Tu nous entends l'Amour, tu nous entends ? + ERIN

ERIN O'SULLIVAN

On a déconné c’est vrai mais depuis on a compris

NOM ✛ O'Sullivan PRÉNOM(S) ✛ Erin ÂGE ✛ 24 ans DATE DE NAISSANCE ✛ 15 avril LIEU DE NAISSANCE ✛ Cork, Irlande NATIONALITÉ ✛ Irlandaise. STATUT CIVIL ✛ Célibataire amoureuse ORIENTATION SEXUELLE ✛ Homosexuelle MÉTIER/ETUDES ✛ Ancienne écrivaine, reconvertie en sapeur-pompier GROUPE ✛ Les biberons AVATAR ✛ Hilary Duff

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le monde des bébés.

J'ai une fille, elle a six mois et s'appelle Kaylie. Même si les circonstances de sa conceptions ne sont pas un souvenir très joyeux, j'aime ma fille plus que tout au monde. Elle est encore toute petite, mais je vous assure, ses sourires sont uniques. Je n'en veux pas d'autres. Pas si je suis toujours toute seule. Je veux pouvoir profiter de ma fille avec la personne que j'aime ... quoi de plus normal ?
Bon, j'ai encore un peu de mal avec les petits pots, elle vient de juste de commencer à manger normalement après tout. Mais on y croit, j'y arriverai !

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le joueur derrière l'écran.

PSEUDO ✛ Judie, ici !

PRÉNOM ✛ Gwen

ÂGE ✛ 17 ans

PAYS/RÉGION ✛ France

OU AS-TU CONNU LE FORUM ✛ Une pub, sur facebook.

FRÉQUENCE DE CONNEXION ✛ Période scolaire : 2/7. Hors période scolaire : 7/7.

SCENARIO OU INVENTÉ ✛ Inventée !

UN DERNIER MOT ✛ J'ai peur de ne pas m'intégrée parmi vous ._." donc, j'espère y faire de magnifiques rencontres malgré tout !

CODE POUR PERSONNAGE INVENTÉ

Code:: <a href="http://bbme.forumactif.org/t906-tu-nous-entends-l-amour-tu-nous-entends-erin"><ghi>Hilary Duff ✛</ghi></a> erin o'sullivan

CODE POUR SCÉNARIO

Code:: <a href="URLDEVOTREPROFIL"><abc>Scénario pris ∞</abc></a> pseudo

Once upon a time

Erin, ou les erreurs de la vie

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« Chapitre premier : Enfance & mort »

Je suis née et j’ai grandis ici, à Cork. Issue de deux parents tout à fait Irlandais, je suis l’aîné, d’un autre enfant. Nous sommes deux filles. Mon père travaillait comme flic, dans le commissariat de la ville et ma mère était instit’ dans l’école primaire. Nous étions heureux, notre petit « carré d’as » comme on aimait s’appeler. Moi, la grande sœur, toujours aux petits soins pour la plus jeune, avec nos deux parents aimants. Une vie paisible, calme. Mais je crois qu’avec le temps, j’ai eu le temps d’apprendre que lorsque tout est trop calme, la vie se décide de nous détruire, de nous bouffer, de nous déchirer. La vie, même si elle est jolie, est une sacrée chieuse.
C’était un douze février, l’année de mes dix ans pour être exacte. Je jouais avec ma sœur dans le petit salon, quand le téléphone avait retentit. Ma mère, sans se douter de l’horrible nouvelle avait décroché. Et après une minute d’échange, elle avait lâché le combiné en hurlant. Mon père était mort, tué par balle lors d’une intervention. Je hais le mois de février.
Après son enterrement, ma mère lutta pour ses deux filles. Je ne peux pas lui reprocher de ne pas avoir essayé de nous faire vivre. Mais disons que pour moi, c’était bien trop traumatisant.

