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 It seems that I need to talk ☼ Tomey

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Katerina Wilkerson
Katerina Wilkerson

âge : 24 ans
statut : Célibataire
enfant(s) : Deux bouts de choux en cours de route ♥ (28 semaines)
occupation : Ancienne étudiante en psychologie, aujourd'hui elle a tout arrêté à cause de sa tumeur et de sa grossesse.
petit plus : Condamnée à cause d'une tumeur au cerveau, elle a finalement survécu, c'est une "miraculée" || Son fiancé l'a quitté quand il a su qu'elle était malade et qu'il ne lui restait plus que quelques mois à vivre || Ne souhaitant pas quitter cette terre sans avoir donné la vie, elle a demandé à son meilleur ami de lui faire un enfant après qu'elle eut appris qu'elle ne mourrait pas tout de suite || Ses médecins lui avaient interdit de tomber enceinte de peur qu'une grossesse ait un impact sur sa santé fragile, mais elle n'en a fait qu'à sa tête et ne les a pas écouté, elle est donc désormais enceinte de jumeaux || Elle a peur de sortir dehors seule la nuit, tout simplement parce qu'elle a peur du noir...
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pseudo : Chimène
avatar : Sexy Dobrev
crédits : Melaaniee (avatar)
DC : Les sublimes Sadie & Eira (a)
posts : 513 points : 253
inscrit le : 12/10/2014

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MessageSujet: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyLun 13 Oct - 22:37


Tomey & Katerina
It seems that I need to talk

Tout le monde la dévisageait. Elle, la femme enceinte assise au fond de la salle. Ils lui lançaient tous des regards étranges. Que faisait-elle ici ? Telle était la question qu’elle pouvait lire sur tous les visages lorsqu’elle relevait la tête. Tout le monde ici avait touché la mort du bout des doigts, avait connu le malheur, la douleur… Une femme enceinte n’était-elle pas censée connaître la joie, le bonheur ? Deux sentiments tellement en contradiction avec les deux premiers énumérés. Oui, elle était emplie de cette joie. Mais au fond d’elle-même subsistaient des sentiments beaucoup plus sombres dont elle ne voulait pas avouer l’existence. Elle les refoulait pour pouvoir vivre sa vie comme elle l’entendait, pour pouvoir profiter pleinement de chaque instant. Néanmoins, elle avait su tirer parti de la douleur qui la rongeait. Grâce à son malheur, elle s’était créé son propre bonheur et elle n’avait pas honte de le montrer, bien au contraire. Et tant pis si cela déplaisait aux autres. De toute façon elle estimait ne rien avoir à faire là, car elle estimait ne pas avoir besoin d’aide. On l’avait forcé à venir ici. Sa mère. Elle avait insisté pour qu’elle participe à ces réunions stupides et son père, ainsi que ses cinq médecins – oui, elle avait le droit à cinq médecins ! – l’avaient fortement soutenue. Voilà comment elle s’était retrouvée là, bêtement assise à ne rien faire d’autre que fixer le sol sans piper un mot. Certes, elle avait frôlé la mort. Mais elle avait survécu. Elle était là, vivante. Bien vivante même. Alors pourquoi venir ici et se lamenter sur son sort ? Si elle avait voulu le faire, elle aurait très bien pu le faire chez elle, dans son lit. Or, elle ne souhaitait pas se lamenter. Pas alors qu’elle avait pris conscience que la vie était bien trop courte pour se plier à ce genre de futilités. Car si la vie de la plupart des personnes ici présentes n’était plus en danger, ce n’était pas le cas de celle de la jeune femme. Dans son cas à elle, sa tumeur pouvait reprendre le dessus en un rien de temps et la faire succomber. D’autant plus que sa grossesse ne jouait clairement pas en sa faveur. Voilà pourquoi elle voulait profiter à fond de chaque petit moment de sa vie. Et là, elle perdait bêtement du temps. Elle aurait juste voulu qu’on la laisse tranquille et qu’on la laisse gérer sa vie comme elle entendait. Là en l’occurrence, elle aurait été ravie de pouvoir rentrer chez elle. Mais elle ne pouvait pas, elle était contrainte de rester sagement jusqu’au bout. Pff, ce que cela pouvait l’agacer… Alors elle restait en retrait, bien au fond de la salle, la tête baissée, les bras croisés sur son ventre déjà bien rond, du fait de sa grossesse gémellaire. Généralement, elle n’écoutait pas un mot de ce que les autres avaient à dire. Cela ne l’intéressait guère. De même qu’elle ne prenait jamais la parole. Cela faisait déjà un bon moment qu’elle venait et elle n’avait encore jamais ouvert la bouche. Et étrangement, on ne cherchait pas à la faire participer. Si bien qu’elle se sentait comme un meuble. Elle ne servait strictement à rien. Elle était là pour ne rien faire. Disons qu’elle le faisait pour sa mère. Si elle n’était pas venue, celle-ci se serait énervée, alors elle préférait sagement se plier à ses volontés. Relevant la tête pour la première fois depuis le début de la réunion, elle balada son regard sur les dos qui lui faisaient face. Tout le monde semblait concentré sur ce que disait la petite femme brune d’une quarantaine d’années qui venait de prendre la parole. Néanmoins, elle remarquait parfois une paire d’yeux qui la dévisageait, celle-ci disparaissant rapidement lorsque la jeune femme jetait un regard au propriétaire de ladite paire d’yeux. Cela l’agaçait qu’on puisse la regarder comme ça. Elle n’était pas un monstre de foire. Elle était juste enceinte. Une touche de bonheur dans un océan de malheur, était-ce vraiment trop demander ? Elle soupira puis se replongea dans la contemplation du sol, lorsque la porte derrière elle s’ouvrit avec un bruit sourd. Instantanément, la femme qui était en train de parler se tut et tout le monde se retourna pour voir qui était celui ou celle qui venait interrompre la réunion. Tout le monde, sauf Katerina. Elle, elle s’en fichait totalement. Elle ne bougea pas d’un pouce, mais esquissa tout de même un léger sourire, heureuse que pour une fois ça ne soit pas elle qui soit dévisagée. Puis l’élément de perturbation ne sembla plus intéresser les autres qui se reconcentrèrent sur la femme qui parlait quelques instants auparavant. Katerina elle, se replongea dans ses pensées, mais un raclement de chaise vint l’interrompre. Agacée, elle jeta un coup d’œil à côté d’elle et vit que le retardataire était venu s’installer là. Super, il ne manquait plus que ça ! Elle était toujours optimiste depuis qu’on lui avait appris qu’elle allait vivre. Sauf lorsqu’elle allait à ces réunions. Là, elle broyait facilement du noir et il était très compliqué pour elle d’entrevoir ne serait-ce qu’une once d’optimisme et de bonne humeur. « Un peu de discrétion, ça serait trop demander ? » Elle leva les yeux au ciel et poussa un soupir. Bon, ce n’était pas comme si il l’empêchait d’écouter de toute façon. Mais tout de même…

© Belzébuth
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Tomey O'Connor
Tomey O'Connor

âge : trente-deux ans.
statut : fiancé à l'époque, mais surement plus à l'heure actuelle.
enfant(s) : une petite fille, qu'il ne connait pas et dont il ignore totalement l'existence.
occupation : militaire en retraite anticipée, maintenant garagiste.
petit plus : a été présumé mort d'une explosion alors qu'il était en mission, et a fait six mois de coma.
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pseudo : sab*/loveless
avatar : taylor kinney.
crédits : crick (ava) + tumblr.
DC : schizo (roxy, célia & maxym).
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inscrit le : 07/10/2014

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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMar 14 Oct - 21:19



 
❝it seems that i need to talk❞
  Tomey & Katerina
Consulter régulièrement un psychologue. Et se rendre à ces foutus réunions de miraculés, une fois par semaine. Voilà les deux seules conditions que les soldats américains m’avaient ordonnées d’accomplir en compensation de mon rapatriement dans ma ville natale. Ils m’avaient sauvé la vie, et je leur étais, en quelques sortes, redevable. Je n’avais pas eu d’autres choix que d’accepter. Même si, au final, je réalisais ces tâches en marche arrière, et à contre cœur. Et avec le moins de considération possible. J’avais été présumé mort pendant deux ans depuis cette fameuse explosion. J’étais un véritable miraculé, comme ils aimaient le dire. Mais pourtant, je n’étais pas fou. Pourquoi pensait-il que ce drame puisse avoir autant d’impact sur mon état psychologique ? Ce n’est pas comme si j’avais vécu l’enfer en Irak quand même. Enfin, si, peut être. Mais je n’ai pas envie d’en parler. C’est un sujet douloureux pour moi. Me faire participer à des réunions avec des inconnus était vraiment une mauvaise idée. Qu’est-ce que ça pouvait bien leur foutre de savoir que j’avais été déclaré mort ? Qu’on avait même réalisé mes funérailles. Et qu’au cimetière, une tombe avait été construite en mon nom. Tout le monde s’en fout, après tout. Cette histoire ne regarde que moi. Et éventuellement mes proches. Mais ça s’arrête là. Je n’ai jamais été du genre à parler de moi, de ma vie. Et encore moins à des étrangers. Ce n’était pas maintenant que les choses allaient changer. D’où le désintérêt total de ces conditions, que ça soit pour le psy ou pour ces stupides réunions. Pourtant, j’en avais déjà une de prévue dans mon agenda. J’avais reçu une convocation officielle, qui rendait les choses plus concrètes. Ce n’était pas très rassurant. Et je n’avais aucun moyen d’y faire face.

Un verre à la main, accoudé au comptoir de ce bar, je jetai un regard furtif à ma montre. J’étais déjà en retard depuis cinq minutes, mais pourtant, je restais là, bloqué, le regard dans le vide. A quoi bon me rendre à cette réunion pour entendre les gens se plaindre de leur misérable vie. Qu’ils aillent se faire foutre, une bonne fois pour toute. Et pourtant, j’avais signé ce contrat qui me reliait directement à mes engagements. Et mon absence aurait sans doute l’effet d’une bombe auprès de mes anciens supérieurs. Je ne devais pas les décevoir, pas après tout ce que l’armée avait fait pour moi. Bon, d’accord, je vais y aller. Mais un dernier verre avant, pour la route. Les mains dans les poches, je pris la direction de l’adresse qui m’avait été donnée. Surement un vieux local pourri pour recevoir ce genre de réunions inutiles. On se croirait presque dans les alcooliques anonymes. C’était un peu glauque comme vision. Finalement j’étais arrivé avec un quart d’heure (pas assez long) de retard. Je n’avais même pas pris le soin de frapper. Il ne fallait tout de même pas trop m’en demander. Je faisais acte de présence, voilà tout. Tous les visages se braquèrent sur moi. Pas de soucis, calmez-vous ! Continuez de vous baratiner les uns les autres avec vos conneries, et oubliez-moi. Je ne m’en porterais pas plus mal. Une chaise, et je m’installais confortablement (c’est un bien grand mot) au fond de cette salle, le plus reculé possible. Oui, si j’avais pu me mettre dans le couloir, je pense que j’aurais pu être capable de le faire. Faire preuve de discrétion si je ne veux pas attirer les questions de ces personnes, tous apparemment un peu plus cinglées que les autres. Comment suis-je censé le prendre ? Une jeune femme se trouvait à mes côtés, et étonnamment, je semblais la déranger. « Ce n’est pas comme si ça intéressait quelqu’un. » Elle n’avait pas vraiment l’air captivée par le discours de la jeune femme qui parlait à ce moment même. « Faites pas semblant d’écouter, ce n’est pas crédible. » A cet instant précis, j’avais envie de faire chier le monde. La réunion risquerait de sembler interminable, et je ressentais donc le besoin de m’occuper. Et de focaliser mon attention sur un tout autre sujet. « Toi aussi, tu es là par obligation ? » Je l’avais tutoyé, naturellement, pour le côté pratique et moins stricte des choses. Cette jeune femme semblait ennuyée de se trouver ici en ce moment même, tout comme je l’étais. Ce n’était surement pas un hasard si elle était au fond de la salle. Et si elle ne levait pratiquement pas la tête pour s’intéresser aux différents discours. J'étais convaincu de ne pas me tromper. « Si tu veux, je t’invite à boire un verre. On pourrait passer un moment agréable au lieu de rester cloitrés ici. » Ma proposition pourrait paraitre déplacé, mais ce n’était pas le but de la manœuvre. Pire, je ne m’étais pas rendu compte de ma maladresse. C’était simplement, pour moi, une façon de lui dire combien j’étais ravi d’être à cette réunion.

 
© Pando
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMar 14 Oct - 22:14


Tomey & Katerina
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Le blabla continuait, incessant. Elle n’écoutait pas, cela ne l’intéressait pas. Elle se fichait de ce que les autres avaient vécu. Pourquoi racontaient-ils ça à de parfaits inconnus de toute façon ? Cela n’aurait-il pas dû être personnel ? Privé ? Alors pourquoi l’étaler devant n’importe qui ? La jeune femme trouvait cela totalement absurde. Comme si elle allait se mettre à raconter devant tous ces gens qui la dévisageaient, qu’elle avait failli succomber à une tumeur au cerveau mais qu’au final, ô miracle, elle était toujours là ! Ça ne concernait qu’elle, les autres n’avaient pas à le savoir. En plus ce n’est pas comme si ils lui inspiraient confiance. Au contraire, c’était tout l’inverse. Voilà pourquoi elle voulait prendre ses jambes à son cou et ne plus jamais revenir. Quitter cet endroit sordide rempli de tristesse et de douleur. Elle y pensait très sérieusement lorsqu’on vint l’interrompre et qu’un homme vint s’asseoir à côté d’elle. Elle ne releva même pas la tête, il ne l’intéressait pas plus que cette réunion. Néanmoins elle lui demanda assez sèchement de se faire plus discret. Ce à quoi il rétorqua que, de toute façon, ça n’avait pas l’air d’intéresser grand monde et encore moins elle. D’accord, un point pour lui. Elle leva finalement les yeux dans sa direction et rencontra son regard. Il avait l’air aussi enjoué qu’elle d’être ici. Probablement encore un qui avait été forcé. A croire que tous les médecins et psychologues du monde pensaient que ces réunions stupides servaient réellement à quelque chose ! En vérité, elles étaient totalement inutiles. Qu’ils y mettent les pieds ne serait-ce qu’une fois dans leur vie et on verrait si ils auraient toujours envie d’y envoyer leurs patients. « Ce n’est pas parce que ça ne m’intéresse pas qu’il est nécessaire de venir me déranger ! » Oui, elle était de mauvais poil. C’était toujours le cas lorsqu’elle arrivait ici. A croire que ces lieux avaient un don pour la mettre instantanément de mauvaise humeur et lui envoyaient toutes les ondes négatives possibles et inimaginables. Tss. L’individu à côté d’elle s’était tut et elle baissa de nouveau la tête, pensant qu’il s’arrêterait là et qu’elle pourrait être tranquille. Mais non, apparemment il avait décidé de faire chier son monde. Génial, vraiment ! Il reprit la parole, lui posant une question des plus stupides. Oui, elle était là par obligation, ça ne se voyait donc pas ?! Après tout ils étaient tous là par obligation, non ? Il aurait vraiment fallu être totalement maso pour venir ici de son plein gré. Mais peut-être que cela ne dérangeait pas certaines personnes. Peut-être aimaient-elle se lamenter et se faire plaindre. Hum… « Non, vous croyez ? » Elle leva les yeux au ciel, émettant un petit son agacée. C’est à cet instant qu’elle sembla remarquer qu’il l’avait tutoyé. De quel droit ? Avait-elle une tête à avoir envie qu’on la tutoie à l’heure actuelle ? Pas vraiment. Oui, vu sous cet angle la jeune femme semblait vraiment être une foutue emmerdeuse qui broyait constamment du noir et à qui rien ne plaisait. Mais en vérité elle n’était pas comme ça, elle était tout le contraire. Il s’en rendrait compte, si jamais un jour il venait à la croiser en dehors de ces réunions. Ce qui, très franchement, ne risquait pas d’arriver. Elle ne voulait rien avoir à faire avec les gens qui participaient à ces réunions. Ils ne l’intéressaient pas. Pourtant, le sort semblait vouloir la contredire. Il lui proposa soudainement de sortir avec lui boire un verre. Sérieusement ? Elle se crispa légèrement, passant une main sur son ventre rond. Aller boire un verre ? Elle ? Dans son état ? Était-il con ou bien le faisait-il exprès ? Cela ne se voyait pas suffisamment qu’elle était enceinte ? Il fallait en plus qu’elle se colle une étiquette sur le front, histoire de se faire encore plus dévisager ? « J’ai l’air d’être dans un état à aller boire un verre ?! » Pauvre abruti va. C’est ce qu’elle pensa intérieurement, mais elle se garda bien de le lui dire. Après tout, ce pauvre gars ne lui avait rien fait, il essayait juste de la sortir de la merde dans laquelle ils étaient tous les deux. A sa manière. Et autant dire que cette manière n’était pas franchement la bonne. Plus il parlait et plus il s’enfonçait, ce qui énervait d’autant plus la jeune femme. Mais elle se rendit bien vite compte qu’il fallait qu’elle se calme, car on lui avait bien dit que trop d’énervement et de stress n’était pas bon pour ses bébés, et pour elle aussi, surtout avec sa santé fragile. Alors elle inspira profondément et tâcha de se relaxer un peu. Puis, elle posa son regard sur l’homme. Elle était toujours froide et peu enclin à la discussion, mais elle avait tout de même l’air moins… sauvage. « Pff, et après tout, pourquoi pas ? Ça sera toujours mieux que de rester ici de toute façon ! » Oui, elle avait changé d’avis. Elle préférait s’enfuir avec ce parfait inconnu plutôt que de rester là une minute de plus à ne pas écouter les discours totalement dépressifs de ces gens ! Se relevant, elle attrapa sa veste qu’elle enfila, son sac, puis fit signe au beau brun de la suivre. Oui car, à bien y regarder de plus près, il n’était pas désagréable à regarder. Mais ça… C’était autre chose. Elle attira encore les regards sur elle lorsqu’elle quitta la salle et, plus qu’agacée, elle lança d’un ton agressif. « Oui, je suis enceinte ! Et ?! Ça vous fait tellement chier que ça qu’une personne, dans son malheur, soit parvenue à se créer une touche de bonheur ?! » Comme personne ne pipait mot et qu’ils continuaient tous à la fixer avec des yeux ronds, étonnés par cette soudaine agressivité, elle finit par lâcher. « Oh et puis merde, allez tous vous faire foutre ! » Après ça, elle était sûre de ne jamais remettre les pieds ici. Mais elle était sûre que sa mère réussirait à lui trouver d’autres réunions, alors bon… D’un pas décidé, elle quitta la salle, se fichant royalement de si l’inconnu la suivait ou pas. Lorsqu’elle arriva enfin dehors, elle leva le nez vers le ciel et inspira profondément. Toute la pression qui pesait sur elle, toute cette mauvaise humeur, disparurent en l’espace de quelques secondes et elle se relaxa instantanément. Libérée. Enfin ! Quelques secondes après elle, elle vit arriver l’homme qui lui avait proposé d’aller boire un verre. Se tournant vers lui, elle posa un regard plus doux sur lui et l'observa un moment avant de lâcher : « Alors, où va-t-on ? »

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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMer 15 Oct - 11:01



