qui l'a sauvé + Est très proche de ses camarades d'armes, même s'il n'en parle jamais + A vu des horreurs tous les jours en Afghanistan; Irak ou Centrafrique + Fais des cauchemars toutes les nuits + Ne souhaite que deux choses : retourner sur le terrain et être en couple avec son meilleur ami, or c'est incompatible pour lui. + est fan de sport, surtout pour se défouler. pseudo : maev20 avatar : Tyler hoechlin crédits : argents DC : La jolie azma posts : 817 points : 1406 inscrit le : 07/09/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Lun 1 Déc - 22:47 | |
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Roxy Cadigan âge : vingt-sept ans. statut : mariée, mais ne s'en souvient pas. enfant(s) : kalina, un an. occupation : ancienne officière de police maintenant vendeuse dans une boutique de vêtements. petit plus : enceinte de trois mois d'un sexy inconnu. pseudo : sab*/loveless avatar : amber heard. crédits : .sparkle + tumblr. DC : schizo (célia, tomey & maxym). posts : 1473 points : 225 inscrit le : 24/08/2014 | |
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Mathis Nealson âge : 23 ans. statut : en couple. occupation : pompier / coach de l'équipe de foot des jeunes de son club. pseudo : madnessmars avatar : Brenton Thwaites crédits : jimmy DC : Milo Kipwells. posts : 312 points : 90 inscrit le : 08/09/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Mar 2 Déc - 10:44 | |
| Bienvenue sur le forum & bon courage pour ta fiche |
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Nolan Cadigan âge : 27ans statut : Célibataire enfant(s) : Sans Enfant occupation : Maitre Nageur & Coach Sportif petit plus : Depuis quelques temps, Nolan se pleind de très douloureuses migraines - Il se sent responsable de l'accident de Roxy pseudo : Arrow avatar : Dean Geyer crédits : marielutine & Tumblr posts : 1063 points : 287 inscrit le : 24/08/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Mar 2 Déc - 10:49 | |
| bienvenue sur le notre forum & merci de ton inscription =) |
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Loucian Malone posts : 17 points : 48 inscrit le : 01/12/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Mar 2 Déc - 11:48 | |
| Merciiii beaucoup à vous tous Le mari de Lou ne va pas tarder à s'inscrire J'ai réussi à enrôler quelqu'un |
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| Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Mar 2 Déc - 17:57 | |
| Bienvenue parmi nous courage pour ta fichette ^^ |
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Loucian Malone posts : 17 points : 48 inscrit le : 01/12/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Mer 3 Déc - 19:05 | |
| Merci beaucoup à toi |
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| Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Mer 3 Déc - 20:16 | |
| Bienvenue sur le forum o/ |
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Loucian Malone posts : 17 points : 48 inscrit le : 01/12/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Mer 3 Déc - 21:17 | |
| Merci beaucoup à toi |
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Felix Shalvis âge : 23 ans statut : En couple enfant(s) : non, pas encore ... occupation : Dessinateur de bd petit plus : A envie de fonder une famille + va demandé sa copine en mariage + à venir posts : 52 points : 102 inscrit le : 30/11/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Jeu 4 Déc - 19:16 | |
| Jessica Chastain est un très bon choix Bienvenue |
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Loucian Malone posts : 17 points : 48 inscrit le : 01/12/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Jeu 4 Déc - 21:52 | |
| Merci beaucoup |
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Demyan Rowling âge : 25ans statut : En faux-couple enfant(s) : Non occupation : Psychologue en criminologie petit plus : N'assume pas du tout son attirance pour les hommes - Est en faux couple avec sa meilleure amie - Tient un blog ou il donne son avis sur tout un tas de sujet - pseudo : the flash avatar : grant gustin crédits : Dinosaure & Tumblr posts : 150 points : 198 inscrit le : 15/11/2014 | Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE Ven 5 Déc - 7:36 | |
| Tout est ok pour moi :) Je te valide donc avec grand plaisir, amuse toi bien |
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| Sujet: Re: Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE | |
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| Maybe you think that you can hide I can smell your scent for miles ▬ LOUCIAN MALONE | |
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