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« Chapitre second : Adolescence & rébellion »

Après la mort de mon père, j’étais devenue une gamine ultra violente, je frappais ma sœur, je frappais ma mère, je les insultais. J’en voulais au monde entier de m’avoir pris mon père. Ma mère essayait, malgré son chagrin à elle, de nous montrer qu’elle serait toujours là pour nous. J’n’en avais rien à faire. À l’école, mes professeurs me viraient tout le temps de cours. Une vraie peste j’étais. À douze ans (et oui, c’est super jeune …) je fumais mes première clopes avec une bande de gamins paumés, à la sortie du collège. À quatorze ans j’ai fugué, suite à une énième dispute avec ma mère. J’ai fugué, et je ne suis rentrée que trois jours après. Ma mère était morte d’inquiétude. Ma sœur aussi. Et au lieu de leur sauter dans les bras, je les ai ignorées et je suis montée dans ma chambre. Quand je me remémore tout ça, je me dis que ma mère aurait du me laisser en foyer. Qu’elle n’aurait peut-être jamais connu tant de souffrance si je n’avais pas été là.

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« Chapitre troisième : Début de vie adulte & amour d’une vie »

Je me suis calmée, aux alentours de mes dix-sept ans. Le dialogue avec ma famille était rompu depuis bien longtemps. Mais ma mère, espérant toujours obtenir quelque chose de sa fille (un câlin, un mot gentil …) m’avait permise d’entrer à une faculté d’arts, après le lycée. Les arts … il n’y avait que ça pour réellement m’apaiser. Pour qu’enfin je pose mon cul sur une chaise, et que je calme. Ce que j’aimais par-dessous tout, c’était l’écriture. Romans, nouvelles, pièces de théâtre, textes … c’était ça, mon petit refuge à moi. Et puis, il y a eu Elle.
Je ne m’étais jamais posée la question de « ouais, tu préfères les mecs ou les meufs ? », parce que j’n’en avais strictement rien à carrer. Et pourtant, un jour, en cours, nos regards se sont croisés. Je la voyais déjà souvent au cours de théâtre, mais jamais je ne lui avais adressé la parole. Et pourtant, je suis tombée raide dingue de cette demoiselle.

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« Chapitre quatrième : Vie adulte & erreur »

Vingt ans sur ma tête, et je filais l’amour parfait avec ma copine. Amoureuses comme personne, prête à tout l’une pour l’autre. Vraiment, je pensais finir mes jours avec elle, je pensais être sa moitié pour toujours.
J’ai arrêté les études à vingt-et-un ans pour me lancer dans l’écriture de mon roman. Soutenue de toutes ses forces par ma petite-amie, nous habitions dans un petit appartement, et nous avions même un chat, qu’on avait appelé « Ron », parce qu’il était roux et incroyablement drôle (Saisissez la référence ?).
Et tout bascula, encore, à mes vingt-quatre ans.

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« Chapitre cinquième : Erin, ou les erreurs de la vie »

« Tu te fous de ma gueule Erin ?! » Les larmes ne veulent pas s’arrêter de couler. Je sais que j’ai merdé, je sais que j’n’aurais jamais dû. J’étais bourrée, littéralement. J’ai couché avec ce type, sans même me rendre compte que je gâchais quatre ans de relation avec ma petite-amie. Elle hurle, des larmes plein les joues elle aussi. Elle attrape toutes ses affaires, me lance un « c’est finis » tout pourri. Mais ça ne peut pas être finit. Pas maintenant, pas après toutes ces années de bonheur. J’essaie d’attraper sa main, mais elle se dégage de ma prise, pour hurler encore. « Je t’aime putain, pourquoi t’as fais ça ?! » Si seulement j’le savais. « Ecoute je … » Mais elle me coupe. « C’est terminé, Erin. Tu saisis ? C’est finit ! Toi et moi c’est du passé ! Je te laisse le loisir de me dire une dernière chose avant que je parte ! Va s’y ! Lance-toi ! » Je suis enceinte de ce type. Mais je ne peux pas lui dire ça. Je ne peux pas, parce que … parce que je me sentirais tellement honteuse. Je le suis déjà assez comme ça. Et surtout, je ne veux pas faire la fille qui la retient. Je ne veux pas la briser encore plus. Je secoue faiblement la tête et la laisse partir, me laissant seule dans l’appartement.

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« The end ? »

J’ai arrêté d’écrire. J’ai décidé de devenir pompier. Ça fait maintenant six mois que mon bébé est né. Elle s’appelle Kaylie. Je n’ai jamais essayé de recontacter mon ex … elle ne sait pas que je suis maman. Le père de l’enfant ne sait pas que c’est lui, qui en est le père. Je lui ai vendu un bobard, comme une insémination artificielle et il a gobé tout ça. J’essaie de ne plus penser à elle. Mais c'est si dur.