 
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 Tomey & Katerina
Cette jeune femme était enceinte, et apparemment de mauvaise humeur. Son attitude renvoyait l’image d’une femme agacée, froide, et piquante. Mais justement, c’est ce qui avait attiré mon attention. Elle semblait cacher un lourd secret, au plus profond d’elle-même, ce qui l’a rendait aigrisse. Je crois que c’est pour ça que j’avais décidé de continuer à l’emmerder. Pas pour faire chier mon monde (même si j’adore ça), mais pour simplement réussir à la faire sourire. Oui, je sais, j’étais en train de me battre pour quelque chose qui n’arriverait sans doute jamais. Mais je m’en foutais. Pourquoi m’intéresser à elle de la sorte ? Je n’en avais pas la réponse. Sans doute pour trouver un moyen de penser à autre chose qu’à cette foutue réunion. Et puis, sans trop savoir pourquoi, je me retrouvais dans son attitude, dans son regard. Une sensation qui ne pouvait pas s’expliquer. Je le ressentais au plus profond de moi-même. Et en homme têtu, je ne pouvais pas renoncer à creuser cette impression. A vouloir en savoir plus, à vouloir la connaitre. C’était plus fort que moi. La jeune femme ne voulait pas que je la dérange. Mais ouvertement, je le faisais exprès, et je continuais. Elle n’aurait pas du dire ça, en sachant que je fais généralement tout le contraire de ce qu’on me dit. « Au contraire, je pense qu’un verre ne pourra pas te faire de mal. Tu a l’air même d’avoir besoin d’une citerne. » Elle se jouait de moi, je me jouais d’elle aussi. Elle ne savait pas sur quel caractère de cochon elle était tombée. Et le pire dans tout ça, c’est que je ne répliquais avec aucune colère. Tout le contraire de ce qu’elle faisait. C’était peut être ça le plus énervant. Puis finalement, la jeune femme se ravisa et accepta ma proposition. Un petit pas pour l’homme, une première petite victoire. Oui, je ne pu m’empêcher d’afficher un sourire de vainqueur sur mes lèvres. Déjà, parce que premièrement, j’avais trouvé une excuse pour m’enfuir le plus loin possible de cette réunion. Et d’un autre côté, parce que je ne m’étais pas pris un monstrueux vent de sa part. Peut être n’était-elle pas aussi aigrisse qu’elle pouvait le montrer. Enfin, quoique. Voilà que madame faisait son hystérique. Non, elle n’avait pas pu sortir en discrétion, sans faire de bruit. Il fallait qu’elle tape son scandale. Après tout, c’était amusant et ça me faisait rire. D’ailleurs, je venais d’exploser de rire en voyant les têtes choqués des inconnus. On aurait dit des gobeurs de mouches, la bouche ouverte, qui ne comprenait pas ce qu’il se passait. J’étais obligée, également, de faire une petite réflexion en partant. « Bienvenue chez les fous ! » Oui, parce que c’est ce qu’ils étaient, réellement. A raconter leur misère de vie à tout le monde, comme si ça intéressait quelqu’un. On est déjà bien assez occupé à s’occuper de sa propre vie, alors celle des autres, on s’en tamponne le coquillard hein ! « Bonne misère à vous, surtout ne changez pas. » Mon ton était ironique et provocateur. J’avais également eu envie de dire ce que je pensais de tous ces rigolos. Mais ma méthode était orientée sur un gros foutage de gueule. C’était beaucoup plus drôle. Puis je pris la porte, à mon tour, pour rejoindre cette jeune femme dont je ne connaissais toujours pas le prénom. Ma fuite allait me causer des problèmes, j’en étais convaincu, mais j’en avais clairement rien à foutre à cet instant précis. Je prétexterais un mal être profond, une angoisse bloquée à l’intérieur de moi-même... enfin, il y avait de nombreuses excuses à sortir. Je ne suis pas encore prêt à en parler, j’ai eu peur, je me suis senti mal... vous voyez le tableau. Et puis merde, qu’ils aillent se faire foutre ! « Où tu veux, je suis ton homme. » Mes attitudes de grand séducteur refaisaient surface, alors qu’elles étaient enfuies depuis bien longtemps déjà. En parfait gentleman, je lui laissais le choix. « Mais si ça ne te dérange pas, partons le plus loin possible de tous ces connards. » Au moins, on était d’accord sur le sujet. C’était déjà un point positif. « Au fait, moi c'est Tomey, ton sauveur. » J’avais tenu à me présenter à elle, pour que je puisse également connaitre son prénom. C’est toujours agréable de mettre un nom sur un aussi beau visage. Un visage angélique, pour une femme démon. Le paradoxe à l’état pur. « Heureusement que je suis là, sinon tu serais encore en train de t’ennuyer à mourir. » Je me vantais un peu, sans le prendre au sérieux. Le but premier de mes conneries était de réussir à la faire sourire. Juste un sourire sur son visage, et je serais le plus heureux des hommes. Comme quoi, il en faut peu pour être heureux, comme on dit. J’étais impatient de savoir où elle allait décider d’aller. C’était un bon moyen pour moi d’en savoir plus sur son compte. Mais j’avais déjà quelques idées sur le sujet... cette jeune femme avait quelque chose de différent. Quelque chose de fort sur lequel je n’arrivais pas forcément à mettre de mots. Mais elle était forte, et courageuse, ça se sentait. Elle avait ce je ne sais quoi qui l’a différenciait des autres. Et ce je ne sais quoi m’attirait beaucoup, au-delà de son physique on ne peut plus attrayant. Je suis un homme, comment voulez-vous que je ne le remarque pas ? Mais ce n’était pas ce détail qui m’avait poussé à l’inviter. Ma proposition avait vraiment résonné comme une invitation à un rendez-vous entre deux étrangers l’un pour l’autre. Mais dans ma tête, ce n’était clairement pas ce que ça représentait. Même si, il fallait l’avouer, ce n’était pas déplaisant. Je voulais simplement passer un bon moment, avec cette jeune femme.
 
© Pando
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMer 15 Oct - 17:49


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Elle venait de faire une sortie des plus fracassantes et, surtout, des plus remarquées. Mais elle s’en fichait puisque de toute manière elle n’avait pas l’intention de remettre les pieds ici. Ces dernières semaines, elle avait déjà perdu bien trop de temps avec ces réunions à la noix et elle estimait qu’il était temps pour elle de faire autre chose de son temps que d’écouter des gens se lamenter sur ce qui leur était arrivé. Pourquoi ne pouvaient-ils pas tout simplement tourner la page et avancer ? Certes, ce n’était pas simple, surtout lorsqu’on avait frôlé la mort. Mais ils n’allaient pas rester bloquer toute leur vie sur ça, si ? Si c’était le cas, c’était vraiment pitoyable. En tout cas, la jeune femme n’avait pas l’intention de rester bloquer avec eux. Elle, elle voulait avancer, relever la tête et sourire, vivre, être heureuse ! Et elle avait déjà commencé ce travail sur elle-même. Ne plus jamais être triste, ne plus s’encombrer avec ce genre de futilités alors que la vie était si courte et qu’elle avait tant de choses à offrir. Bon certes, pour la partie ne plus être triste ça allait être un peu compliqué puisqu’il y aura toujours des événements dans sa vie qui la rendront dans cet état d’esprit. Mais en tout cas elle voulait positiver un maximum et être heureuse. Or, si elle avait continué ces réunions, elle n’aurait jamais pu réussir. C’était la tâche d’ombre dans sa vie. Et elle venait de s’en débarrasser, de se libérer des dernières chaînes qui l’entravaient. Oui, maintenant elle était libre et elle pouvait faire ce qu’elle voulait. A commencer par être un peu plus agréable avec cet homme qui n’avait rien demandé à personne. Se tournant vers lui, elle lui demanda où ils allaient maintenant. Sa réponse ne l’avança pas plus que ça et elle secoua doucement la tête. Il était son homme hein, vraiment ? « Pour ça je suis bien d’accord, je n’ai pas spécialement envie de rester dans les parages encore bien longtemps. » Elle esquissa un sourire et se mit à réfléchir à l’endroit où ils pourraient bien se rendre pour aller boire un verre tout en mettant le plus de distance possible entre eux et ce lieu sordide. Le premier café qui lui vint à l’esprit fut celui près de l’hôpital. Mais autant dire qu’elle n’avait pas franchement envie de s’y rendre. Elle y avait passé tellement de temps lorsqu’elle suivait son traitement – totalement inutile, soit dit en passant – que cela lui rappellerait plus de mauvais souvenirs qu’autre chose et, si elle voulait pouvoir sourire, ce n’était donc pas le meilleur endroit où se rendre. D’autant plus qu’il était assez éloigné d’ici et qu’elle n’avait pas envie de marcher durant des kilomètres juste pour un vulgaire verre de jus de fruits. Tant mieux, ça l’arrangeait. Mais il lui semblait qu’il y en avait un dans le coin, quelques rues plus loin. Elle s’y était déjà rendue quelques fois, lorsqu’elle était encore avec Hayden et, dans son souvenir, le café servi là-bas n’était pas mauvais. « Suivez-moi. » Elle commença à marcher, cherchant dans sa mémoire quel chemin emprunter pour se rendre le plus rapidement possible au café. Jetant un coup d’œil derrière son épaule, elle s’assura également que l’homme la suivait bien. Comme c’était le cas, elle continua, ralentissant tout de même légèrement pour être à sa hauteur. Lorsqu’il se présenta, elle faillit éclater de rire mais se retint. Lui, son sauveur ? Merci, mais elle se débrouillait très bien avant qu’il arrive. Lui jetant un nouveau coup d’œil, elle rétorqua d’un air espiègle. « Navrée, mais tu n’as pas du tous les airs d’un héros. » A son tour, elle s’était mise à le tutoyer. Puisque lui semblait décidé à le faire, autant qu’elle en fasse de même. En tous les cas, il avait un prénom assez sympathique. Tomey. C’était la première fois qu’elle l’entendait, mais il sonnait plutôt bien à ses oreilles et cela lui plaisait. « Enchantée alors, Tomey. » Il devait probablement attendre son prénom en retour, mais elle ne le lui donna pas. Elle préféra se taire et accélérer un peu le pas. Il le découvrirait bien assez tôt de toute façon. Peut-être qu’elle le lui dévoilerait une fois qu’ils seraient arrivés au café. Ou peut-être pas en fait. Elle verrait. Au pire ça le frustrerait un bon coup et puis tant pis. Après ça, elle continua à marcher en silence et, quelques minutes après, elle tirait la porte du café et pénétrait à l’intérieur. Il faisait plus chaud ici qu’à l’extérieur et la chaleur qui régnait ainsi que la douceur odeur de café flottant dans l’air la réconfortèrent. Elle alla s’installer machinalement à une table. Celle à laquelle elle s’asseyait toujours avec Hayden. Dans le fond de la salle, près de la fenêtre. Elle ne savait même pas pourquoi elle était allée là. L’habitude, probablement. Elle retira sa veste et s’installa tranquillement, tandis que Tomey faisait de même. « M’ennuyer à mourir, hein ? N’est-ce pas un peu déplacé comme remarque alors que nous sortons tout juste d’une réunion dédiée à ceux ayant frôlé la mort ? » A cet instant, elle éclata de rire. Certes, ce n’était pas spécialement le meilleur moment pour rire, surtout en abordant ce sujet, mais elle passait au-dessus de ça. Si elle voulait avancer, il fallait qu’elle parvienne à positiver lorsqu’elle parlait du sort qui lui avait été réservé. Quitte à en rire. Et son rire était si franc, si joyeux. Tellement différent de l’humeur dans laquelle elle se trouvait quelques instants auparavant. Il n’aurait pas pu lui reprocher ça. « Ah au fait, moi c’est Katerina. Mais appelle-moi Kate, c’est plus court. »

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Tomey O'Connor
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âge : trente-deux ans.
statut : fiancé à l'époque, mais surement plus à l'heure actuelle.
enfant(s) : une petite fille, qu'il ne connait pas et dont il ignore totalement l'existence.
occupation : militaire en retraite anticipée, maintenant garagiste.
petit plus : a été présumé mort d'une explosion alors qu'il était en mission, et a fait six mois de coma.
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyJeu 16 Oct - 10:50



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Bizarrement, elle n’avait pas non plus envie de rester trop longtemps dans les parages. Encore heureux ! Je la suivais donc, tout naturellement, comme elle venait de me le demander, impatient tout de même d’arriver à destination. J’engouffrais mes mains dans mes poches. Il ne faisait pas très chaud aujourd’hui, et le temps à Cork faisait encore des siennes. Manquerait plus qu’on se prenne une radée. Je n’étais plus vraiment habitué au climat capricieux irlandais. Ma présentation n’avait pas eu l’effet escompté. Alors comme ça, je ne suis pas digne d’un héros. Tu me connais mal princesse... Pour la taquiner, et rétorquer, je ne pu m’empêcher de prendre un air vexé, limite boudeur. « Ce n’est pas ce que toutes les femmes disent à mon sujet. » Bien évidemment, je rigolais, et je pu m’empêcher de rire. Elle comprendrait forcément que j’avais dit ça pour la forme. En tout cas, il ne faut pas me prendre au premier degré dans ces cas là. En même temps, ce n’était pas complètement faux. Pour la plupart des gens, mon métier de militaire me caractérisait d’héros, sans même que le vouloir. Se battre pour son pays, ça fait rêver la plupart des femmes. Et puis ça a un côté tellement viril, qu’elles en redemandent presque. Mais avec cette jeune femme, je n’avais pas forcément envie que ça soit le cas. Je voulais que ça soit différent. Nous venions tout juste d’arriver à destination, et de rentrer dans ce café. La jeune femme semblait habituée des lieux puisqu’elle se dirigea automatiquement vers une table située au fond de la salle, près de la fenêtre. Je n’étais jamais venu dans ce café. Peut être était-il nouveau, et n’existait-il pas il y a de ça deux ans. En tout cas, j’aimais beaucoup l’ambiance chaleureuse qui y régnait. La décoration était moderne, et les gens accueillants. Nous étions tellement mieux ici, installés confortablement, que dans cette salle pourrie où nous étions encore quelques minutes auparavant. Oui, nous avions apparemment tous les deux frôlés la mort, d’une manière ou d’une autre. Ma remarque aurait donc pu être déplacé, mais je préférais ironiser la situation que de m’apitoyer sur mon sort. La vie nous a donné une seconde chance, puisque nous sommes encore en vie, ici, sur terre. Faut croire que le grand patron n’en a pas encore eu marre de nous. On va dire ça comme ça. Dans tous les cas,  cette deuxième chance, nous devions la saisir. Continuer d’avancer, malgré les embûches. Profiter de notre résurrection. Alors oui, j’aimais prendre les choses à la légère, en rigoler. Contrairement aux autres coincés de tout à l’heure qui auraient sans doute été choqués de mes propos. Bref. Tout ça pour dire que nous sommes, en tous les cas, les mieux placés pour rigoler de nos histoires respectives. « Oh tu sais, vaut mieux s’en amuser qu’en pleurer hein ! » Et j’éclatais à mon tour de rire. Cette jeune femme semblait beaucoup plus détendue que tout à l’heure, comme si toute sa mauvaise humeur s’était envolée en sortant de cette réunion. C’était plaisant de la voir rire à cœur ouvert, de la sorte. Une certaine connexion et complicité semblait se tisser entre nous. Cette jeune femme avait quelque chose qui m’intriguait, et qui me poussait à en découvrir plus sur elle. Et je ne pouvais m’empêcher de me reconnaitre dans son attitude. Sans même connaitre l’histoire personnelle de l’autre, j’avais l’impression de déjà la connaitre. Et surtout, j’avais la sensation d’avoir énormément de points communs avec elle. Et finalement, après notre fou rire mutuel, la jeune femme se présenta à son tour. Katerina, un prénom qui sonnait à merveille, et qui allait parfaitement bien à son visage d’ange, et son caractère de cochon. Elle avait sans doute des origines étrangères. Et ça l’a rendait encore plus attirante. Non, non, je n’étais pas en train de tomber sous son charme. J’essayais juste de constater les choses, objectivement parlant. Oui, oui, on y croit tous. En tout cas, c’était agréable de rencontrer quelqu’un comme elle. Surtout en ce moment. J’avais besoin de me sentir vivant, libre... tout simplement, j’avais besoin de me sentir bien. Et Kate me le faisait sentir. « Je suis enchanté à mon tour, Kate. » La serveuse vint prendre notre commande. Je n’avais pas vraiment envie d’une boisson froide, en réalité. Nous étions quand même dans un café, non ? « Un chocolat viennois, s’il vous plait. » Oui, je n’aime pas trop le café. « Oh, puis, rajoutez un petit assortiment de vos cookies maisons. » C’est toujours agréable de boire une boisson chaude, et de manger en même temps. Et puis, si les hormones de Kate lui donnent faim, au moins, comme ça, elle aura de quoi faire. Et oui, je pense à tout. On ne dirait pas comme ça hein... j’attendais désormais qu’à son tour, la jeune femme prenne commande avant que la serveuse s’en aille. Puis, je pris le soin d’engager la conversation, tout naturellement. Je n’avais pas envie de lui demander pourquoi elle était à cette réunion. Je voulais qu’elle m’en parle, d’elle-même, si elle le souhaitait. Mais je n’avais pas envie de forcer les choses, ni de la brusquer. Et puis, pour le moment, je préférais apprendre à la connaitre dans sa généralité, et pas dans les détails les plus sombres de son existence. Tout ça viendrait par la suite, si on a la chance d’avoir un second rendez-vous. Oui, oui, on peut quand même considérer celui-ci comme le premier, hein ! Laissez-moi espérer un peu, pour une fois. « Alors, cette grossesse ? » Oui, ce fut le premier sujet qui m’était venu à l’esprit. En espérant que ça ne soit pas un sujet sensible chez la jeune femme. On ne sait jamais, parfois, les grossesses ne sont pas forcément des moments heureux. Pas chez toutes les femmes, et ça dépend aussi des circonstances, évidemment. « Je n’y connais rien à ce sujet, mais est-ce que vous connaissez déjà le sexe du bébé ? » Effectivement, je ne savais pas vraiment à quel mois de la grossesse elle se situait. Pour moi, c’était un sujet complètement inconnu. Et pourtant, j’étais père d'une petite fille sans le savoir.

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Katerina Wilkerson
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âge : 24 ans
statut : Célibataire
enfant(s) : Deux bouts de choux en cours de route ♥ (28 semaines)
occupation : Ancienne étudiante en psychologie, aujourd'hui elle a tout arrêté à cause de sa tumeur et de sa grossesse.
petit plus : Condamnée à cause d'une tumeur au cerveau, elle a finalement survécu, c'est une "miraculée" || Son fiancé l'a quitté quand il a su qu'elle était malade et qu'il ne lui restait plus que quelques mois à vivre || Ne souhaitant pas quitter cette terre sans avoir donné la vie, elle a demandé à son meilleur ami de lui faire un enfant après qu'elle eut appris qu'elle ne mourrait pas tout de suite || Ses médecins lui avaient interdit de tomber enceinte de peur qu'une grossesse ait un impact sur sa santé fragile, mais elle n'en a fait qu'à sa tête et ne les a pas écouté, elle est donc désormais enceinte de jumeaux || Elle a peur de sortir dehors seule la nuit, tout simplement parce qu'elle a peur du noir...
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyJeu 16 Oct - 18:28


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Mieux vaut s’en amuser qu’en pleurer… Oui, c’était vrai. Dans un sens, il avait totalement raison. Elle avait déjà tellement pleuré pour cette tumeur qu’elle n’avait plus envie de gaspiller une larme pour elle. De toute façon, elle estimait que, durant les longs mois où elle avait été malade, elle avait pleuré pour toute une vie. Désormais, elle essayait de ne laisser la place qu’au sourire. Bon d’accord, tout à l’heure ça avait été un peu raté, vu la manière dont elle s’était totalement défoulée sur ces pauvres gens présents à la réunion. Mais c’était exceptionnel, vraiment. Il ne fallait pas que Tomey la prenne pour une folle hystérique, car elle ne l’était pas du tout. Bien que c’était certainement l’impression qu’il avait dû avoir d’elle. Génial… Enfin il faut dire qu’il ne l’avait pas non plus rencontrée dans les meilleures circonstances. Si il l’avait rencontré ne serait-ce qu’au parc par exemple. Et bien ça aurait tout changé et ça aurait fait toute la différence ! Mais bon, maintenant tant pis. Elle ne pouvait pas vraiment faire marche arrière, alors… « C’est vrai, mieux vaut rire que pleurer. »

Installés bien au chaud à leur table, ils virent arriver une jeune serveuse. Prenant la commande de Tomey en premier, elle lui lança un sourire des plus aguicheurs et minauda largement devant lui. Bizarrement, l’attitude de cette demoiselle agaça fortement Kate qui leva les yeux au ciel et émit un petit son agacé. Certes, l’homme qui se trouvait en face d’elle était loin d’être moche, elle ne pouvait pas cracher là-dessus. Bon, disons  même carrément qu’il était sexy. Du genre, vraiment sexy. Mais tout de même, de là à rester fixer sur lui pendant plusieurs minutes, il ne fallait pas non plus exagérer ! Si ? Néanmoins, elle retrouva bien vite son sourire lorsque la jeune femme se tourna enfin vers elle. Et bah, pas trop tôt, elle avait failli attendre !  Bon alors, qu’allait-elle pouvoir prendre de bon ? « Pour moi ça sera également un chocolat viennois, avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de chantilly. Ensuite un verre de jus d’orange, une crêpe au chocolat, pourquoi pas un muffin et hum… Ça sera tout pour le moment. » Ne me regarde pas comme ça connasse, je suis enceinte. Voilà ce qu’elle pensa lorsque la serveuse lui lança un drôle de regard, ce par quoi Kate répondit par un regard des plus assassins. Lorsqu’elle s’éloigna, elle retrouva instantanément son joli sourire. Miam, elle allait vraiment se régaler ! D’autant plus que Tomey avait commandé des cookies et qu’elle se ferait une joie de lui en piquer quelques-uns. D’ailleurs, lui-même n’avait encore rien dit par rapport au fait qu’elle avait commandé pas mal de choses. Alors elle le devança, anticipant la remarque qu’il pourrait lui faire. « Quoi ? J’ai une bonne excuse ! » Après tout, elle était enceinte et, elle, elle ne mangeait pas pour deux, elle mangeait pour trois ! Et elle avait une faim de loup à cet instant. C’est alors que le jeune homme commença à lui parler de sa grossesse. Elle braqua immédiatement son regard sur lui. Sérieusement ? Elle ne le connaissait pas et ce n’était pas le genre de sujet qu’elle abordait avec des inconnus. Pourtant, elle se sentait à l’aise avec lui, alors… Se laissant tomber en arrière sur sa chaise, elle passa ses mains sur son ventre rond.  « Ma grossesse c’est… la plus belle chose qui me soit arrivé dans la vie. Je sais, dit comme ça, ça parait stupide et ça fait très cliché mais… J’adore les enfants, j’ai toujours voulu en avoir et rien n’aurait pu me faire plus plaisir. C’est un rayon de soleil parmi toutes les ombres de cette terre. » Elle posa un regard tendre sur son ventre et poussa un léger soupir. Et dire qu’elle avait failli être privée de cette chance de pouvoir donner la vie. C’est probablement l’une des choses qu’elle aurait le plus regretté si elle avait dû mourir. Mais la vie en avait décidée autrement et elle était toujours là. Bien vivante. Et enceinte. Enceinte de jumeaux, pour son plus grand bonheur. Et non, elle ne connaissait pas leur sexe. Car telle était la question qu’il venait de lui poser. La jeune femme nota qu’il avait utilisé le « vous » et non pas le « tu ». C’était-il rendu compte qu’il était plus poli de la vouvoyer ou bien cherchait-il à obtenir des informations en englobant le père des bébés dans ce « vous » ? Hum, vu l’attitude qu’il avait, la seconde option semblait être la plus probable. Elle décida donc de répondre comme si elle avait bien quelqu’un à ses côtés. Bon, elle n’avait pas d’alliance ni de bague de fiançailles au doigt, ça serait donc plus compliqué de lui faire avaler une telle chose, mais tant pis. Enfin… Après tout ce n’est pas comme si le père n’était pas présent. Il veillait constamment à ce qu’elle ne manque de rien et il était toujours là pour elle. Mais voilà, ils n’étaient pas un couple et ne le serait jamais. « Bon, pour tout vous dire ce sont des jumeaux. Et non, nous ne savons pas encore leur sexe. Mais j’ai une échographie de prévue dans quelques semaines alors ça ne devrait plus trop tarder. » Elle esquissa un sourire puis, posant son coude sur la table, appuya sa paume contre sa joue. « Donc tu n’y connais rien… Tu n’as pas d’enfants ? » Il devait avoir la trentaine passée, il aurait très bien pu être père. Mais peut-être ne voulait-il pas d’enfants ? Ou peut-être qu’il n’avait jamais eu l’occasion d’en avoir ? C’était en tout cas l’occasion de le découvrir, puisqu’il semblait décidé à la connaître, autant qu’elle en profite pour faire de même.

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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyJeu 16 Oct - 23:31



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Je venais d’exploser de rire, lorsque Kate eut terminé de prendre commande. Si elle avait pu prendre toutes les mignardises du café, elle l’aurait sans doute fait. C’était amusant. Et je ne m’étais pas vraiment trompé sur ses fameuses hormones. Au final, mes cookies auront l’air un peu ridicule par rapport au festin de la demoiselle. La serveuse n’en revenait pas, et se demandait sans doute comment pouvait-elle ingurgiter tout ça. Et la situation me faisait plutôt rire. Puis, sans que je dise quoi que ce soit, elle prit le soin de se justifier. Mon regard et mon sourire venait sans doute de me trahir. « Je n’ai absolument pas dit le contraire, très chère. Et dire que je pensais avoir commandé assez de cookies pour deux, je crois que j’étais loin du compte. » A la base, c’était pour elle les cookies en parfait gentleman que j’étais. Et oui, ça m’arrive parfois de sortir le grand jeu. Je me surprends moi-même. « Si tu veux même, je peux jouer les supers héros – pour te prouver que j’en suis un – et te ramener des fraises pour combler tes envies. Ce n’est clairement pas l’époque, mais je suis certain que je pourrais m’en procurer, rien que pour tes beaux yeux. » Un premier compliment. Ça commençait à devenir sérieux, non ? Mais c’était à la base pour la taquiner sur son estomac d’éléphant. La jeune femme semblait heureuse et épanouie. Son regard venait de s’illuminer dès l’instant où elle avait commencé à parler de sa grossesse. C’était beau à voir, et à entendre. Elle avait des étoiles dans les yeux, et sans doute des papillons dans le cœur. Comme une gamine de six ans qui découvre son cadeau d’anniversaire. Mais elle était touchante... et à l’entendre, je me doutais bien que cette grossesse l’a sauvait de son chagrin. Oui, je n’oubliais pas la réunion, et ce pourquoi elle y était présente, tout comme moi. En tout cas, elle avait su passer au dessus de ce qu’il lui était arrivé, sans doute grâce à ça, et c’était une bonne chose. « Je suis content pour toi ! C’est touchant de te voir aussi heureuse... Faut dire que la grossesse te réussit plutôt bien. » C’était un compliment qui sous entendait clairement qu’elle était magnifique comme ça. Deux compliments à la suite. Ça commençait à faire beaucoup pour une seule femme. Malgré ce que toutes les femmes pensent de cette période, je peux clairement vous dire que c’est des conneries. Non, vous ne ressemblez pas à des baleines. Enfin, du moins, ce n’était pas le cas de Kate. Elle était divine, et c’est sans doute son magnifique sourire qui faisait toute la différence. J’avais volontairement employé le "vous" dans ma question, pour laisser planer le doute sur un éventuel compagnon du côté de la jeune femme. Ce n’était clairement pas parce que je voulais me remettre à la vouvoyer, ce n’était pas crédible. Je voulais juste en savoir plus sur son compte, sans trop le montrer. Un sous entendu indirect. Et dans le fond, j’espérais qu’elle me corrige pour me dire qu’elle était seule dans cette grossesse. C’était un peu ce que je voulais entendre... mais malheureusement, mon rêve vint se briser lorsque Kate employa, à son tour, un "nous". Et merde, raté ! Elle attendait des jumeaux, chose qui restait quand même relativement rare. Bon, je suis d’accord, je n’y connais rien mais bon c’est ce qui se dit quoi... La jeune femme devait doublement être heureuse alors, c’était une bonne chose. Vraiment, j’étais contente pour elle. Et pour son compagnon, donc. Même si ça me faisait un peu chier de l’admettre. « Et votre souhait alors ? Enfin, je veux dire, vous avez sans doute déjà du en parler tous les deux... vous préféreriez avoir des jumelles, des garçons, ou les deux ? » Je n’étais pourtant pas curieux de base, mais avec Kate, tout semblait différent. Je venais tout juste de faire sa connaissance, mais j’avais envie d’apprendre à la connaitre. Tout ce qui l’a concernait me concernait. Et encore une fois, j’avais continué à employer le fameux "vous" puisqu’elle en avait fait de même. Même si, je l’admets, ça m’arrachait un peu la gueule de le dire. J’espérais toujours, secrètement, qu’elle m’en apprenne plus sur son compagnon. Savoir dans quoi je m’embarque, et où je mets les pieds. Enfin, vous voyez ce que je veux dire. Même si je l’avoue, elle me plait. Mais je ne suis pas un connard, et je sais rester à ma place si jamais. Ne faisons pas de plan sur la comète. Pour le moment, notre rendez-vous était purement amical comme si deux personnes faisaient connaissance, sans arrière pensée. Puis elle me retourna la question. « Non, je n’en ai pas, du moins, pas pour le moment. » Je laissais à mon tour planer le doute, en employant volontairement le "pas pour le moment". Ça voulait tout dire, et rien dire à la fois. « Mais j’aimerais en avoir, c’est une certitude. » Je me confiais sur mon envie et ma volonté d’en avoir. J’y avais, certes, jamais pensé auparavant, n’ayant peut être pas le comportement idéal pour cela. Mais maintenant, je me sentais prêt à devenir père. Et à fonder une famille. « Et puis je commence à me faire vieux, donc ça serait peut être temps d’y penser. » Je n’avais pas envie d’être père à quarante ans quand même. C’était peut être le moment ou jamais. Du moins ne pas attendre trop longtemps avant qu’il ne soit trop tard. J’avais abordé indirectement mon âge, sans le préciser. Ce n’était pas encore quelque chose dont on avait parlé... peut être que mon physique de rêve me rajeunissait, mais Kate devait sans doute se douter que j’étais plus âgé qu’elle. Je ne connaissais pas son âge aussi, mais j’étais conscient de la différence d’âge qu’il y avait entre nous. Elle était plus jeune que moi, c’était certain. Peut être allait-elle enchainer sur le sujet, à voir ! De toute façon, un homme ne demande pas à une femme son âge, ça ne se fait pas. Et j'attendais donc que ça soit elle qui en parle la première, si elle le faisait. Peut être qu'elle s'en fichait.

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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyVen 17 Oct - 23:41


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Il éclata de rire, chose à laquelle la jeune femme s’attendait parfaitement. Elle fit une petite moue boudeuse, faisant mine d’être vexée par sa réaction. Mais dans le fond elle le comprenait, elle-même aurait été tentée de rire si elle avait eu une femme enceinte devant elle et que celle-ci avait commandé pas mal de choses à manger. « Mais… Ne rigole pas, ce n’est pas ma faute. » Elle secoua doucement la tête, un sourire amusé au coin des lèvres. Oui, pour deux il aurait commandé assez de cookies. Mais là… Concrètement ils étaient deux, certes. Sauf qu’elle avait aussi deux bouts de choux qui squattaient son utérus et qui devaient probablement être aussi affamés qu’elle. « Tu as commandé pour deux, oui, mais il faut penser que nous sommes quatre. Et que je compte à moi seule pour trois personnes. » Comprenez par là qu’elle allait probablement dévorer plus des trois quarts de l’assiette à elle toute seule, plus tout ce qu’elle avait commandé quelques instants auparavant. Elle, un estomac sur pattes ? Mais… Non voyons ! Tout ceci n’était qu’illusion. Bon, d’accord, il fallait bien avouer que depuis qu’elle était enceinte, elle mangeait assez souvent. Voir même tout le temps. Mais ça ne la perturbait pas plus que ça, contrairement à certaines femmes. « Hum, le fameux cliché des envies de fraises. Non merci, pour le moment je crois que ça va aller. Mais promis, si un jour je me réveille avec une envie de fraises ou si ça me prend soudainement, je penserai à toi et je t'appellerai ! » Elle éclata de rire, tout en rougissant assez violemment face au compliment qu’il venait de lui faire. Elle avait été habituée à ce genre de répliques lorsqu’elle était avec Hayden, mais cela faisait belle lurette qu’on ne lui en avait plus sortie et cela lui fit tout bizarre. Néanmoins, aussi étrange que cela puisse paraître, surtout que ça venait d’un inconnu, elle apprécia. D’autant plus qu’il lui servit un nouveau compliment quelques secondes plus tard, en lui disant que sa grossesse lui allait bien. Il voulait qu’elle devienne cramoisie ou quoi ? Bon, il faut dire que là elle avait un peu plus de mal à le croire. Après tout c’est vrai, il disait que sa grossesse lui réussissait bien, mais il ne l’avait jamais vu au naturel. Personnellement elle ne se trouvait pas plus changé que ça. Elle avait donc un peu de mal à le croire, mais bon. Vous savez, les hommes… « Et ça fait du bien d’être heureuse. Oublier la peur, la douleur, la tristesse et juste vivre pleinement dans la joie. » Car pour elle qui avait vu son rêve de devenir mère un jour être brisé en mille morceaux, apprendre qu’elle allait survivre et qu’elle allait pouvoir fonder une famille l’avait transporté de joie. Et apprendre sa grossesse avait été une chose totalement incroyable pour elle. Notamment lorsqu’on lui avait dit qu’elle portait des jumeaux. Alors oui, elle était jeune, mais elle vivait comme si chaque jour pouvait être le dernier, elle en profitait donc au maximum. Désormais elle s’émerveillait pour tout et pour rien, souriait et riait dans n’importe quelle situation… Elle était juste heureuse de vivre.

Il continua à lui poser des questions sur sa grossesse, employant toujours le « vous ». Devait-elle lui avouer que le père était son meilleur ami ou bien devait-elle continué à lui faire croire qu’elle avait bel et bien quelqu’un dans sa vie ? En même temps, comment avouer à une personne qu’on avait couché avec son meilleur ami juste pour tomber enceinte ? C’était juste inexplicable et la plupart des gens n’auraient pas compris. Et peut-être que Tomey faisait partis de ces personnes, après tout elle ne le connaissait pas plus que ça. Alors elle préféra se taire et simplement s’engager sur son propre point de vue. « Pour ma part j’aimerai beaucoup avoir une fille et un garçon, même si ça aussi c’est très cliché. Il y a une sorte d’équilibre que j’apprécie. Mais avoir des jumelles me plairait aussi. Néanmoins, même si ce sont des garçons, je serai tout aussi heureuse et je les aimerais tout autant. Pour ce qui est du père… Disons qu’il reste indécis. » Cette dernière phrase était vague et laissait beaucoup de possibilités. Il pouvait s’imaginer ce qu’il voulait. Que le père l’avait lâchement abandonnée, qu’il s’en fichait totalement ou encore qu’il était réellement indécis. Tant qu’il n’apprenait pas que le père était son meilleur ami depuis qu’elle avait treize ans. Lorsqu’elle lui retourna la question, il lui sortit lui-même une réponse des plus vagues. Pas pour le moment, hein ? Elle haussa légèrement les sourcils, mais n’ajouta rien. Avait-il quelqu’un dans sa vie ? Sa phrase ne donnait aucune indication là-dessus. « Se lancer dans cette aventure, c’est quelque chose d’assez génial. Il faut juste trouver la bonne personne. » Hop là, elle laissait traîner une petite perche, histoire d’en apprendre un peu plus sur lui. Il fallait juste qu’il la saisisse. Si il passait à côté, elle aurait l’air bien bête. Comment ça elle était curieuse ? Et lui alors ? Ça n’était franchement pas mieux. « Sérieusement ? Toi, vieux ? Laisse-moi rire. » Elle leva les yeux au ciel. Certes, il était plus âgé qu’elle, c’était une certitude. Mais tout de même, de là à se dire vieux. « Tu as quoi ? Trente ans ? Trente-cinq à tout casser ? Ce n’est pas vieux. Reviens me voir lorsque tu en auras soixante-dix et là on pourra en discuter ! » Elle rit doucement, passant une main tendre sur son ventre tandis que l’un de ses bébés commençait légèrement à s’agiter. Elle aimait les sentir bouger. Sentir cette vie en elle qui lui rappelait la chance considérable qu’elle avait eue. « Pour le moment je pense que tu n’as pas à te plaindre. » C’est alors que la serveuse revint avec leur commande et le regard de la jeune femme s’illumina. Youpi ! Tout ce qu’elle avait commandé fut déposé devant elle et elle remercia la jeune serveuse d’un signe de tête, alors qu’elle était déjà en train d’attaquer sa crêpe. Relevant le regard et le posant sur Tomey, elle s’excusa. « Désolée, je ne t’attends pas, je meurs vraiment de faim. »

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Tomey O'Connor
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âge : trente-deux ans.
statut : fiancé à l'époque, mais surement plus à l'heure actuelle.
enfant(s) : une petite fille, qu'il ne connait pas et dont il ignore totalement l'existence.
occupation : militaire en retraite anticipée, maintenant garagiste.
petit plus : a été présumé mort d'une explosion alors qu'il était en mission, et a fait six mois de coma.
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMar 21 Oct - 18:48



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La complicité était naturelle avec la jeune femme, comme si je la connaissais depuis de nombreuses années déjà. J’avais l’impression de la comprendre, sans même connaitre son histoire. J’avais l’impression d’être proche d’elle, comme si une connexion  était évidente entre nous. C’était quelque chose d’assez agréable à ressentir... mais ce n’était tout de même pas banal. Et forcément, je me posais des questions. Est-ce que vous croyez au destin, vous ? Est-ce que vous pensez que deux personnes destinées à se rencontrer le feront forcément, d’une manière ou d’une autre ? Je n’étais pas vraiment porté sur le sujet, pourtant, mais la situation m’incitait à me poser des questions. C’est comme si le hasard s’était joué de nous pour qu’on se rencontre à cette réunion. Comme si tout avait été calculé. Comme si c’était prévu depuis à longtemps, à l’avance. Bref, c’était tout de même un peu déstabilisant. Mais j’avais juste envie de profiter de ce moment avec elle. Sans me prendre la tête avec des conneries. Juste apprendre à la connaitre, naturellement. Revenons-en à nos moutons. Effectivement, Kate comptait pour trois personnes dans toute cette histoire. Et ses hormones de femme enceinte étaient donc forcément décuplées, d’où son engouement pour la bouffe, à cet instant précis. « Ça fait un peu schizophrène dit comme ça ! » Ma remarque avait pour unique but, encore une fois, de la faire rire. Et surtout de la taquiner sur le sujet. Je m’amusais de la situation, et faut dire que la situation était plutôt hilarante. « Une envie de fraise, ou d’autre chose hein, peu importe. » Euh, oui, mais non. C’était un peu bizarre comme phrase, sortie de la situation. Quelle idée aussi de parler de ces envies... J’avais parlé des fraises comme j’aurais pu parler de chocolat, ou de bonbons. Ou de gâteaux, pour être plus précis vu que la jeune femme semblait beaucoup les apprécier, hein ! Et au final, encore une fois, Kate ne semblait pas vraiment croire à mes pouvoirs de supers héros, ce qui me vexait légèrement. Oh mademoiselle, tu as affaire à Tomey O’Connor, pas à n’importe qui, tu sais ! Elle le prenait à la rigolade, mais ce qu’elle ne savait pas, c’est que j’étais très sérieux dans ma proposition. Oui, on ne se connaissait pas encore, mais j’avais quand même envie de me décarcasser pour elle. Pour lui prouver que j’en vaux la peine, et que je ne suis pas un beau parleur. « Enfin, en tout cas, si tu ne sais pas à qui t’adresser pour combler tes envies, tu sais que je suis l’homme qu’il te faut. » Non, mais sérieusement ? Putain, quel con. Je m’enfonçais naturellement dans une maladresse infinie, sans m’en rendre compte. Tous mes propos pouvaient être déplacés, si on les prenaient au premier degré. Le pire dans tout ça ? C’est ce que je ne le faisais pas exprès. « Bref, tu m’as compris. » Oui, coupons court à cette conversation embarrassante. Je n’avais pas envie de rendre les choses plus gênantes. Et la rendre mal à l’aise, alors que c’était loin d’être le but, à la base. Kate mentionna sa peur, sa tristesse, sa douleur, ce qui confirmait que le passé de la demoiselle ne devait pas être tout rose. Effectivement, ça rendait sa grossesse plus belle, et plus heureuse, ce qui était une bonne chose. Elle avait raison de positiver les choses et de ne pas s'encombrer d'ondes négatives.

Une fille et un garçon. Je n’aurais pas dit mieux. Sans trop m’être penché sur le sujet pour l’instant, c’était un peu ce qui représentait mon idéal de la famille. Une femme, deux enfants. Une fille et un garçon. Pour le même équilibre que la jeune femme venait d’évoquer. Je la rejoignais donc sur ce point, encore une fois. Comme quoi, nous avions quelques points en commun quand même, ce qui titilla une nouvelle fois ma curiosité. Puis Kate évoqua le sujet du père des enfants. Elle restait très vague, ce qui ne me laissa pas avoir de nouvelles informations sur le sujet. Être indécis sur le sujet voulait sans doute dire beaucoup de choses, mais bon. Ça ne me permettait pas d’y voir plus clair... tant pis. Je décidais alors de ne pas relever, et d’attendre d’en savoir plus. « Oui, j’imagine. J’ai hâte de pouvoir connaitre cette aventure à mon tour, alors. » C’était tout ce que j’avais envie de dire sur le sujet. Elle voulait être vague avec moi, je le serais aussi. Tant pis pour elle, hein ! La curiosité est un vilain défaut. Ou pas. Enfin, je trouve ça légitime de me renseigner sur elle. C’est une façon pour moi de mieux apprendre à la connaitre. Quoi, ça m’arrange de dire ça ? Oui, bon, d’accord, j’avoue. Mais c’est plus fort que moi. Cette fille m’intrigue, et j’ai envie d’en savoir plus sur elle. Et sur sa vie intime, aussi. « Oh tu sais, les cheveux blancs, c’est le début de la fin. » Et oui, j’avais la malchance d’avoir les cheveux noirs et foncés. Du coup, les cheveux blancs se voyaient tout de suite, et assez rapidement. On va dire que c’est ce qui faisait mon charme, n’est-ce-pas ? « Mais si tu veux tout savoir, j’ai trente deux ans. » Ben oui, elle avait demandé mon âge. Et même si je me sentais un peu honteux d’être aussi vieux comparé à elle, je ne pouvais pas lui mentir à ce sujet. « Je ne te retourne pas la question, ça ne se fait pas de demander l’âge d’une femme. » En parfait gentleman que je suis, je respectais les traditions de ce genre. Même si je lui donnais approximativement vingt-cinq ans. La serveuse vint nous interrompre pour nous servir. Les yeux de la jeune femme s’émerveillaient à la vue de toutes ces gourmandises. Et elle s’excusa, naturellement, comme si de rien n’était. « Je t’en prie, fais toi plaisir ! » A mon tour, je pris le soin de tremper mes lèvres dans mon chocolat viennois. Pour ma part, j’étais un peu plus raisonnable qu’elle. « Les gens vont juste croire que je te sors du placard. » Comme si j'avais retenu la jeune femme en otage pendant longtemps. J'avais une nouvelle fois eu envie de la taquiner sur le sujet. Qui aime bien châtie bien, comme on dit.


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Katerina Wilkerson
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âge : 24 ans
statut : Célibataire
enfant(s) : Deux bouts de choux en cours de route ♥ (28 semaines)
occupation : Ancienne étudiante en psychologie, aujourd'hui elle a tout arrêté à cause de sa tumeur et de sa grossesse.
petit plus : Condamnée à cause d'une tumeur au cerveau, elle a finalement survécu, c'est une "miraculée" || Son fiancé l'a quitté quand il a su qu'elle était malade et qu'il ne lui restait plus que quelques mois à vivre || Ne souhaitant pas quitter cette terre sans avoir donné la vie, elle a demandé à son meilleur ami de lui faire un enfant après qu'elle eut appris qu'elle ne mourrait pas tout de suite || Ses médecins lui avaient interdit de tomber enceinte de peur qu'une grossesse ait un impact sur sa santé fragile, mais elle n'en a fait qu'à sa tête et ne les a pas écouté, elle est donc désormais enceinte de jumeaux || Elle a peur de sortir dehors seule la nuit, tout simplement parce qu'elle a peur du noir...
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMar 21 Oct - 20:09


Tomey & Katerina
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Avec lui elle se sentait bien, elle se sentait vivante. Plus qu’elle ne l’était il y a encore tout juste une heure en tout cas. Il avait ce petit côté taquin et charmeur qui lui plaisait et qui lui donnait envie d’apprendre à le connaître un peu plus… en profondeur. Même si dit de cette manière c’était franchement bizarre. Elle souhaitait aller plus loin avec lui et ne pas s’arrêter à une simple rencontre qui se termine autour d’un verre et qui au final n’aboutit à rien. Et vu toutes les questions qu’il posait, cela semblait être réciproque. Tant mieux. Cet homme était attirant, que ça soit dans son physique ou dans sa manière de parler et de faire les choses. Et elle se fichait totalement qu’il soit plus vieux qu’elle. Bon… Peut-être que lui ne s’en fichait pas. Mais qu’importe ? Autre détail et pas des moindres : sa grossesse. Eh oh, il ne fallait pas oublier qu’elle portait des jumeaux, que son ventre avait déjà facilement la taille de celui d’une femme enceinte de six mois pour un seul enfant, et qu’elle allait rapidement dépasser le stade de baleine. Oui oui, elle allait finir énorme. Triste à dire, mais bon… Elle l’avait voulu. M’enfin, toujours est-il que ça avait tendance à rebuter beaucoup d’hommes, même si certains trouvaient ça magnifique, et elle avait du mal à situer Tomey dans la seconde catégorie. Bah, après tout, elle pourrait toujours être surprise, mais elle préférait ne pas se faire trop d’illusions pour ne pas être déçue à la fin. Elle fronça les sourcils lorsqu’il lui dit que sa façon de dire les choses faisait un peu schizophrène. Et bien quoi ? Il fallait bien appeler un chat un chat hein ! Néanmoins, la situation la fit sourire et elle éclata de rire lorsqu’il lui dit qu’il était prêt à combler plus que ses envies de fraises. Ah oui ? Elle haussa un sourcil, complètement amusée par la situation, car elle voyait bien qu’il s’enfonçait tout seul. « Pour combler mes envies, hein ? Je suppose que tu te portes garant pour toutes les combler. » Elle lui adressa un clin d’œil. « Bien, alors tu seras mon homme. Je prends ça au pied de la lettre. » Voilà voilà, maintenant ils auraient l’air idiots à deux, mais c’était sa façon à elle de lui montrer qu’elle n’était pas totalement désintéressée face à lui. Disons même qu’elle semblait très intéressée. Cet homme l’attirait d’une drôle de façon. De plus, il serait à même de la comprendre. Après tout, ils s’étaient croisés à une réunion pour personnes ayant frôlées la mort. Ça leur faisait déjà un bon gros point en commun. Restait à savoir ce qui lui était arrivé à lui. Mais ça elle le découvrirait bien assez tôt.

Sa réponse ne suffit pas à la satisfaire. Clairement là, il n’avait pas répondu à ses interrogations. Elle n’était franchement pas plus avancée et n’avait aucune idée de si il avait quelqu’un dans sa vie ou non. Elle fait une moue boudeuse, ne cherchant pas du tout à dissimuler sa frustration. Bon, c’était aussi un peu sa faute, elle n’avait qu’à pas être elle-même aussi vague. « J’espère pour toi que tu la connaîtras rapidement alors. » Elle haussa légèrement les épaules, tendant désespérément une dernière perche pour savoir si oui ou non il avait quelqu’un. Après ça, elle ne pourrait plus rien faire et devrait attendre patiemment qu’il le lui avoue tout seul. Mais un homme en couple ne drague pas ouvertement une jeune femme, si ? Bon si, certains le faisaient, mais ce n’était pas une référence. Elle espérait en tout cas qu’il ne faisait pas parti de ce genre de mecs car cela la décevrait beaucoup. « Les cheveux blancs ? » Elle se pencha en avant en faisant mine d’essayer de voir un quelconque cheveu blanc sur la tête de cet homme. « Hum… Tu dois te faire des idées. » Alors il avait trente-deux ans… Huit ans de plus qu’elle en gros. Bon, ça passait encore ! Ça n’était pas comme si ils avaient vingt ans de différence. Là ça aurait été vraiment bizarre et surtout peu ragoûtant. Un nouveau sourire amusé se dessina à la commissure de ses lèvres lorsqu’il tenta de savoir son âge à elle en faisant mine de jouer les gentlemans. Hum, bien essayer, vraiment ! Elle hésita à lui répondre, puis se dit que ce n’était pas une information capitale et qu’elle pouvait bien la lui dévoiler. « Tu ne me retourne pas la question, mais c’est tout de même un moyen pour que je te réponde. J’ai vingt-quatre ans si tu veux tout savoir. » Et toutes ses dents ! Hum… C’est à cet instant que la serveuse apporta leur commande et la jeune femme se jeta immédiatement sur la sienne, sous le regard amusé de sa nouvelle connaissance. Et tandis qu’elle mangeait, il lui sortit de nouveau une réplique qui faillit la faire éclater de rire. Néanmoins elle se retint, car si elle se laissait aller au rire, elle lui cracherait une bonne partie de son muffin au visage et c’était comment dire… dégoûtant, peu sexy et très tue l’amour. Et elle n’avait pas envie de rebuter ce beau brun alors qu’ils venaient tout juste de se rencontrer. Ça aurait vraiment été dommage. Alors elle se retint, termina sa bouchée, puis se permit de rire cette fois. « Tu as vu l’allure que j’ai ? Les gens croiraient surtout que tu m’as séquestré, violé et ensuite sortie du placard ! » Elle continua de rire pendant encore quelques instants, puis petit à petit, reprit son calme. Elle but une petite gorgée de son jus d’orange, puis posa son regard sur Tomey. « Alors dis-moi tu as toujours vécu à Cork ? Ou bien tu viens d’arriver ? A moins que tu ne sois parti et que tu viennes juste de revenir ? » Manière détournée de connaître ses origines tout en apprenant un peu plus de choses sur lui. Néanmoins elle n’espérait pas trop non plus. Si il restait aussi vague qu’il l’avait été jusqu’à présent, ils n’allaient pas aller bien loin. Bon, elle se promettait que si il lui répondait de façon à peu près correcte, elle ferait de même. Sans toutefois lui dévoiler que son meilleur ami était le père des enfants qu’elle portait et la raison qui l’avait poussé à aller à ces réunions. Même si en vérité on l’avait forcé. Il aurait bien le temps d’apprendre tout ça sur elle. Ce n’était pas des choses que l’on dévoilait dès la première rencontre, à moins d’y être forcé ou à moins que l’occasion se présente. Et encore, même comme ça, elle ne dirait probablement rien. Bref, elle se réintéressa à sa crêpe et lui fit sa fête comme elle l’avait fait à son muffin, en attendant une quelconque réponse du brun sexy qui se trouvait face à elle.

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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMer 12 Nov - 11:52



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Cette jeune femme semblait jouer le même jeu de séduction que moi, ce qui rendait les choses très intéressantes. Qui aurait pu penser qu’une réunion merdique de miraculés allait se concrétiser de la sorte, autour d’un bon chocolat viennois ? Comme quoi, tout peut arriver. Bon, sur le coup, je n’avais pas totalement fait exprès de lui faire du rentre dedans ouvertement. Je n’avais même pas réalisé les sous entendus de ma phrase sur ses envies de femme enceinte. Oui, après, j’avais décidé d’en jouer pour m’enfoncer encore un peu plus loin, et avoir l’air maladroit. Et faut croire que mon plan fonctionnait à merveille puisque Kate rentra facilement dans mon jeu. Son clin d’œil était provocateur, et excitant. Au moins, tout cela prouvait bien que je ne la laissais pas indifférente. C’était le point positif des choses. Depuis tous mes problèmes concernant ma vie actuelle, notamment avec l’histoire Cléo/Andy, j’avais repris mes vieilles habitudes de coureurs de jupons et de dragueur. Après tout, je m’étais fait baiser en beauté. Mon meilleur ami se tapait ma fiancée. Et je vrillais totalement, perdant le contrôle complet de mes sentiments. Dans ce café, en compagnie de cette jolie demoiselle, j’étais loin de penser à tout ça. Je profitais de l’instant présent, et du plaisir que celui-ci pouvait me procurer. En même temps, c’est toujours agréable de jouer à un jeu de séduction avec une femme. Et pour être honnête, ça m’avait manqué ! Et dire qu’à la base, je m’étais rangé et assagit pour cette salope. Bref. Je n’avais pas vraiment envie de gâcher ce moment à cause d’elle et de mes pensées. Alors je la chassais définitivement de mon esprit, pour me reconcentrer sur Katerina. « Je le ferais avec plaisir, même. » J’en rajoutais une couche, pour qu’elle comprenne que ce n’était pas que pour blaguer. Derrière tout ça, il y avait du vrai. Et surtout de l’attirance. Cette fille représentait tout ce dont je pouvais apprécier chez une femme. Ben quoi ? J’ai quand même le droit de me rincer l’œil. En toute discrétion, je sais me tenir quand même. Bon, cette fois-ci, il était temps de changer de sujet sinon la discussion pourrait vraiment très vite déraper. Et ça se fait pas au premier rendez-vous, n’est-ce-pas ? J’aime jouer les gentlemans même si je suis loin d’y ressembler. J’ai plutôt les allures et les attitudes d’un bad boy. Mais je savais parfois me montrer attentionné, et romantique. Cette partie de moi est juste en suspens pour le moment. Pour qu’une femme puisse avoir la chance de me voir ainsi, il faudra ramer. Seule Cléo en a eu l’opportunité, mais elle l’a gâchée. Tant pis pour elle, elle s’en mordra les doigts bien plus vite qu’elle ne pense.

Tout comme elle, je jouais avec les mots, pour ne pas être trop précis. Je répondais à chaque fois à ses questions, mais sans rien révéler de trop indiscret sur mon compte. Après tout, nous aurions tout le temps pour se connaitre si nous sommes amenés à nous revoir. D’ailleurs, en avait-elle envie ? C’était la question à se poser. Mais le feeling semblait être naturel entre nous, ce qui présageait une réponse positive de sa part. En tout cas, de mon côté, elle l’était. Mais ma fierté m’empêchera sans doute de lui révéler. Ah, les hommes. Oui, je vous entends le dire... « Tu l’interprètes comme ça t’arrange, hein ! » Ce n’était pas un moyen de savoir son âge, non. Juste une façon d’être poli et courtois, encore une fois. Ou pas. Mais en tout cas, je me pressais pour la taquiner sur le sujet afin de retourner la situation en ma faveur. Toutes les occasions sont bonnes pour insinuer, en quelques sortes, que le rentre dedans vient d’elle en premier lieu. Personne n’y croit vraiment, mais bon, ça me fait plaisir. Vingt-quatre ans. Huit ans d’écart. La différence d’âge n’a jamais été un problème pour moi... d’autant plus que les femmes sont "censées" être plus matures que les hommes. Enfin, c’est une légende ça, mais bon. Quoi qu’il en soit, je me foutais royalement de ces huit années d’écart. Pour moi, elle n’était pas une gamine mais clairement une femme qui me plaisait. Point final. « Bon, ça va, je n’ai pas l’âge d’être ton père, c’est déjà une bonne chose. » Je ne pu m’empêcher de rigoler à ma connerie. C’était une manière de lui faire comprendre que ce n’était pas un problème pour moi. Prendre les choses à la rigolade, se détacher des normalités. C’est ce qu’on faisait depuis tout à l’heure. J’avais eu pour challenge de la faire sourire... et ça avait pourtant mal commencé. A cette réunion, elle avait été froide et sèche. Mais je découvrais désormais une toute autre personne. Une femme qui semblait vouloir croquer la vie à pleine dents, s’amuser, et profiter. C’était tout ce dont j’avais besoin en ce moment. Et alors qu’on partait dans notre délire concernant son appétit démesuré, tous les regards du café se tournèrent vers nous. On rigolait peut être un peu trop pour eux. Non, mais les gens, souriez un peu, on dirait que vous avez enterré toute votre famille... je n’aimais pas trop ce genre de personnes, qui ne décrochent pas un sourire. Il porte toute la tristesse du monde sur leurs épaules, alors que l’évènement le plus traumatisant qu’ils ont du vivre, c’est d’avoir raté leur épisode préféré à la télé de la veille. Bref, j’en dis pas plus sur le sujet. « Tu es consciente qu’on ne parle pas de viol lorsque c’est consentant ? » Et voilà, je ne pouvais pas m’en empêcher. C’était plus fort que moi de jouer, mais en même temps elle avait tendu la perche. Puis, la jeune femme s’empressa de me poser une question afin d’en connaitre plus sur mon compte. Au moins, ça signifiait qu’elle s’intéressait à ma vie, d’une manière ou d’une autre. Ou alors c’est simplement pour faire passer le temps, et pour trouver des sujets de discussion, mais je ne pense pas. « Je suis né à Cork, mais j’ai du m’absenter ces deux dernières années pour des raisons professionnelles. Et je suis de retour en ville depuis une semaine tout juste. » Encore une fois, je restais assez vague. En même temps, je n’allais pas lui dire : "ben en fait j’étais mort pendant deux ans". Oui, non, c’était un peu glauque. Et c’est un peu un sujet sensible pour moi. « Je n’ai jamais eu la chance de te croiser par le passé... est-ce que cela signifie que tu es nouvelle en ville ? Ou alors je suis un homme malchanceux, tout simplement. » Et à vrai dire, c’était le cas. Pire poisseux que moi, tu meurs. Et pourtant, j’avais survécu à la mort.


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petit plus : Condamnée à cause d'une tumeur au cerveau, elle a finalement survécu, c'est une "miraculée" || Son fiancé l'a quitté quand il a su qu'elle était malade et qu'il ne lui restait plus que quelques mois à vivre || Ne souhaitant pas quitter cette terre sans avoir donné la vie, elle a demandé à son meilleur ami de lui faire un enfant après qu'elle eut appris qu'elle ne mourrait pas tout de suite || Ses médecins lui avaient interdit de tomber enceinte de peur qu'une grossesse ait un impact sur sa santé fragile, mais elle n'en a fait qu'à sa tête et ne les a pas écouté, elle est donc désormais enceinte de jumeaux || Elle a peur de sortir dehors seule la nuit, tout simplement parce qu'elle a peur du noir...
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMer 12 Nov - 14:29


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Auparavant, Kate n’était pas comme ça. Enfin, elle aimait bien plaire aux hommes, certes, on ne va pas se mentir là-dessus. Elle aimait se faire belle avant de sortir, elle aimait savoir qu’on la regardait lorsqu’elle arrivait. Mais jamais elle n’aurait osé se montrer aussi entreprenante avec une personne du sexe opposé. Seulement, depuis sa tumeur, plus rien ne lui faisait peur. Elle osait sans même se poser de questions, comme si c’était la chose la plus naturelle du monde. De toute façon, pourquoi se priver alors que le beau brun qui se trouvait en face d’elle se montrait d’autant plus dragueur ? Il semblait apprécier cet échange tout autant qu’elle, et ils avaient fini par rentrer dans une espèce de petit jeu ou chacun semblait se montrer un peu plus entreprenant à chaque nouvelle parole. Dans quoi s’engageait-elle ? Elle n’en avait tout simplement aucune idée. Elle aurait dû se montrer plus méfiante que ça, se poser plus de questions. Après tout, Hayden aussi avait été comme ça à leurs débuts. Il l’avait même été durant tout le temps qu’avait duré leur relation. Charmeur, glissant quelques sous-entendus çà et là, parvenant à la faire rire. Elle avait craqué en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, d’autant plus qu’on ne pouvait clairement pas cracher sur son physique qui était des plus avantageux. Mais voilà, leur fin avait été bien plus tragique et il l’avait quitté sans même se retourner, sans même dire au revoir. Il était juste parti comme ça. Pouf, envolé, du jour au lendemain, la laissant seule sur le lit qu’ils avaient longtemps partagé, des larmes pleins les yeux et la joue brûlante de la gifle qu’elle avait reçu. Et elle gardait encore un mauvais souvenir de cette relation, de cette rupture. Elle disait avoir oublié, avoir tourné la page et, même si dans un sens ce n’était pas tout à fait faux, au plus profond d’elle-même, son cœur pleurait encore la perte de l’être aimé. Alors pourquoi ne se montrait-elle pas plus prudente ? Pourquoi ne se protégeait-elle pas de cet homme qui semblait bien décidé à la draguer jusqu’à ce qu’il soit temps pour eux de se séparer ? Elle n’en avait aucune idée. Elle voulait juste oublier, passer du bon temps, rire, être heureuse. Elle voulait juste pouvoir encore une fois se sentir désirée, malgré les transformations non négligeables que son corps avait subies ces derniers mois. Car oui, cela ne semblait pas gêner le brun et elle lui était reconnaissante de ne pas la dévisager. De plus, il lui plaisait. C’était stupide à dire, elle le connaissait depuis quoi ? Une heure tout au plus ? Pourtant c’était indéniable, il y avait quelque chose chez lui qui l’intriguait, qui l’attirait, la forçant à vouloir jouer encore, à vouloir en savoir plus sur son compte, cet étranger sorti de nulle part qui lui aussi avait traversé une épreuve similaire à la sienne. Cet étranger qui pourrait la comprendre… Entre eux ils n’y avaient pas d’instants embarrassants, pas de blancs, ils parlaient comme s’ils s’étaient toujours connus. Alors, lorsqu’il en rajouta une couche sur le fait de venir combler ses envies, elle ne put que sourire malicieusement, glissant une main dans ses cheveux, et murmurer : « Parfait… »

Maintenant qu’elle lui avait dévoilé son âge, allait-il prendre peur ? Enfin, prendre peur, c’était un bien grand mot. Mais ils avaient tout de même huit ans d’écart. Certes, ce n’était pas le bout du monde, mais tout de même. A son âge il aurait dû être marié, en train de fonder une famille… Le bon stéréotype du gars avec une femme, des enfants, une belle maison avec une clôture blanche et un chien. Comme dans les films quoi. Sauf qu’elle n’était pas dans un film, elle était dans la réalité et cet homme n’avait rien de ce qu’elle venait de décrire. Au lieu d’avoir tout ce qu’elle avait dépeint, il était tranquillement assis dans un café en train de séduire ce qu’on pouvait appeler une gamine. Car oui, disons-le franchement, à ses yeux elle devait passer pour une gamine. Elle n’avait que vingt-quatre ans, elle manquait encore terriblement d’expérience. Bien que sa maladie l’ait considérablement endurcie et fait grandir. Il n’empêche, s’il avait pris ses jambes à son cou, là, tout de suite, elle n’aurait pas étonnée. Pourtant il n’en fit rien. Il resta tranquillement assis, à sourire, et lui dit sur le ton de la plaisanterie qu’il n’avait pas l’âge d’être son père et que c’était tant mieux. En effet, car elle ne se serait certainement pas intéressée à un homme de l’âge de son père, à moins que celui-ci paraisse au moins dix ans de moins et soit véritablement à tomber par terre. Et même comme ça… « Encore heureux. Ça aurait été vraiment bizarre sinon. » Elle leva les yeux au ciel et but une gorgée de son jus d’orange, toujours à l’écoute de ce qu’il avait à dire. Et alors qu’elle pensait qu’ils avaient retrouvé un minimum de sérieux et qu’ils avaient laissé de côté la partie « draguons-nous », il remit ça sur le tapis. Haussant un sourcil, la jeune femme esquissa un sourire. Ce n’est pas du viol lorsque c’est consentant, hein ? Ben voyons !  « Qui a dit que ça l’était ? Ce n’est pas parce que tu es sexy que toutes les filles rêveraient de coucher avec toi ! » Bon alors là, clairement, plus explicite, tu meurs. Pourquoi avait-elle dit ça au fait ? Non mais… Quelle nouille ! Heureusement, ils enchaînèrent bien vite sur un autre sujet, ce à quoi il répondit de manière toujours aussi évasive. Cela l’agaçait un peu, mais le fait qu’il parle de raisons professionnelles était un bon moyen pour soutirer encore un peu plus d’informations sur lui. « Ah oui ? Dans ce cas, quelle est ta profession ? » Non, elle ne venait pas du tout de mettre inconsciemment les deux pieds dans le plat… Idiote. « Hum, tu dois être malchanceux. » Car elle était loin d’être nouvelle. Si Kate n’était pas née ici, elle y avait passé déjà passé presque la moitié de sa vie, puisqu’elle était arrivée à Cork lorsqu’elle avait treize ans. A cette époque, la gamine qu’elle était rechignait à venir vivre ici, préférant rester en République Dominicaine. En même temps, qui aurait voulu quitter cette île de rêve ? Elle adorait vivre là-bas, c’était son paradis à elle. Mais voilà, ses parents avaient souhaité déménager et elle avait donc été obligée de suivre sans avoir son mot à dire. Aujourd’hui, elle ne regrettait pas. Si elle était restée là-bas, jamais elle n’aurait rencontré ses deux meilleurs amis, Nate et Lou, et ça aurait été bien dommage. « Je suis ici depuis mes treize ans. Mais bon, avec nos huit ans d’écart, ce n’est pas vraiment étonnant que tu ne m’aies jamais croisé auparavant. » Oui parce que bon, lorsqu’elle avait treize ans, il en avait vingt-et-un alors… A moins d’être un pédophile, il devait certainement avoir d’autres choses à faire que de s’intéresser à toutes les gamines qu’il croisait dans la rue. Ou tout du moins elle l’espérait, sinon elle pouvait vraiment prendre peur et se sauver le plus rapidement possible.

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Tomey O'Connor
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âge : trente-deux ans.
statut : fiancé à l'époque, mais surement plus à l'heure actuelle.
enfant(s) : une petite fille, qu'il ne connait pas et dont il ignore totalement l'existence.
occupation : militaire en retraite anticipée, maintenant garagiste.
petit plus : a été présumé mort d'une explosion alors qu'il était en mission, et a fait six mois de coma.
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMer 12 Nov - 19:13



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Vous savez, l’attirance et l’attraction de deux personnes ne se contrôlent pas. Je crois que scientifiquement, ça ne se fait pas. Enfin, je me comprends. Je n’ai pas fait d’études sur le sujet, mais c’est des sentiments qu’on ne peut pas maitriser. Qu’on soit marié, heureux en ménage et fou amoureux, si une personne nous attire physiquement, on ne peut rien y faire. C’est comme ça, et pas autrement. L’être humain a été créé de la sorte. La tentation est omniprésente. A vous de choisir si oui ou non, vous souhaitez y succomber. Bref, on ne va pas faire une dissertation sur le sujet, hein, mais vous voyez où je veux en venir ? Bon, non, d’accord, tant pis ! En tout cas, l’attirance se faisait ressentir entre nous deux depuis le début de notre rencontre. Comme si les choses s’étaient accélérées, sans qu’on puisse le contrôler. Une heure seulement auparavant, nous ne nous connaissions pas encore. Comme quoi la vie peut encore nous réserver son lot de surprises. Il faut savoir en profiter pleinement, sans se prendre la tête. Et sans penser aux conséquences. La vie est trop courte pour perdre du temps inutilement. Et je suis bien placé pour en parler. Dans tous les cas, je ne pouvais m’empêcher de dévorer du regard la jeune femme. Elle avait ce drôle de pouvoir attractif sur moi, sur lequel je n’arrivais pas à mettre de mots. C’était inexplicable, comme si un lien nous unissait sans qu’on le sache. Elle me plaisait, c’était sûr. Et j’étais impatient de connaitre la tournure que notre relation naissante allait prendre. Peut être allions-nous y mettre un terme à la fin de ce café ? Ou peut être allions-nous décider de se revoir, une prochaine fois ? Telle est la question mes petits.

Oui, j’avais voulu ironiser la situation. Bien sur que je n’avais pas l’âge de son père, encore heureux sinon ça aurait rendu les choses légèrement glauques, et perverses. Et puis, nous n’avions tout de même pas vingt ans d’écart. Bon, elle aurait eu douze ans, faut pas pousser quand même. Je ne suis pas pédophile sur les bords. Les femmes, les mûres, les vraies... je préfère. Et bizarrement, la discussion bascula une nouvelle fois dans le côté séduction des choses. A croire qu’on ne peut pas s’en passer. C’est un sujet qui nous brûle les lèvres, et le corps tout entier. Mais si je ne peux pas m’empêcher, c’est de sa faute. Elle me déstabilise, de la meilleure des manières. Alors comme ça, je suis sexy ? Bon, c’était déjà un bon point que je m’empressais de relever dans un coin de ma tête. Elle ne l’avait pas avoué explicitement, mais presque. Comme quoi, nous étions réellement sur la même longueur d’onde. Si cette même situation s’était déroulée dans ma jeunesse mouvementée d’homme viril, je crois que je l’aurais ramené chez moi, pour la soirée. Enfin, heureusement, j’ai muri et même si j’ai gardé mes attitudes de séducteur, je sais faire les choses correctement. Enfin, je suis un homme maintenant, pas un jeune garçon sans maturité. Les temps changent, encore heureux. « Je ne suis pas forcément intéressée par toutes les filles tu sais... » Bon, c’était un moyen détourné de lui dire que je m’intéressais à elle, à cet instant précis. Et que c’était sa réponse qui était importante, pas celle des autres. En tout cas, maintenant, elle savait et connaissait ma position. Je n’avais pas pu être plus explicite. Enfin si, j’aurais pu carrément lui dire qu’elle me plaisait, directement, cash. Mais il faut quand même savoir mettre les formes. C’est une femme, pas un jouet tout de même. Bon, cette fois-ci, la discussion semblait réellement devenir sérieuse. Pour une fois. Pas certain que ça dure très longtemps mais bon... Et merde, elle me questionna sur mon métier. Bon en même temps j’avais tendu la perche avec mes conneries. En prétextant des raisons professionnelles, qui l’étaient mais pas totalement. Bref. De toute façon, je n’avais rien à cacher. « J’étais militaire, mais je suis maintenant à la retraite. Enfin, je me suis reconverti en garagiste du coup. » Retraite anticipée de l’armée. « Tu vois je t’avais dit que je commençais à me faire vieux. » Je préférais ressortir une blague, pour pas que Kate continue à poser des questions sur le sujet. Je ne voulais pas qu’elle devienne trop insistante. Si c’était le cas, je ne sais pas vraiment comment je réagirais. Il est possible que je puisse me braquer... donc, attention à elle. « Enfin, voilà, du coup, j’ai pas mal été en déplacement à cause de mes différentes missions. » J’essayais de développer un peu ma réponse, pour que rien ne paraisse suspect. Plus on en dit, mieux c’est non ? Et ce que je venais de dire était vrai. Forcément, ma curiosité me poussa à lui retourner la question. Cette fois, je le pouvais, ça n’avait rien d’impoli. « Et toi, que fais-tu de beau dans la vie ? » Question banale, mais qui pourrait m’en dire plus à son sujet. C’est un peu les formalités à savoir en premier lieu... avant de rentrer dans les détails, je veux dire. La jeune femme confirma alors ma malchance. Tu vois, je vous l’avais dit. Elle est à Cork depuis ses treize ans, ce qui fait déjà pas mal d’années. Bon, d’accord, je n’avais jamais eu la chance de croiser son chemin. Mais l’important était que ça arrive un jour ou l’autre, non ? Et justement, ce jour était aujourd’hui. « Et dire que si nous n’avions pas fait acte de présence à cette réunion débile, nous serions pas là. » Comme quoi ces réunions n’étaient pas aussi inutiles que je le pensais. Cela relançait le sujet par rapport à ça, mais ce n’était même pas volontaire de ma part. C’était juste pour dire qu’on avait eu de la chance de se croiser... que le hasard fait parfois bien les choses. Pour une fois.


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Katerina Wilkerson
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âge : 24 ans
statut : Célibataire
enfant(s) : Deux bouts de choux en cours de route ♥ (28 semaines)
occupation : Ancienne étudiante en psychologie, aujourd'hui elle a tout arrêté à cause de sa tumeur et de sa grossesse.
petit plus : Condamnée à cause d'une tumeur au cerveau, elle a finalement survécu, c'est une "miraculée" || Son fiancé l'a quitté quand il a su qu'elle était malade et qu'il ne lui restait plus que quelques mois à vivre || Ne souhaitant pas quitter cette terre sans avoir donné la vie, elle a demandé à son meilleur ami de lui faire un enfant après qu'elle eut appris qu'elle ne mourrait pas tout de suite || Ses médecins lui avaient interdit de tomber enceinte de peur qu'une grossesse ait un impact sur sa santé fragile, mais elle n'en a fait qu'à sa tête et ne les a pas écouté, elle est donc désormais enceinte de jumeaux || Elle a peur de sortir dehors seule la nuit, tout simplement parce qu'elle a peur du noir...
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMer 12 Nov - 23:30


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Et voilà maintenant qu’il lui disait qu’il n’était pas intéressé par toutes les filles… Si elle faisait preuve de peu de tact dans la sélection de ses mots, lui savait user des sous-entendus, bien que dans ce cas, le message était parfaitement clair et la jeune femme le saisit immédiatement. Il aurait eu un message clignotant au-dessus de la tête avec écrit dessus « Tu me plais » que ça aurait été tout aussi clair. Et cette pensée la fit sourire un bref instant. Elle aimait cette idée, savoir qu’elle n’était pas toute seule à se faire des films, savoir qu’elle lui plaisait autant qu’il lui plaisait. C’est étrange cette attirance soudaine que l’on peut éprouver pour une personne en particulier alors que quelques heures auparavant elle nous était totalement inconnue. C’était la première fois que cela arrivait à la jeune femme et elle était assez déstabilisée. Elle avait déjà trouvé des hommes attirants et avait eu l’envie de passer la nuit avec eux, ce n’était pas nouveau. Mais ressentir telle attirance en si peu de temps… Non, c’était vraiment nouveau pour elle et elle ne savait pas vraiment comment agir, de peur de passer pour une idiote ou une gamine. Alors elle laissait faire son instinct, répondant ainsi au feeling. Elle ne réfléchissait pas, sinon elle savait qu’elle se serait posé trop de questions. « Je vois, et tu dragues seulement les jeunes brunes aux yeux marrons ou bien tu tapes dans d’autres catégories ? » Elle lui fit un sourire charmeur et provocateur à la fois. Elle allait bien plus loin que ce qu’elle aurait pu imaginer, mais ce petit jeu lui plaisait, elle y prenait goût. Elle avait envie de l’embêter un peu, de savoir jusqu’où elle pouvait aller comme ça. Mais ils abordèrent un sujet plus sérieux, et elle perdit son petit air charmeur pour se concentrer sur ce qu’il lui disait. Alors comme ça elle avait affaire à un ancien militaire, hein ? Elle faillit pouffer de rire lorsqu’il lui dit qu’il était retraité, l’imaginant bien en petit vieux avec des cheveux gris, mais elle se retint. Là elle serait vraiment passée pour une gamine et elle n’avait pas envie d’être perçue de la sorte par le beau brun. Ça aurait ruiné toutes ses chances de le revoir une prochaine fois. Enfin, encore fallait-il que lui désire la revoir… « Un ancien militaire devenu garagiste… Ce n’est pas commun, mais bon ! Et oui en effet, tu commences à te faire vieux papy. Fais attention, tu pourrais perdre ton dentier ou tes lunettes, ça arrive souvent à cet âge. » Elle sourit, attendant qu’il en dévoile un peu plus, mais comme toutes les fois précédentes, il resta assez vague. Elle avait noté ce léger changement de comportement lorsqu’elle avait abordé sa profession. Après tout elle avait fait des études de psychologies, elle savait étudier les autres êtres humains. Elle était même plutôt douée pour ça. Et son observation lui disait qu’il ne valait mieux pas continuer sur cette pente-là pour le moment si elle ne voulait pas mettre les pieds où il ne fallait pas. De toute façon, il lui retourna la question avant même qu’elle ait pu ajouter quoi que ce soit. Ce qu’elle elle faisait… La réponse était toute simple en soi : elle ne faisait plus rien du tout. Il fut un temps où elle étudiait la psychologie, dans le but de devenir psychologue bien entendu, mais elle avait arrêté. Finalement, ce n’était pas elle qui se trouvait derrière le bureau, mais plutôt devant, puisqu’elle avait déjà été contrainte de consulter après sa maladie. Mais elle n’y avait pas mis les pieds bien longtemps. Trois ou quatre séances tout au plus. Ensuite elle avait été gavée et avait arrêté. Voilà pourquoi sa mère l’avait ensuite obligée à se rendre à ces fichues réunions ! Ce n’était pas mieux que le psy, mais au moins là-bas, les gens ne l’analysaient pas sous toutes ses coutures. Certes, ils la dévisageaient, mais bon… Alors oui, elle avait étudié pendant un temps, mais sa tumeur l’avait contrainte à arrêter. A quoi bon continuer lorsqu’on est condamnée de toute façon ? Elle avait préféré profiter du peu de vie qu’il lui restait plutôt que de s’embêter à suivre des cours. Finalement, elle avait survécu, mais elle n’avait pas repris, car elle était rapidement tombée enceinte. Aujourd’hui elle ne faisait plus rien, ce qui l’embêtait parfois puisqu’elle avait cette sensation presque étouffante de se sentir totalement inutile. Elle essayait de la faire taire, mais il n’était pas rare qu’elle revienne pour la tourmenter. Baissant son regard sur son ventre rebondi, elle répondit : « Et bien pour le moment je ne fais rien, je suis totalement inutile à la société. Enfin non, ce n'est pas tout à fait exact, je fais du baby-sitting de temps en temps. J'aime bien m'occuper des enfants. Mais j’étais étudiante en psychologie, avant que… » Elle s’interrompit, ne souhaitant pas s’engager sur le terrain miné que représentait sa tumeur. Elle ne voulait pas avoir à lui dire « eh oui mon vieux, tu t’intéresses à une fille mais celle-ci à de fortes chances de mourir prochainement, génial non ?! » Après tout c’est vrai, ses médecins étaient incapables de savoir quand sa tumeur pourrait revenir. Car il y avait de fortes chances pour qu’elle revienne, on ne le lui avait pas caché. Mais sa tumeur n’était pas le seul facteur de risques. Sa grossesse l’étant d’autant plus dans l’immédiat, du fait de sa santé encore bien fragile. Mais elle n’avait pas envie de penser à ça maintenant, alors elle chassa bien rapidement ses pensées de son esprit. « Bref, j’ai fait de la psychologie. J’aimais étudier le comportement des gens, c’était intéressant et tellement enrichissant. » Durant quelques secondes elle fut nostalgique, puis elle se reprit. Oui, il avait raison de dire que sans ces réunions qu’ils détestaient autant tous les deux, ils ne seraient jamais tombés l’un sur l’autre. C’était vrai. « Hum, probablement la seule chose bénéfique que m’aura apporté ces réunions… » Elle haussa vaguement les épaules, puis piocha un des cookies qui se trouvait dans l’assiette devant elle, croquant dedans à pleines dents, comme elle croquait dans la vie à présent.

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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyJeu 13 Nov - 17:36



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Et le jeu continuait, encore et encore. La jeune femme semblait vraiment vouloir se renseigner sur mon compte. Elle me demandait alors si je draguais seulement les jeunes brunes aux yeux marron, autrement dit elle-même. « Je drague seulement les filles qui me plaisent. Avec moi, c’est au feeling que ça marche. » Il ne fallait pas non plus qu’elle croit que je draguais tout ce qui bougeait. Ou presque. Non, avec moi, comme je l’ai dit, c’est au feeling. Les premiers instants avec la personne sont importants. Soit ça passe, soit ça casse. En tout cas, cette fois-ci, je venais de lui avouer concrètement qu’elle me plaisait. Je passais à l’étape suivante. « Et puis, tu sais, je ne suis pas du genre à être trop entreprenant si je vois que ce n’est pas réciproque. » Je lui fis alors un clin d’œil. Et oui, j’avais compris son petit jeu. Elle n’était pas clairement innocente non plus sur le coup et je tenais tout de même à le signaler. Comme quoi il n’y a pas que les hommes qui sont séducteurs... c’est bon à savoir. En tout cas, j’aime les femmes dans son genre. Les femmes qui n’ont pas froid aux yeux, et qui prennent un peu les devants. Donc son attitude du moment me plaisait fortement, oui, je l’admettais. Finalement, nous reprenions notre sérieux pour parler de nos métiers respectifs. Et oui, militaire à la retraite reconverti en garagiste. J’ai toujours été très manuel, et passionné de la mécanique depuis tout petit. Alors forcément, quand j’ai aperçu cette annonce dans ce garage, je n’ai pas hésité. Bref, voilà comment ma reconversion avait été aussi rapide. Ce n’était pas plus mal parce que je n’aurais pas supporté de ne rien faire de mes journées. « Et oui, bientôt, je ne serais plus qu’un vieux croulant inintéressant. » Et pas sexy du tout. J’avais eu du mal à accepter la trentaine, alors merde... valait mieux ne pas y penser. C’était désormais à son tour de répondre à la question. Sa réponse restait inachevée, en suspens. Je restais pendu à ses lèvres, impatient de connaitre la suite de ses paroles. Mais rien. Un silence légèrement pesant s’installa pendant quelques secondes. Puis elle enchaina, sans prendre le soin de continuer sa phrase. C’était à priori un sujet sensible pour elle, et je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie. Tant pis. J’étais mal placé pour lui faire sortir les vers du nez, alors que moi-même je restais volontairement vague dans mes propos. Encore un point en commun. Et puis de toute façon, j’en apprendrais plus sur elle le moment venu. Quand elle se sentira assez en confiance, et prête pour se confier à moi. Ce n’est pas plus mal qu’un certain mystère puisse planer entre nous. Ne pas tout découvrir tout de suite. Laisser le temps de faire connaissance, par étape. Elle était étudiante, donc. En psychologie. Après tout, j’aurais du me douter qu’à son âge, il y a des chances qu’elle soit encore sur les bancs des études. En tout cas, elle semblait avoir arrêté pour une raison bien particulière. « Avec la grossesse, ce n’est pas plus mal que tu puisses prendre du temps pour toi. » Oui, je tentais de positiver les choses. D’atténuer ce mal être qui avait pris part de la demoiselle. Je ne voulais pas qu’elle se sente mal, au contraire. Je souhaitais que Kate soit en confiance à mes côtés, naturelle, et souriante. Volontairement, je ne lui posais donc pas plus de questions sur le sujet. C’était très bien comme ça pour le moment. « Et alors, comme ça, en si peu de temps, qu’est-ce que tu peux dire de moi ? » La jeune femme aimait étudier les comportements des gens. Et j’étais plutôt intrigué de savoir ce qu’elle pensait de moi... c’était un moyen détourné de savoir si je lui faisais bonne impression, déjà. Et si elle arrivait à me comprendre, et à lire en moi. J’ai toujours été un homme plutôt mystérieux... mais quelque chose me disait que cette jeune femme avait beaucoup de choses en commun avec moi. Peut être était-elle bien placée pour me comprendre, qui sait ? Après tout, elle avait sans doute vécu une expérience similaire à la mienne. Ce n’est pas pour rien qu’elle se trouvait à cette réunion de miraculés. « Je suis curieux de savoir ce que tu penses. » Je venais d’engager un jeu de devinettes. Lui laisser l’occasion de tenter une analyse de mon comportement, de ma personnalité. Honnêtement, je trouvais ça plutôt marrant. Une autre façon de faire connaissance. Une manière originale et amusante. Au moins, comme ça, on ne faisait pas comme tout le monde. On se démarquait, et ce n’était pas plus mal. A elle de se prêter au jeu, et de se risquer à dévoiler ses pensées sur mon compte. « Et puis, comme ça, je saurais si tu es performante dans le domaine. » Les autres domaines viendront après, si vous voyez ce que je veux dire. Euh, non, je m’égare un peu là. Bref. En attendant sa réponse, je pris le soin de boire une gorgée de mon chocolat viennois tout en regardant la jeune femme du coin de l’œil. Effectivement, c’était bien la seule chose positive de ces stupides réunions. Tout compte fait, j’avais eu raison de faire l’effort d’y aller. Sinon j’aurais loupé le rayon de soleil de ma journée. « J’ai failli ne pas me pointer à cette réunion d’ailleurs... Je pense que je l’aurais regretté. En tout cas, si j’ai pu égayer ton après-midi, j’en suis ravi. La prochaine fois, tu m’appelles. » La prochaine fois. Et oui, cela voulait tout dire. Bien sur que je souhaitais qu’il y ait une prochaine fois avec elle. Passer du temps en sa compagnie, ne pas se prendre la tête, apprendre à la connaitre. « Enfin si tu veux, bien sur. » C’était encore une fois un sous entendu pour savoir si elle avait également envie d’une prochaine fois. Au moins, après ça, les choses seraient définitivement claires entre nous. Même si, pour le moment, ce n’était qu’un simple jeu de séduction entre deux personnes qui s’attirent mutuellement. L’avenir nous dira comment cela pourra évoluer.

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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyJeu 13 Nov - 23:30


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Voilà, c’était dit. Il venait de le lui avouer ouvertement, elle lui plaisait. Ou alors elle se faisait totalement des films quant au fait qu’il la draguait, mais elle en doutait fortement. Elle savait reconnaître le comportement d’un homme lorsqu’il draguait une femme et il n’y avait aucun doute sur le fait que c’était ce qu’était en train de faire Tomey. Elle lui plaisait… Ce n’était donc pas seulement son imagination. Tant mieux, ça arrangeait les choses, puisqu’il était clair que ce sentiment était partagé. Lui aussi lui plaisait, mais elle n’avait pas besoin de mettre de mots là-dessus pour qu’il s’en rende compte, elle était suffisamment explicite dans ses paroles. « Il faut croire que le feeling est présent alors. » Elle esquissa un sourire, puis ne put s’empêcher de rougir légèrement face à ses paroles suivantes. Touchée. Comme elle l’avait prédit, il avait lui-même remarqué qu’elle était loin d’agir en toute innocence et qu’elle n’était pas insensible au charme qu’il dégageait. Car oui, autant le dire, cet homme était charismatique, que ça soit dans sa façon de s’exprimer ou bien sa façon d’être. Haussant simplement les épaules, elle prit son air le plus innocent possible. « Hum, c’est donc que ça doit l’être… » A son tour de lui adresser un clin d’œil, ce qui la fit sourire. Eh oui, il avait su la percer à jour, mais il faut dire que ça n’était pas bien compliqué vu sa manière d’agir. Elle était entreprenante, chose qui souvent était rare chez une femme. Mais sa tumeur lui avait fait comprendre qu’il ne fallait pas perdre de temps en choses futiles et qu’il fallait aller directement droit au but, ce qu’elle faisait désormais. Elle ne passait plus par quatre chemins, ne se posait plus une tonne de questions. Elle se contentait de foncer et de voir ce que ça pouvait donner. C’était un peu du « ça passe ou ça casse ». En l’occurrence ici, ça passait plutôt bien et elle était heureuse de le constater.

« Oh, je pense que tu as encore pas mal de marge avant de devenir un vieux croulant inintéressant. Tu n’as pas encore de cheveux blancs, c’est déjà pas mal ! » Quoi que… Elle n’avait pas été vérifier, si ça se trouve il en avait. Mais pour savoir ça, il faudrait qu’elle soit déjà bien plus intime avec lui. Hum, l’idée en soit lui plaisait, mais elle la chassa rapidement de son esprit. Il ne fallait pas qu’elle se laisse aller à ce genre de pensées maintenant, surtout alors que ses hormones la titillaient pas mal. Tss… Il sembla comme pendu à ses lèvres lorsqu’elle prit la parole à son tour, mais elle n’alla pas plus loin dans ses paroles. Cela ne le concernait pas, comme elle n’était pas concernée par son histoire à lui. Du moins, pour le moment elle estimait qu’il n’avait pas à le savoir. Alors elle continua comme si de rien n’était, lui disant qu’elle faisait du baby-sitting de temps en temps. Pour le moment, elle gardait deux jeunes enfants. Des enfants appartenant à la même famille. Noah et Cora. Deux véritables amours. La jeune femme prenait toujours autant de plaisir à aller les garder lorsque leurs mères s’absentaient, même si en ce moment c’était de plus en plus compliqué pour elle à cause de sa grossesse. En effet, elle se fatiguait assez rapidement et n’était pas toujours opérationnelle pour s’occuper d’un enfant en bas âge. Enfin, pour le moment ça allait encore un peu, mais elle ne pourrait plus continuer bien longtemps, elle en était sûre. « Moui, même si parfois je trouve que j’ai trop de temps pour moi justement… Il n’est pas rare que je m’ennuie, et comme je n’ai pas beaucoup de distraction. Le père des bébés travaille, et ma colloc’, qui est aussi ma meilleure amie, est toujours étudiante, alors… » Elle avait tout juste fini sa phrase qu’elle se rendit compte qu’elle venait de laisser échapper une information sur elle. Et celle-ci n’était pas des moindres. En effet, elle venait de lui dévoiler qu’elle ne vivait pas avec un homme, mais qu’elle était juste en collocation avec sa meilleure amie. Merde ! Bon, de toute façon il aurait bien fini par l’apprendre… Elle grignotait tranquillement un nouveau cookie lorsqu’il lui demanda ce qu’elle pensait de lui. Pardon ? Elle releva la tête et le dévisagea. Non, ce n’était pas une bonne idée. « Je ne suis pas sûre que… » Elle s’interrompit, ne sachant pas vraiment quelle excuse donner pour pouvoir se défiler. Et puis, il avait l’air tellement emballé. Elle poussa un léger soupire et l’observa quelques minutes. « D’un point de vue purement médical, je vois un homme qui a vécu pas mal de choses négatives ces derniers temps. Certes, ce n’est pas spécialement compliqué à deviner lorsqu’on sait l’endroit où l’on s’est croisés mais... C’est plus profond, il n’y a pas que ça. Tu es blessé au plus profond de ton âme. Pourquoi ? Je n’en sais rien, je ne devine pas ces choses-là, et cela ne me concerne pas. De même, je vois bien que tu as vécu quelque chose de traumatisant, ayant un lien avec ton ancien métier. Il suffit de voir la façon dont tu agis lorsque tu en parles. Mais comme je l’ai dit, ça aussi ça ne me concerne pas, je ne vais donc pas m’étendre là-dessus. En surface tu sembles être un homme dragueur, joueur, comme tu viens de me le démontrer. Cela peut être dû à plusieurs facteurs, mais je ne vais pas te les citer, tu risquerais de t’endormir avant même que j’ai commencé à énumérer le second. Néanmoins, malgré ces airs que tu te donnes, je suis persuadé que sous cette carapace se trouve un homme attentionné, charmant, protecteur et gentil. Pas que tu ne sois pas déjà gentil et charmant mais… Bref, je me comprends. » Elle haussa vaguement les épaules et marqua une courte pause avant de reprendre. « Enfin bon, nous ne sommes pas dans un cabinet, je ne suis pas ta psy, je vais donc m’arrêter là, sinon ça risquerait de devenir flippant et franchement bizarre. » Portant une de ses mains à sa bouche, elle se mordilla doucement le bout des ongles, puis sourit en l’entendant dire que la prochaine fois qu’elle devait se rendre à une réunion, elle n’avait qu’à l’appeler. Alors comme ça il souhaitait la revoir… Intéressant. « Pour ça il serait plus simple que j’ai ton numéro, tu ne crois pas ? » Sa manière à elle d’accepter, de lui faire comprendre qu’en effet, elle avait envie de passer un autre bon moment en sa compagnie. Et même d’autres bons moments. Au pluriel. Prenant les devants, elle sortit un stylo de son sac à main, attrapa l’une des serviettes qui traînait sur la table, puis inscrivit son numéro de téléphone dessus. Elle la fit ensuite glisser jusqu’à Tomey, tout en lui faisant un nouveau clin d’œil. « Appelle-moi. »

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Tomey O'Connor
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âge : trente-deux ans.
statut : fiancé à l'époque, mais surement plus à l'heure actuelle.
enfant(s) : une petite fille, qu'il ne connait pas et dont il ignore totalement l'existence.
occupation : militaire en retraite anticipée, maintenant garagiste.
petit plus : a été présumé mort d'une explosion alors qu'il était en mission, et a fait six mois de coma.
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyDim 16 Nov - 23:26



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La jeune femme ressentait la même chose que moi. Oui, le feeling était bel et bien présent. Nous étions sur la même longueur d’onde, et nos paroles respectives confirmaient simplement nos pensées mutuelles. Cette sensation était tout de même bizarre comme si notre complicité sonnait comme une évidence. Comme si un seul regard suffisait pour qu’on se comprenne. J’avais l’impression de connaitre cette femme depuis toujours. Et bien que ça ne soit pas si désagréable que ça, c’était tout de même légèrement déstabilisant. Comme si nos destins étaient liés depuis toujours. Comme si nous étions faits pour nous entendre, et nous rencontrer. C’était peut être trop tôt pour dire des choses pareilles, mais en tout cas j’étais impatient de voir comment tout ça pourrait évoluer. Une chose est sûre : cette femme me plait, m’intéresse, et j’ai envie de passer du temps avec elle. Cela faisait déjà trois bons points en sa faveur, non ? Le reste était à voir, et à venir.

Meilleure amie. Coloc. Bon, d’accord, c’était déjà un bon point. Elle ne partageait pas son appartement avec le père des bébés. Peut être qu’ils n’étaient plus ensemble, après tout. Ou peut être pas. En fait, je n’en savais rien. Dans tous les cas, elle ne vivait pas avec un homme. Je pris soin de mémoriser cette information importante dans un coin de ma tête. C’était bon à savoir pour la suite des choses. « Je comprends tout à fait ce que tu ressens. Moi-même, je ne supporte pas de ne rien faire, et de rester inactif trop longtemps. Mais parfois, ça ne fait quand même pas de mal, et il faut en profiter. Et puis c’est pour la bonne cause. » Je fis un signe de tête en direction de son ventre arrondi. « C’est ces deux là qui seront contents. » Oui, se poser de temps en temps n’était pas désagréable. Pour faire le point sur notre vie, faire une pause, reprendre son souffle. Mais, en effet, à la longue, c’était sans doute barbant. Et puis, c’est souvent quand on ne fait rien qu’on se met à penser et à se remémorer certains souvenirs... ou certaines douleurs du passé. Et ce n’est pas toujours positif pour le moral. Bref, il fallait qu’elle soit patiente. Tout irait sans doute mieux après son accouchement. Ou pas. En tout cas, elle serait bien occupée avec ses deux petits bouts. Elle n’aurait sans doute plus le temps de souffler. Autant profiter pendant qu’il en est encore temps. Oui, je lui avais demandé ce qu’elle pensait de moi. Plutôt bizarre comme question, je vous l’accorde. Mais c’était un autre moyen pour moi d’en savoir plus sur son avis me concernant. J’écoutais alors attentivement son analyse, prenant le jeu très au sérieux. Elle avait totalement raison sur la première partie de son analyse. Oui, j’étais blessé au plus profond de moi-même. Pour beaucoup de choses, d’ailleurs. Ma vie, ces derniers temps, était devenue un véritable bordel, qui n’avait ni queue ni tête. Trop d’émotions à vivre d’un coup. Trop de choses à encaisser. Trop de douleur à accumuler. Ce n’était clairement pas facile pour moi... mais je ne voulais pas me laisser sombrer plus bas que terre. Depuis toujours, je suis un battant et j’ai appris à avancer, quoi qu’il puisse arriver. J’encaisse les coups l’un après l’autre, tout en continuant de garder la tête haute. « Le temps nous révèlera si tu as raison, ou non. » Je ne voulais pas acquiescer sa réponse. Après tout, elle le saurait lorsqu’elle aura appris à faire ma connaissance plus en profondeur. Nous n’avions pas tout à révéler au premier rendez-vous (si on peut appeler cela ainsi). Je laissais donc volontairement planer le doute. Le mystère ne fait jamais de mal. Mais, en tout cas, son analyse était plutôt correcte, ce qui confirmait mon avis sur la jeune demoiselle. « Pour ça, je te laisse le soin de faire ma connaissance en profondeur. » D’où le sous entendu que je lui avais fait sur une éventuelle prochaine fois, ensemble. Mon plan fonctionna à merveille, et encore mieux que je ne l’aurais espéré. Kate évoqua directement le fameux numéro de téléphone. Cette fois-ci, c’était bien clair de sa part. Comme de la mienne. La jeune femme prit le soin d’inscrire son numéro sur une serviette du café. Elle avait une nouvelle fois prit les devants, et j’adorais ça. Définitivement, cette fille me plaisait plus que n’importe quelle autre. Elle avait ce petit quelque chose qui l’a rendait si particulière, si différente de toutes les autres qui l’a faisait se démarquer. « Je n’y manquerais pas ! » Je glissais alors son numéro dans une de mes poches de blouson. J’avais passé la première étape de ce jeu de séduction : obtenir son numéro. Je ne pu m’empêcher de la regarder en souriant, légèrement fier de moi. Habituellement, c’est après cette étape qu’on peut mettre fin au premier entretien. Mais cette fois-ci, je n’en avais clairement pas envie. Je voulais encore passer du temps en sa compagnie. Mais nous avions tous deux terminés notre commande, ce qui me poussa à lui proposer de finir l’après-midi autrement. « Est-ce que ça te tenterait de prolonger ce moment avec moi ? » Je ne voulais pas que ma proposition paraisse déplacée, loin de là. « Enfin, on pourrait aller se balader... Je ne connais plus vraiment les lieux incontournables en ville, mais pour ça, je te fais confiance. » En deux ans, beaucoup de choses avaient changé. Et je n’étais plus vraiment en mesure de connaitre les bons coins de Cork, à ne pas louper. « Tu as carte blanche, surprends-moi. » J’espérais une réponse positive. Après tout, elle avait peut être d’autres choses à faire que de trainer avec moi. En attendant, je pris le soin de régler l’addition à la serveuse en l’appelant d’un signe de la main.


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Katerina Wilkerson
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petit plus : Condamnée à cause d'une tumeur au cerveau, elle a finalement survécu, c'est une "miraculée" || Son fiancé l'a quitté quand il a su qu'elle était malade et qu'il ne lui restait plus que quelques mois à vivre || Ne souhaitant pas quitter cette terre sans avoir donné la vie, elle a demandé à son meilleur ami de lui faire un enfant après qu'elle eut appris qu'elle ne mourrait pas tout de suite || Ses médecins lui avaient interdit de tomber enceinte de peur qu'une grossesse ait un impact sur sa santé fragile, mais elle n'en a fait qu'à sa tête et ne les a pas écouté, elle est donc désormais enceinte de jumeaux || Elle a peur de sortir dehors seule la nuit, tout simplement parce qu'elle a peur du noir...
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyLun 17 Nov - 19:46


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« Pour la bonne cause, peut-être, mais en attendant, je dépéris chez moi parce que je ne sais pas quoi faire… » Elle poussa un long soupir tout en caressant légèrement son ventre rond. Oui, d’un côté il n’avait pas tort, si elle passait des journées complètes à s’ennuyer, ce n’était pas pour rien. Mais parfois elle aurait aimé avoir quelque chose à faire. De temps en temps, elle sortait pour se promener, mais toute seule ce n’était pas vraiment très amusant. De plus, il commençait à faire de plus en plus froid et, la jeune femme étant très frileuse, elle ne se risquait plus trop à mettre le nez dehors, sauf lorsque c’était nécessaire. Ajoutez à ça son ventre qui s’arrondissait de plus en plus, l’empêchant de se déplacer correctement, et vous aurez un combo mortel empêchant la jeune femme de sortir de chez elle pour s’occuper l’esprit. Cela lui laissait donc énormément de temps pour ruminer dans son coin et pour se faire peur toute seule avec des questions que chaque femme enceinte se posait au moins une fois durant sa grossesse. Eh oui, comme si ça ne suffisait pas qu’elle y réfléchisse la nuit, elle y réfléchissait également la journée ! Heureusement qu’aujourd’hui elle était allée à cette réunion et qu’elle avait croisé Tomey. Il était sa source de distraction de la journée. Et d’un côté elle lui était reconnaissante de l’avoir abordé et de lui avoir proposé d’aller boire un verre, car sinon sans ça, elle serait restée à cette fichue réunion, se serait embêtée pendant un bon moment, puis serait rentrée se terrer chez elle pour se faire chier comme un rat mort. Super programme, n’est-ce pas ? Mais il l’avait sauvé de cette monotonie habituelle et elle était désormais assise en face de lui, dans un café, à bavarder tranquillement. Elle appréciait vraiment cette compagnie qu’il lui offrait. C’était un homme agréable, gentil, au physique plus qu’intéressant… Que rêver de mieux ? Pour une fois qu’elle avait de la chance. Enfin, ne crions pas victoire trop vite. Après tout, tout ceci n’était que la partie visible de l’iceberg. Si ça se trouve, il était tout autre. Il avait été militaire, il avait vu des choses qu’on ne pouvait pas imaginer. En tant qu’étudiante en psychologie, la jeune femme était la mieux placée pour savoir ce qui en découlait. Traumatisme, violence, paranoïa… Et si Tomey était comme ça ? Il n’en avait pas l’air, mais elle avait déjà vu des cas qui semblaient aller bien alors que ce n’était pas le cas. Hum, méfiance tout de même… Après la petite analyse qu’elle lui fit, elle attendit qu’il lui dise qu’elle avait raison. Mais il ne le fit pas, il se contenta de rester tout aussi énigmatique que les fois précédentes. Seulement la jeune femme savait qu’elle avait raison. « J’ai raison, j’en suis certaine. Je sais reconnaître la douleur. » Peut-être qu’elle n’aurait pas dû se permettre de dire ça, peut-être que ça allait l’énerver. Mais c’était sorti trop vite, elle n’avait pas pris le temps de réfléchir. D’un côté, elle avait raison, elle connaissait la douleur, elle savait la reconnaître. Et cet homme souffrait, il n’y avait pas de doute possible. Néanmoins, elle se mordilla légèrement la lèvre, mal à l’aise d’avoir dit une telle chose. Elle espérait qu’il ne dirait rien. « Et je me ferais un plaisir d’apprendre à mieux te connaître. » Elle esquissa un sourire, alors qu’elle lui tendait son numéro, qu’il rangea précieusement dans la poche de sa veste. Elle espérait vraiment qu’il l’appellerait et que ce n’était pas un beau parleur qu’elle ne reverrait plus jamais. Sinon elle se serait bien fait avoir et elle serait énormément déçue. Mais il n’avait pas l’air comme ça, alors… Ils en étaient arrivés au moment où ils devaient se séparer. C’est toujours comme ça que ça se passe lorsque l’un donne son numéro à l’autre. Ils se quittent, se disent qu’ils vont s’appeler et puis voilà, ça s’arrêtait là, chacun partait de son côté. Cependant, Tomey lui fit une proposition qu’elle ne pouvait clairement pas refuser. Bien sûr qu’elle souhaitait prolonger cet après-midi en restant avec lui. Jetant un bref coup d’œil à son téléphone, elle nota qu’il n’était pas bien tard et qu’elle pouvait se permettre de ne pas rentrer tout de suite. De toute façon, Lou ne rentrerait pas de sitôt, alors… Autant qu’à rester en compagnie de cet homme si charmant ! « Ça serait avec plaisir. » Elle sourit doucement, attendant de voir ce qu’il avait à lui proposer. Mais contre toute attente, il lui dit simplement qu’il attendait d’elle qu’elle le surprenne quant au lieu où ils allaient pouvoir aller. Hum… A vrai dire, elle n’était pas beaucoup plus à la page que lui. Si elle avait bien profité de sa vie durant les quelques mois qu’il lui restait à vivre avant sa prétendue mort, elle n’avait pas vraiment pris le temps de s’amuser depuis qu’elle était enceinte et elle ne connaissait donc plus vraiment les lieux « incontournables » de la ville. « Et bien… Je dois t’avouer que depuis cinq mois, je ne me préoccupe plus vraiment de ça. On peut déjà commencer par sortir de là et on avisera ensuite ? » Et tandis qu’il se chargeait de régler l’addition, elle se releva tant bien que mal et se rhabilla, s’emmitouflant dans sa veste, enroulant bien son écharpe de manière à ce que le froid s’infiltre le moins possible. Lorsqu’ils furent dehors, la jeune femme constata que le jour avait commencé à décliner légèrement. L’inconvénient de l’hiver et de ses journées raccourcies… Lorsqu’elle respirait, de légères volutes de fumée s’échappaient de sa bouche et elle souffla doucement. « Brr, il fait toujours aussi chaud à ce que je vois. » Plantée devant le café, elle réfléchissait à un endroit où elle pourrait bien l’emmener. Sérieusement, elle ne savait pas. Elle aurait pu lui proposer n’importe quoi. Seulement, chaque activité qui lui venait à l’esprit semblait totalement inappropriée, puisqu’ils venaient tout juste de se rencontrer. « Déjà, si on pouvait se rendre dans un lieu chauffé, ça serait pas mal. » Elle rit, tout en se frictionnant les bras pour se tenir chaud. « Honnêtement, tout ce que je pourrais te proposer ne serait pas vraiment approprié. Et comme la nuit commence à tomber, ça n’arrange pas les choses… » Elle fit une petite moue, fixant le ciel qui s’obscurcissait rapidement. « La proposition la plus déplacée et la plus folle que je pourrais te faire, serait celle de t’inviter à passer chez moi. Au moins on serait bien, on serait au chaud et on ne se prendrait pas la tête. Mais… » C’était rapide, voilà. Elle ne le connaissait que depuis peu, si ça se trouve c’était un vrai psychopathe ! Peut-être qu’il essaierait de la tuer ! Bon d’accord, elle partait trop loin. D’un côté, elle avait envie qu’il dise oui. Car il faut dire que Kate avait très envie de retrouver son canapé et la chaleur du loft. De l’autre… s’il refusait, cela montrerait qu’il était plus raisonnable qu’elle. Mais fallait-il vraiment être raisonnable sur ce coup-là ? Elle n’en savait rien. Elle le fixait simplement, dans l’attente d’une réponse.

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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMer 19 Nov - 9:53



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Bon, la jeune femme semblait dépérir chez elle d’ennui. Alors, oui, j’en concluais aisément qu’elle était seule dans sa vie. Peut être que je me trompais sur toute la ligne, mais pourtant c’est ce que je comprenais. Après tout, si un homme partageait sa vie, elle ne s’ennuierait pas autant. Sauf si celui-ci n’est jamais là, pour n’importe quelle raison. Bref, je voulais quand même espérer avoir raison. C’était toujours un signe supplémentaire dans ma petite enquête. En assemblant les différents morceaux du puzzle, je finirais bien par savoir. Et oui, la curiosité est un vilain défaut. Mais j’aime savoir à qui j’ai affaire. Surtout quand cette personne me plait autant que la demoiselle. Et du coup, je ne pu m’empêcher de m’engouffrer dans la brèche. « Tu n’as pas des gens à qui rendre visite ? » Oui, c’était indirectement pour en savoir plus. Et aussi, pour m’intéresser à elle, et pour tenter de lui trouver des solutions. Même si, en soit, elle n’avait pas besoin de moi pour penser à ça. Sans doute s’était-elle déjà confrontée à la question. Bon, d’accord, en y réfléchissant, ma question était débile et inutile. A vrai dire, je ne suis pas vraiment doué pour ce genre de situation... même un peu maladroit, la preuve. « Enfin certainement pas à longueur de journée, c’est vrai. » J’avais fait la question puis la réponse avant que la jeune femme se lance dans une analyse psychanalyse de ma personne. Selon elle, aucun doute possible, elle ne se trompait pas. La jeune femme semblait savoir reconnaitre la douleur, comme elle le disait si bien. Certes. Peut être avait-elle également côtoyé cette douleur de près. Je ne pris pas la peine de lui répondre. Nous parlerons de ça au moment venu. Ce n’était pas au premier rendez-vous que j’allais me confier à elle, et à n’importe qui d’autre d’ailleurs. Elle devra creuser en profondeur, apprendre à me connaitre, prendre le temps... et apparemment, elle ferait ça avec plaisir, comme elle venait de le dire. Tant mieux. Cela prouvait qu’elle ne s’intéressait pas seulement à mon physique. Bah oui, on ne sait jamais. Bien que ce ne soit pas bien dérangeant, soit dit en passant. Mais au moins les choses étaient claires. Notre rencontre ne se terminerait pas en coup d’un soir, et puis basta. Nous avions tous les deux envie d’autre chose, d’une relation plus profonde, plus intime. Et je savais donc à quoi m’en tenir. Parce que, sinon, clairement, je n’aurais pas perdu mon temps à la draguer, et à faire les choses biens. Je me serais empressé de la ramener chez moi, pour que nous fassions ce que nous avions à faire, et puis voilà ! Autant ne pas perdre de temps pour ces choses là, surtout quand elles n’ont aucun autre intérêt ensuite. Mais j’étais content de voir que la jeune femme ne se rangeait pas dans la catégorie conquête, comme une autre. Enfin, du moins, c’est ce à quoi je pensais sur le moment. Peut être que je me trompais sur toute la ligne. A voir comment se précise la fin de notre rendez-vous. En parlant de ça... il était désormais temps de quitter ce café. Au final, nous avions passé un bon moment ensemble, sans que je puisse voir le temps passer. Et j’avais envie de prolonger cet instant en sa compagnie. Kate venait d’accepter ma proposition. Vraiment, nous avions l’air d’être sur la même longueur d’onde, et ça faisait plaisir à voir et à vivre. Mais je n’avais pas eu l’idée de génie à lui proposer. Une balade dans un parc ? Un peu trop cliché, et puis n’oublions pas que la jeune femme est enceinte. D’autant plus que le froid s’était emparé de la ville depuis quelques semaines, et qu’il fallait être courageux pour s’aventurer le nez dehors. Alors, pour ça, on repassera. Et à vrai dire, je n’avais pas d’autres idées potables. Et oh, on ne se moque pas. Pour ma défense, n’oublions pas que j’ai été coupé du monde pendant deux ans. Et cela faisait bien longtemps que je n’ai pas joué les séducteurs. Les habitudes se perdent, apparemment. Embarrassé, je lui avais demandé de me surprendre, puisqu’elle connaissait sans doute mieux que moi les coins incontournables en ville. Mais depuis cinq mois, elle ne se préoccupait plus vraiment de ça. « Bon, c’est vrai, tu es toute pardonnée. » Une femme enceinte pense forcément à d’autres choses, on est d’accord. Nous en revenions donc au même point de départ. Après avoir réglé l’addition, je pris le soin de remettre mon manteau avant de laisser passer la jeune femme, et de la suivre à l’extérieur. La nuit commençait déjà à tomber... merci les journées raccourcies. Et le froid se faisait ressentir, plus présent que jamais. La chaleur du café était désormais oubliée. Il fallait à tout prix qu’on se décide rapidement. Ce n’était pas respectueux de laisser une jeune femme enceinte avoir froid. « Sur ce point, on est d’accord. » J’aurais eu envie de la serrer dans mes bras, pour la réchauffer. Mais nous n’étions pas assez proches pour cela, du moins, pas encore. Et je ne voulais pas brusquer les choses entre nous. Et pourtant... sa proposition fut étonnante, et surprenante. A vrai dire, je ne m’y attendais vraiment pas. La jeune femme venait de me proposer de passer chez elle. Peut être m’étais-je finalement trompé sur son sujet. Non, je ne pense pas. En tout cas, la jeune femme semblait gênée de me faire une telle proposition. Mais elle avait raison. Au moins, on ne se prendrait pas la tête pendant dix ans pour savoir où on pouvait se réfugier. Elle marquait donc un point. « Au moins, tu es directe comme fille ! Tu ne passes pas par quatre chemins. » Je ne pu m’empêcher de rire, tout en la taquinant sur le sujet. « D’habitude, les rôles sont inversés. » C’est généralement les hommes qui ramènent les filles chez eux, en règle générale. « Mais je suis d’accord, si ça ne te dérange pas. » C’était sans doute le plus pratique, bien que ce soit le lieu le plus inapproprié, et déplacé qui soit. Tant pis. On ne va pas se prendre la tête avec des principes. L’important, c’est qu’on passe encore un bon moment ensemble, sans se prendre la tête. « En tout cas, si tu comptais profiter de cette proposition pour goûter à mon corps de rêve, détrompe-toi, je ne suis pas un homme facile. » C’était trop tentant de la charrier sur le  sujet. Et d’un autre côté, c’était également pour lui faire comprendre que ce n’était pas ce que je souhaitais, pour le moment. Comme je l’ai déjà dit, je ne voulais pas brûler les étapes. Pour moi, Kate n’était pas une femme que je voulais mettre dans mon lit pour un coup d’un soir. Elle était différente, et elle méritait plus que ça. J’avais eu besoin de le préciser, ne sachant pas ce qu’elle pouvait avoir en tête. On ne sait jamais, hein. Après tout, je peux comprendre que ma silhouette peut en affoler certaines... Je pouffais alors de rire pour me moquer gentiment d’elle. « Je te suis alors, mademoiselle je suis entreprenante et je n’ai pas froid aux yeux. » Si on m’avait dit que ce rendez-vous se terminerait chez la jeune femme, je n’y aurais pas cru. Mais ce n’était pas désagréable pour autant, je l'admettais. Je lui avais demandé de me surprendre, elle avait eu carte blanche. Et finalement, c'est ce qu'elle venait de faire, et pas qu'à moitié, au contraire.

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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMer 19 Nov - 23:48


Tomey & Katerina
It seems that I need to talk

Euh… Oui, d’accord. Dans le genre question stupide, on ne pouvait clairement pas faire mieux. Elle le fixa, essayant de comprendre si c’était une vraie question ou bien si c’était juste pour dire quelque chose. Non, il n’avait pas l’air de plaisanter. D’accord, hum… Que répondre à ça ? Ce n’était pas parce qu’elle était chez elle à s’ennuyer à longueur de journée que les autres en faisaient autant. Ils avaient un travail, des activités, une vie. Ils n’étaient pas là à attendre qu’elle débarque. Alors non, elle n’avait pas grand monde à qui rendre visite en journée. Heureusement, elle n’eut pas à répondre à cette question, il se rendit rapidement compte de son erreur et répondit seul à sa question. Oui, voilà. Elle était seule. Et c’est pour cette raison qu’elle avait demandé à Lou si elles ne pouvaient pas adopter un chaton ou un chiot. La jeune femme adorait les animaux et elle était persuadée qu’en en adoptant un, cela lui ferait de la compagnie. Et puis autant en profiter, elle était tout le temps là ! L’animal ne s’ennuierait pas, ne resterait pas seul, et elle non plus. Une bonne idée en soit, non ? En plus, c’était tellement mignon… De vraies petites peluches qui vous rendaient au centuple l’amour que vous leur apportiez. Ça ne pourrait pas faire de mal à Kate. Depuis Hayden, elle n’avait eu personne d’autre dans sa vie et elle commençait à se sentir seule… Certes, elle avait ses deux meilleurs amis, ainsi que sa famille. Mais ce n’était pas pareil. C’était même complètement différent. Malheureusement pour elle, vu l’état dans lequel elle était, il était complexe de retrouver quelqu’un. Les hommes ne s’embêtaient pas avec ce genre de choses. Une jeune femme enceinte, de jumeaux par-dessus le marché… Oui, elle était jolie. Mais ensuite ? Ça ne faisait pas tout. Eux ce qu’ils voyaient, c’était son ventre. Et ça suffisait à les faire fuir. Dans un sens elle comprenait. Peut-être qu’elle aussi ça l’aurait fait fuir, si elle était un homme. Toujours est-il que pour le moment, Tomey lui, était toujours là, et elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi. Il aurait dû fuir comme les autres, se dire qu’elle n’en valait pas la peine et qu’elle apporterait plus de soucis qu’autre chose. Mais non, il était là et semblait bien décidé à aller plus loin. Étrange, vraiment…

Lorsqu’ils furent dehors, la jeune femme pris le temps de réfléchir à un lieu où ils pourraient se rendre. Mais, ne trouvant pas, elle lui fit une proposition des plus surprenantes, à laquelle le beau brun ne s’attendait pas, vu sa réaction. Et bien quoi ? C’était lui qui lui avait demandé de le surprendre. Voilà, c’était chose faite. Elle venait juste de lui proposer d’aller chez elle. Lou n’était pas là, ça ne poserait aucun problème. Alors certes, elle avait l’impression de totalement brûler les étapes en faisant cela, mais c’était la seule idée qui lui était venue à l’esprit. Et puis avouons-le, c’était aussi la meilleure. Elle était fatiguée et elle n’avait pas envie de cavaler à droite et à gauche pour faire on ne sait quoi. Elle serait bien mieux chez elle, posée dans son canapé, à manger quelque chose et peut-être, pourquoi pas, regarder un film. A voir… Lorsqu’il lui fit remarquer qu’elle était directe, elle haussa les épaules et esquissa un sourire. « Moui, si on veut… En tout cas moi, j’ai fait une proposition. Si tu as quelque chose de mieux à proposer, je t’écoute. » Elle croisa les bras sur sa poitrine et lui jeta un regard de défi. Et comme il n’ajoutait rien, elle sourit de plus belle. « Bien. » Oui, habituellement les rôles étaient inversés. D’ailleurs, il est vrai que maintenant qu’elle y pensait, ça paraissait un peu étrange. Elle n’avait pas envie de passer pour ce genre de filles qui ne pensaient qu’à une seule chose : mettre un homme dans leur lit. Non, elle n’était pas comme ça du tout. Elle voulait juste passer du bon temps en compagnie d’un homme plutôt sympathique, tout en profitant du confort du loft, voilà tout. Rien de plus, aucune arrière-pensée. « Oui, c’est vrai, mais… » Elle ne sut pas quoi répondre et se tut, se contentant d’hocher la tête négativement lorsqu’il accepta la proposition en lui demandant si ça ne la gênait pas. Si ça l’avait gêné, elle n’aurait pas demandé, elle se serait contenté de décliner l’offre qu’il lui avait faite, à savoir rester avec lui pour le moment, et serait rentrée chez elle. Or là, elle allait effectivement rentrer chez elle, mais avec lui. C’est alors qu’il décida de la charrier. Ah oui, il le prenait comme ça, vraiment ? Elle haussa un sourcil, puis éclata de rire. « Si j’avais voulu goûter à ton soit disant corps de rêve, je ne me serais pas embêté à te proposer de venir chez moi, je t’aurai directement invité dans mon lit. » Chose qu’elle n’avait pas faite, puisqu’elle n’avait nullement envie de l’avoir dans son lit pour le moment. Bon, d’accord, il était sexy et avait l’air plutôt bien foutu. Mais elle ne s’arrêtait pas à ça. Et quand bien même… Merde alors, elle avait des principes ! Et elle non plus n’était pas une fille facile, loin de là. Qu’il n’aille pas s’imaginer une telle chose juste parce qu’elle lui avait proposé de venir chez elle. « En effet, je suis entreprenante, mais c’est parce que je préfère mille fois la chaleur et le confort de mon loft plutôt que le froid de ces rues. » D’un signe de la main, elle l’invita à la suivre. Elle n’habitait pas très loin et il serait facile pour eux de s’y rendre à pieds. Et en effet, ils furent bientôt arrivés devant la porte de l’habitation. Elle déverrouilla celle-ci et l’ouvrit en grand, dévoilant le loft spacieux qu’elle partageait avec sa meilleure amie. Entrant, elle poussa un soupir et se débarrassa de ses affaires, retirant veste, écharpe et chaussures. « Voilà, fais comme chez toi. » Oui bon, ça aussi ça paraissait déplacé comme phrase, puisqu'ils se connaissaient depuis seulement quelques heures, mais si elle l'avait emmené ici, ce n'était pas pour le laisser dans l'entrée. Elle se tourna vers lui et sourit, attendant qu’il suive son exemple pour ensuite qu’elle puisse aller se jeter dans son canapé.

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Tomey O'Connor
Tomey O'Connor

âge : trente-deux ans.
statut : fiancé à l'époque, mais surement plus à l'heure actuelle.
enfant(s) : une petite fille, qu'il ne connait pas et dont il ignore totalement l'existence.
occupation : militaire en retraite anticipée, maintenant garagiste.
petit plus : a été présumé mort d'une explosion alors qu'il était en mission, et a fait six mois de coma.
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyJeu 20 Nov - 22:30



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Tomey & Katerina
Oh non, je n’avais rien de mieux à lui proposer. Elle me regarda d’un air joueur, et son attitude était amusante. Vraiment, j’aimais la façon qu’elle avait de se comporter avec moi. Elle n’avait peur de rien, et jouait de son regard et de son charme. C’était toujours plus agréable que devoir passer du temps avec une femme nian-nian, sans aucune conversation, et qui prend la fuite en courant lorsqu’on commence gentiment à lui faire du rentre dedans. Kate, elle, était fascinante. Je ne saurais pas vraiment l’expliquer, mais elle me captivait, d’une certaine manière. Comme si elle possédait un drôle de pouvoir attractif sur moi. Cette  sensation était bizarre, venant d’une jeune femme que je ne connaissais pas. Mais ce n’était pas déplaisant, au contraire. Et je ne m’étais pas vraiment trompé, au premier regard, en lui proposant de boire un verre. Bon, je l’avoue, je n’imaginais quand même pas que le courant allait aussi bien passer. Surtout avec la manière dont elle a pris soin de m’accueillir, à la base. Bref, en tout cas, je ne regrettais rien. Forcément, en charriant la jeune femme sur le sujet, je m’attendais à ce qu’elle réplique de plus belle. Et c’est ce qu’elle fit, immédiatement. Alors comme ça, elle m’aurait directement proposé de finir dans son lit ? Hum, c’est intéressant. Elle continuait de jouer à ce jeu avec moi, et franchement, tout ça commençait à me rendre dingue. « Soit disant ? Hum, je suis vexé, ma chère. » Et je fis mine d’un air blasé de regarder mon torse et de le toucher. La taquinerie était sans nul doute mon passe préféré. Et pour l’avoir déjà testé à plusieurs reprises, c’était une technique de drague qui fonctionnait à merveille. Bien évidemment, je rigolais. N’allez pas croire que je suis le genre de mec à péter plus haut que mon cul, à être sûr de moi, et à rabaisser les autres parce que je me crois supérieur. Oh non, loin de là. Pourtant, il parait que c’est souvent ce que les gens pensent de moi à la première impression. Comme quoi, il faut toujours se méfier des apparences, celles-ci peuvent être trompeuses. Néanmoins, nous étions a priori d’accord sur ce point, pour ne pas penser à ça pour le moment. Cela prouvait, encore une fois, qu’elle n’était pas comme toutes ces filles qui prenaient le soin d’allumer tout ce qui pouvait bouger dans l’unique but de coucher. Heureusement, parce que ce genre de filles ne m’intéressent guère. Elles sont inintéressantes, et inutiles. Alors certes, je ne vais pas dire que je n’en ai pas fréquenté. Je suis qu’un homme, après tout. Mais voilà, j’ai maintenant trente-deux ans, et il s’avère que je suis passé à autre chose... je gère différemment mes relations avec une femme. Je me suis assagit, et je suis devenu mature. Il était temps, c’est vrai. En même temps, j’ai connu l’amour d’une vie... le seul et l’unique. Celui qui vous transporte dans un autre monde, un autre univers. Cléo avait réussi à me changer. Et même si c’était désormais compliqué entre nous, j’avais le mérite de rester le même, ce qui n’était pas donné à tout le monde. Bon, je ne suis pas parfait, loin de là. Et j’ai quand même mes propres faiblesses, mais bon, je pense qu’il y a tout de même pire que moi. Apparemment la jeune femme n’habitait pas très loin, et ce n’était pas plus mal. Je ne m’étais pas encore vraiment réhabitué au climat irlandais, et je comprenais pourquoi elle préférait la chaleur de son appartement.  Et pourtant je ne suis pas un homme frileux de base. Mais ce vent jetait vraiment un air froid et peu agréable. Finalement, nous étions arrivés à destination. La jeune femme me laissa alors rentrer dans son loft. Autant être honnête, il était vraiment très joli. Spacieux, lumineux, et chaleureux, il avait tout pour plaire. Rien à voir avec la chambre miteuse dans laquelle je vivais pour le moment, en attendant de trouver un appartement. Bon, en même temps, ce n’est pas comme si, à la base, j’avais une belle et somptueuse maison, hein. Oui, bon, changeons de sujet. Dans tous les cas, le loft de la demoiselle était vraiment joli. « Tu avais raison, c’est nettement plus confortable ici. » Bon, en même temps, il n’y avait pas de mal. « Et tu as de bons goûts, j’aime beaucoup le style. » Un peu banale comme remarque, mais vraiment je trouvais l’endroit très accueillant. J’en étais même légèrement bluffé. Finalement, je pris la peine de me dévêtir de mon manteau pour me mettre à l’aise, comme elle me l’avait suggéré. « Ta meilleure amie n’est pas là ? » Et oui, j’avais pris note qu’elle vivait en colocation. Et ma question pouvait paraitre suspecte, mais ce n’était pas le cas. Je ne voulais pas à tout prix me retrouver seule avec elle... c’était juste par curiosité, tout simplement. « J’espère que tu n’invites pas tous les hommes que tu rencontres chez toi quand même, parce que sinon je la plains. » Encore un moyen sous entendu pour savoir si elle faisait souvent ce genre de proposition ou si c’était exceptionnel, pour moi. Parce que ce n’était quand même pas commun et ordinaire comme façon de faire. Katerina venait de prendre place sur son canapé, et je fis donc de même. Puis naturellement, je repris la conversation pour en savoir encore davantage à son sujet. « Alors, Kate, dis-moi tout... tu t’intéresses à quoi dans la vie ? Est-ce que tu as des passions, des rêves, des passe-temps ? » Question basique, mais qui pouvait m’en dire long à son sujet. Et après tout, c’était bien le but d’une première rencontre, non ? Plus j’en saurais sur la jeune femme, mieux ça sera. Je ne savais pas vraiment comment cette fin d’après-midi se clôturera, mais pour le moment, je profitais pleinement d’un agréable moment en charmante compagnie. Je ne pouvais pas rêver mieux. Et j’étais vraiment heureux d’avoir pu faire sa connaissance. Qu’allait-elle me proposer maintenant que nous étions chez elle ?

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Katerina Wilkerson
Katerina Wilkerson

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petit plus : Condamnée à cause d'une tumeur au cerveau, elle a finalement survécu, c'est une "miraculée" || Son fiancé l'a quitté quand il a su qu'elle était malade et qu'il ne lui restait plus que quelques mois à vivre || Ne souhaitant pas quitter cette terre sans avoir donné la vie, elle a demandé à son meilleur ami de lui faire un enfant après qu'elle eut appris qu'elle ne mourrait pas tout de suite || Ses médecins lui avaient interdit de tomber enceinte de peur qu'une grossesse ait un impact sur sa santé fragile, mais elle n'en a fait qu'à sa tête et ne les a pas écouté, elle est donc désormais enceinte de jumeaux || Elle a peur de sortir dehors seule la nuit, tout simplement parce qu'elle a peur du noir...
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyDim 23 Nov - 23:30


Tomey & Katerina
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Il fit mine de se vexer lorsqu’elle parla de son « soit disant corps de rêve » et elle se mit à rire. Et bien quoi ? N’avait-elle pas raison ? Après tout, comment pouvait-elle juger quelque chose qu’elle n’avait jamais vu ? C’était impossible. Et comme le beau brun semblait bien trop sûr de lui, la jeune femme se fit un malin plaisir de l’embêter un peu. Néanmoins, elle serait ravie qu’il lui montre qu’elle se trompait, et ainsi pouvoir découvrir ce corps dont il lui parlait. De toute façon, vu la façon dont il était battit, elle ne doutait pas une seule seconde de ce qui se trouvait sous son t-shirt. En même temps, un ancien militaire… Il devait avoir un torse musclé à souhait. Mmmh… Oui bon Kate, ne t’emballe pas hein. Ah, les hormones, je vous jure. « Alors je te laisse me prouver que j’ai tort. » Elle lui fit un clin d’œil malicieux, puis pris joyeusement la direction de son loft, Tomey sur ses talons.

Une quinzaine de minutes plus tard, après s’être débarrassée de ses affaires, elle se laissait tomber dans un de ses canapés, complètement crevée. Elle s’étira, essayant de décontracter son dos du mieux qu’elle pouvait. Tentative ratée. Bon… Repliant ses jambes sous elle, elle s’installa le plus confortablement qu’elle put et sourit au beau brun qui était en train de la complimenter sur la décoration du loft. Elle esquissa un sourire, puis haussa les épaules. « Disons que c’est le résultat de mes goûts combinés à ceux de ma meilleure amie. » Il est vrai que lorsqu’elles avaient acheté le loft, celui-ci était loin d’être dans l’état dans lequel il était aujourd’hui. Oh, il était retapé, ça c’était certain. Mais les anciens propriétaires avaient des goûts monstrueux et les deux jeunes femmes avaient été obligées de tout refaire pour parvenir à imposer leur style. Désormais, le loft était accueillant et très cosy et la jeune femme s’y sentait parfaitement bien. Et elle était heureuse d’être revenue ici. Une douce chaleur y régnait et elle ne mit pas longtemps à se réchauffer. Jetant un regard à Tomey, elle vit que celui-ci venait tout juste de retirer sa veste et qu’il s’approchait, laissant une question en suspens dans l’air. Hum… La jeune femme haussa un sourcil, ne sachant pas vraiment comment elle devait prendre cette question. Non, sa colocataire n’était pas là, mais en quoi cela pouvait-il lui importer ? Aux dernières nouvelles il n’était pas là pour elle. A moins qu’il ait accepté de venir juste pour pouvoir voir à quoi elle ressemblait et si elle n’était pas un meilleur plan. En même temps, si ça avait été sa seule motivation, cela ne l’aurait guère surprise. Après tout, elle était loin d’être désirable. Enfin c’est vrai quoi… Elle était grosse. Plus que grosse, énorme même ! Une vraie baleine. Elle avait les traits quelque peu tirés, signe de la fatigue qui l’accablait. Et puis il faut dire que ce matin, elle ne s’était pas préparée pour se rendre à un concours de beauté. Elle avait enfilé les premiers vêtements qui venaient et qui lui allaient encore, avait laissé ses cheveux détachés, et ne s’était pas trop donné la peine de se maquiller. Heureusement qu’elle avait quelques atouts naturels, sinon bonjour le carnage… Bref, elle aurait aisément compris que Tomey cherche à rencontrer quelqu’un d’autre. « Euh… Non, elle n’est pas là. Comme je te l’ai dit, elle est encore étudiante et elle ne devrait pas rentrer avant au moins plusieurs heures. » Ils allaient donc rester seuls encore un moment. Elle haussa de nouveau les sourcils lorsqu’il reprit la parole, esquissant un sourire. Bien sûr que non elle n’invitait pas tous les hommes qu’elle croisait. De toute façon, cela faisait un bon moment que ça ne se bousculait plus au portillon… « Pour tout te dire, vu l’état dans lequel je suis en ce moment, je n’attire pas vraiment les hommes. » Elle posa ses mains sur son ventre rond, caressant doucement celui-ci. « A vrai dire, je n’ai pas ramené d’homme chez moi depuis… très longtemps. » Depuis Hayden en vérité. Elle n’avait rencontré personne d’autre depuis lui, et cela lui avait à peu près convenu, même si ces derniers temps, la solitude se faisait ressentir plus violemment. « Excepté mon meilleur ami, mais lui, il ne compte pas. Et si il y a quelqu’un à plaindre ici, c’est plutôt moi. Parce qu’elle n’est pas célibataire et son homme passe beaucoup trop de temps ici à mon goût. Et les murs ont beau être épais, les sons passent quand même. » Elle leva les yeux au ciel, éclatant de rire. C’était parfois dur pour elle, de savoir que sa meilleure amie prenait totalement son pied, alors qu’elle, elle était seule dans sa chambre, à ruminer, aux prises de ses hormones. Mais ça, elle s’abstint de le dire. Au lieu de ça, elle tourna la tête vers lui, alors qu’il lui demandait ce qu’elle aimait dans la vie. « Je suis comme tout le monde, bien sûr que j’ai des rêves, des passe-temps et des passions. J’adore les films et je vais souvent au cinéma pour en découvrir de nouveaux. Malgré tout, celui qui reste mon favori, c’est Titanic. Cliché tu me diras ? On est d’accord mais… Ce film dégage quelque chose qui me fascine. Et ce n’est pas seulement lié à l’histoire d’amour, qu’on se le dise. Bref, je l’ai vu un bon nombre de fois, tant et si bien que ma meilleure amie a fini par en faire une overdose. » Elle rit de nouveau en repensant à Lou qui rechignait à chaque fois que Kate la tenait pour regarder encore une fois Titanic. La pauvre. « Il y a longtemps, je montais à cheval aussi, j’adorais ça. Une de mes passions. J’ai été contrainte d’arrêter il y a deux ans et depuis je n’ai pas repris. Ça me manque et je ne sais pas quand est-ce que j’aurai l’occasion de remonter sur le dos d’un cheval. Pas avant longtemps à mon avis… » Elle marqua une courte pause, poussant un léger soupir. « Sinon, j’adore voyager et j’aimerai bien faire le tour du monde un jour. Je rêve de découvrir tous ses merveilleux pays, tel que les États-Unis, le Canada, l’Australie, l’Alaska, la Corée… Et j’en passe ! Je pense que ça serait vraiment quelque chose d’incroyable. Et toi alors ? Dis-moi tout. » Elle sourit, puis se releva, avec la plus grande difficulté du monde et se tourna vers Tomey. « Au fait, tu veux boire quelque chose peut-être ? J’ai de tout. Du jus de fruits, des boissons gazeuses, une multitude d’alcools… » Elle haussa les épaules, se dirigeant déjà vers la cuisine sans même attendre sa réponse

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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyLun 24 Nov - 14:26



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La jeune femme prit un malin plaisir à me taquiner sur le sujet. Non, je n’étais pas sûre de moi. Je jouais de cette apparence, pour mon plus grand plaisir. Kate voulait que je lui prouve qu’elle avait tord. C’était, une nouvelle fois, une avance déplacée, et entreprenante. « Patience, je te le prouverais en tant voulu. » Je répondais à son clin d’œil, par un sourire en coin. Non, elle n’obtiendrait pas aussi facilement mes faveurs. Et puis... c’était bien aussi de se laisser désirer. De toute manière, si notre relation continuait d’évoluer aussi rapidement que c’était le cas depuis quelques heures, elle ne perdrait pas trop de temps pour le savoir. Parce que, oui, il fallait être honnête. Les choses étaient plutôt bien parties entre nous. Le courant passait tellement bien que j’avais l’impression de la connaitre depuis toujours... alors que non. Au contraire, cette femme n’était encore qu’une inconnue à mes yeux il y a de ça quelques heures. C’était quand même plutôt étrange comme situation. A vrai dire, c’était la première fois que cela m’arrivait. Et pourtant, dieu sait, que j’en ai rencontré des filles par le passé. Mais je n’avais encore ressenti ça, pour aucune. Même pour Cléo, puisqu’avec elle, tout avait été différent. Nous avions été meilleurs amis avant de devenir amants. Donc ce n’était pas comparable. Je ne voulais pas faire de plan sur la comète ni quoi que ce soit... mais, il y avait quand même de grandes chances que cette jeune femme puisse accéder à mon corps de rêve, justement. Je ne voulais pas précipiter les choses, pour ne pas tout gâcher. Et je ne voulais surtout pas la faire souffrir. Je n’étais peut être pas dans une bonne situation pour m’attacher à quelqu’un... mais, comme on dit, on ne peut pas contrôler ce genre de choses. Je profitais simplement de l’instant présent, avec cette femme dont le charme était sans limite. Si seulement elle pouvait s’en rendre compte. Sa colocatrice n’était donc pas là, comme elle venait de me le préciser, gênée fortement par la question. Oui, bon, encore une fois, je n’avais pas été très délicat. Mais je n’avais même pas fait attention que ma question pouvait être gênante et déplacée. Je suis souvent maladroit, à mes dépends. Mais bon, il parait que c’est également ce qui fait mon charme. Si vous le dites. Kate n’avait clairement pas confiance en elle. Ou du moins, pas en tant que femme enceinte. Selon elle, ne n’attirait pas les hommes. Et elle fit une mine presque dégoûtée en prétextant cela. Non, clairement, elle se trompait. Pour moi, elle était désirable. Même avec un ventre de femme enceinte. Donc non, elle ne ramenait pas d’hommes chez elle depuis longtemps. Autant dire que cela faisait de moi un privilégié, non ? Et peut être que cela voulait dire beaucoup de choses... en tout cas, je me sentais flatté de cette exclusivité, ou presque. « Alors, je t’arrête tout de suite, on va remettre les choses au clair... je te trouve magnifique, et très attirante. Ce n’est pas parce que tu es enceinte que ton charme en est moins important. Enfin, je ne te connaissais pas avant, mais je suis convaincu que ce n’est pas le cas. Tu ne peux, de toute manière, pas être aussi charmante que tu l’es déjà. » Oui, j’avais sorti le grand jeu sur mes déclarations. Mais je voulais qu’elle arrête de se sentir répugnante, comme elle avait l’air de se décrire. Il fallait qu’elle sache vraiment ce que je ressentais à son regard. Il fallait qu’elle comprenne qu’elle me plaisait. Pour qu’elle puisse reprendre un peu confiance en elle. Qui sait, mes propos allaient peut être changer le regard qu’elle se portait à elle-même. « Mais je suis ravi de savoir que je suis une exception, quand même, soit dit en passant. » Oui, j’avais besoin de le préciser, aussi. Puis, je ne pu m’empêcher de rire lorsqu’elle mentionna les ébats de sa meilleure amie. J’imaginais très bien la situation qu’elle pouvait vivre... et la pauvre, ça devait vite en devenir gênant. « Il va falloir lui rendre la monnaie de sa pièce, alors. » Non, ce n’était pas une proposition. Enfin, si, mais faut pas le dire. Puis finalement, je tentais de me renseigner à son sujet en lui demandant ce qu’elle aimait dans la vie. Le cinéma. Un bon point. « Je suis également très porté sur le cinéma, même si ma préférence est sans aucun doute pour les films d’action. Mais il m’arrive quand même de savoir apprécier d’autres films, si celui-ci est bien réalisé, et qu’il prend aux tripes, d’une manière ou d’une autre. » Je ne supportais pas les scénarios inutiles, sans réel but et intérêt. Pour moi, ces films étaient uniquement et simplement des films commerciaux, c’est tout. L’équitation. Une sportive. Elle marqua à nouveau un bon point. Cette information la rendait encore plus désirable, allez-savoir pourquoi. Je l’imaginais en cavalière, et cette vision était plutôt intéressante. « C’est super ça ! Et j’espère que tu pourras y remonter un jour. » C’est, du moins, tout ce que je lui souhaitais. Puis, elle voulait voyager pour découvrir d’autres horizons, d’autres continents, ce qui était, je vous l’accorde, un rêve fascinant. Avec l’armée, j’avais eu la chance de pas mal bouger, dans différents pays, mais ce n’était pas vraiment pour le côté touristique des choses, vous imaginez bien. « En ce qui me concerne, je suis un grand fan de sport. Avec l’armée, je me suis d’ailleurs beaucoup entrainé, et du coup, même maintenant, je prends le soin de garder une activité physique régulière. Enfin voilà, je touche à beaucoup de sports comme le jogging, la natation, les sports de combat et pleins d’autres encore... » Le sport, c’était un peu toute ma vie et la base, selon moi. C’était ma source d’oxygène, le moyen de me libérer des soucis de la vie quotidienne. Le moyen de me sentir vivant, pleinement. « Sinon, je suis un amateur de sensations extrêmes, et j’aime beaucoup la vitesse. J’ai une moto, d’ailleurs, et je ne peux difficilement m’en passer. Pour le reste, j’aimerais bien tenter d’autres expériences comme le saut en parachute. Enfin, plus je découvre de nouvelles choses, mieux je me porte. » Profiter de la vie, et de l’instant présent avant qu’il ne soit trop tard. Voilà comment je voyais les choses depuis ma prétendue mort. Je voulais profiter de chaque expérience que la vie pouvait nous donner. Chaque moment de plaisir qui nous fait nous sentir vivant. « Et autrement, je suis très mauvais cuisinier, je commence toujours mes repas par le dessert, je suis un couche-tard, boudeur le matin, je ne fume pas, je suis maladroit, autant dans les actes que dans les mots, et je suis l’homme le plus parfait que tu ne pourras jamais rencontrer. En toute objectivité, bien sur. » Et ça, c’était pour la petite boutade afin de clôturer l’énumération de quelques uns de mes défauts. Oui, elle voulait tout savoir, alors je lui avais fait part de quelques anecdotes un peu inutiles, mais drôles. Après tout, c’était de cette manière là qu’on pouvait réellement apprendre à connaitre quelqu’un. La jeune femme me proposa à boire. « Non, pas d’alcool, tu pourrais profiter de moi, après. » Et oui, c’était plus fort que moi de la taquiner, encore et encore, sur le sujet. « De l’eau gazeuse, si tu as, ça sera suffisant. » Je n’allais tout de même pas boire de l’alcool, alors qu’elle ne pouvait pas à cause de sa grossesse – ça ne se fait pas. « Tu me proposes quoi maintenant ? Par pitié, si on pouvait éviter de regarder Titanic maintenant que j’en connais plus sur toi. » Je ne pu m’empêcher d’exploser de rire. Qui aime bien châtie bien, comme on dit. Surtout que ça ne me dérangerait pas plus que ça, je m’en foutais. C’était vraiment pour la faire chier que j’avais dit ça, uniquement.

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Katerina Wilkerson
Katerina Wilkerson

âge : 24 ans
statut : Célibataire
enfant(s) : Deux bouts de choux en cours de route ♥ (28 semaines)
occupation : Ancienne étudiante en psychologie, aujourd'hui elle a tout arrêté à cause de sa tumeur et de sa grossesse.
petit plus : Condamnée à cause d'une tumeur au cerveau, elle a finalement survécu, c'est une "miraculée" || Son fiancé l'a quitté quand il a su qu'elle était malade et qu'il ne lui restait plus que quelques mois à vivre || Ne souhaitant pas quitter cette terre sans avoir donné la vie, elle a demandé à son meilleur ami de lui faire un enfant après qu'elle eut appris qu'elle ne mourrait pas tout de suite || Ses médecins lui avaient interdit de tomber enceinte de peur qu'une grossesse ait un impact sur sa santé fragile, mais elle n'en a fait qu'à sa tête et ne les a pas écouté, elle est donc désormais enceinte de jumeaux || Elle a peur de sortir dehors seule la nuit, tout simplement parce qu'elle a peur du noir...
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MessageSujet: Re: It seems that I need to talk ☼ Tomey   It seems that I need to talk ☼ Tomey EmptyMar 25 Nov - 23:56


Tomey & Katerina
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Ses paroles la firent rougir violemment. Jusqu’ici elle s’était montrée joueuse et entreprenante, ne se sentant nullement gênée face à son rentre dedans plutôt insistant, et était même entrée dans son jeu. Mais là… Elle se sentait toujours mal à l’aise lorsqu’il s’agissait de sa grossesse et de son physique. Certes, c’était elle qui avait voulu tomber enceinte et elle ne regrettait nullement ce choix. Elle adorait être enceinte, même si la grossesse avait de nombreux désagréments. Tel que le violent mal de dos qui l’assaillait à cet instant… Mais passons. Cependant, elle était loin de se trouver belle et désirable. Pourtant, Tomey venait justement de lui affirmer le contraire, employant les mots « magnifique » et « attirante ». Était-ce vraiment ce qu’il pensait ? Où était-ce juste un petit stratagème pour l’endormir ? Peut-être qu’il sortait ça à toutes les femmes enceintes qu’il croisait, histoire de ne pas passer pour un goujat ? Elle n’en savait rien, mais cela la dérangeait. Elle était mal à l’aise et cela se voyait facilement. Croisant ses bras sur son ventre, elle détourna rapidement le regard, ne souhaitant plus croiser le sien pour le moment. « Hum, t’es mignon de me dire ça. Mais tu dois bien être le seul à le penser. Magnifique ? Je crois que tu n’as pas vraiment les yeux en face des trous. Ou alors tu es complètement aveugle. Je ne vois pas d’autres explications. Je suis loin d’être magnifique avec ce corps-ci. Et encore moins attirante… Je te l’ai dit, les hommes préfèrent me fuir. Bon, c’est peut-être aussi dû au fait qu’ils ne souhaitent pas s’encombrer. Après tout, je ne suis qu’un fardeau. Un gros fardeau même… » Elle émit un petit son agacé et résigné, puis se décida enfin à recroiser son regard. Secouant la tête, elle leva les yeux au ciel. « Je suis loin de me sentir désirable, d’accord ? C’est peut-être stupide, mais c’est comme ça. Je me sens grosse. Mais après tout c’est normal, je SUIS grosse ! » Elle avait bien insisté sur le verbe, montrant clairement l’état d’esprit dans lequel elle se trouvait. Elle souhaitait changer de sujet le plus rapidement possible, et elle fut soulagée lorsqu’il dévia un peu, lui disant qu’il était flatté d’être une exception. En l’entendant dire ça, elle se décontracta instantanément et retrouva le sourire. Comme quoi, il lui en fallait peu pour changer d’humeur. C’était souvent comme ça depuis sa tumeur, et ça avait été amplifié avec les hormones de sa grossesse. « Oh, mais tu peux te montrer flatté. C’est un grand honneur que je te fais là. » Elle rit doucement, puis avec plus d’entrain, tandis qu’il lui disait qu’elle allait devoir rendre la monnaie de sa pièce à sa meilleure amie. Proposition dissimulée là, elle n’avait pas rêvée ? « Oh oui, il va falloir que je me venge un de ces quatre. Je suppose que tu te proposes pour m’aider ? » Elle lui lança un regard amusé, étant redevenue la jeune femme joueuse et entreprenante de toute à l’heure. Finalement, ils dévièrent de sujet et commencèrent à parler de leurs goûts respectifs, de leurs rêves, de leurs passions. Et elle se rendit rapidement compte qu’ils avaient pas mal de points en communs. Déjà, ils aimaient tous les deux le cinéma. Une bonne chose en soi. Alors certes, ils n’avaient pas spécialement les mêmes goûts concernant les genres de films, mais la jeune femme n’aimait pas que les films dans le style de Titanic. Elle n’avait rien contre un bon film d’action ou un film d’horreur de temps en temps. Autre point commun, ce goût pour le sport. Si la demoiselle avait été cavalière, elle avait également pratiquée de nombreux sports avant ça. Déjà, elle était amatrice de course et il n’était pas rare qu’on la retrouve dans les rues de Cork, à faire son jogging tôt le matin. Ensuite, elle aimait bien aller nager, ça la détendait et ça lui permettait d’oublier un peu toutes ses pensées négatives. Elle se concentrait exclusivement sur ce qu’elle faisait et tout allait bien. Elle avait aussi touché au tennis, au badminton, au basket et avait fait un peu d’athlétisme dans sa jeunesse. Elle aimait se défouler et prendre soin de son corps. Chose qu’elle semblait partager avec Tomey. « Oui, je pense avoir remarqué cette attirance pour le sport. Il n’est pas difficile de comprendre que tu t’entraînes encore régulièrement lorsqu’on voit la façon dont tu es bâti. » Une sorte de compliment détourné. La seule chose qu’ils semblaient ne pas partager ? La soif de sensations extrêmes du jeune homme. Si Kate avait toujours été tentée par le genre d’expériences qu’il venait d’énumérer, elle n’avait jamais osé essayer, trop peureuse pour ça. « Sérieusement ? Et bien, quel courage ! Je crois que je n’y parviendrai pas. C’est vrai que ça a un côté attirant et je me suis toujours demandé l’effet que ça ferait si j’essayai un jour. Mais je crois que je n’en aurai pas le courage. Les attractions à sensations, c’est ok pour moi. Le reste… Je suis probablement trop peureuse. » Elle haussa vaguement les épaules. Bah, cela n’avait pas d’importance de toute façon. Elle n’avait pas besoin de ça pour vivre et se sentir bien. Alors qu’elle pensait qu’il s’arrêterait là, il décida d’en dévoiler plus sur lui. Ses remarques la firent sourire, notamment celle concernant le dessert en début de repas. Intéressante conception des choses. Puis, elle fit mine de prendre un air choqué en l’entendant dire qu’il était l’homme le plus parfait qu’elle ait jamais rencontré. « Mince alors, j’ai toujours pensé que mon facteur était justement cet homme si parfait dont tu me parles. Je me serai donc trompé ? » Elle rit de plus belle, glissant une main dans ses cheveux. « En tout cas merci pour ces détails, je pense qu’ils pourront m’être utile. » Elle n’ajouta rien la concernant. Il aurait tout le loisir d’en découvrir plus sur elle un peu plus tard, lorsqu’elle l’aurait décidé.

Quelques minutes plus tard, elle était dans la cuisine, mettant sur un plateau deux verres, ainsi qu’une bouteille d’eau gazeuse et une bouteille de jus de fruits. Puis elle revint au salon, posa le plateau sur la table basse, se rassit, et entreprit de servir son invité. Elle lui tendit son verre, attrapa le sien et se renversa de nouveau dans le canapé. « Vu ce que tu m’as dit précédemment, je pense que c’est surtout toi qui pourrais abuser de moi. » Bien sûr, elle plaisantait. C’était un juste retour des choses. Avalant une petite gorgée de son jus de fruit, elle se mit à réfléchir à sa question. Qu’allait-elle bien pour lui proposer ? Elle n’en avait aucune idée. Mais pour le moment… Attrapant un coussin, elle le lui jeta gentiment à la figure. « Eh ! Ne t’avise même pas de critiquer Titanic, ou tu auras affaire à moi ! » Menace ultime, attention. Il pouvait avoir peur… ou pas. « Plus sérieusement, je ne sais pas trop. En te faisant venir ici, je n’ai pas pensé à ce qu’on pourrait y faire. J’ai d’abord pensé à me mettre au chaud. Maintenant, que c’est chose faite… Tu as une idée peut-être ? Une envie ? Je t’avoue que je n’ai pas grand-chose à te proposer. Plutôt nul comme plan, pas vrai ? » Elle fit une petite moue désolée et haussa les épaules. « Tu veux peut-être qu’on regarde tranquillement un film ? Lou et moi avons toute une collection de DVD, dans le meuble à côté de la télé. » Elle pointa du doigt ledit meuble, on se trouvait des rangées complètes de DVD. S’il ne trouvait pas son bonheur là-dedans… « Je te laisse choisir ! A moins que tu préfères faire autre chose et, dans ce cas, je suis toute ouïe. »

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