| | Parfois je souhaite redevenir une enfant. Les genoux écorchés sont plus facile à soigner qu'un coeur brisé ☼ Sadie | |
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Sadie Cadigan âge : 27 bananes (a) statut : Mariée, mais c'est compliqué. enfant(s) : Une petite fille d'un an, Kalina. occupation : Sage-femme. petit plus : Elle est tombée enceinte à l'âge de dix-sept ans, mais n'en a jamais parlé à personne, pas même à sa femme, seule sa meilleure amie de l'époque était au courant || Elle a couché avec son meilleur ami, qui n'est autre que le père du bébé dont elle a avorté dix ans plus tôt, alors que sa femme amnésique s'était enfuie à Londres. pseudo : Chimène avatar : Scarlett Perfect Sexy Johansson crédits : Liliana (avatar) DC : Eira & Katerina posts : 1065 points : 88 inscrit le : 07/09/2014 | Sujet: Parfois je souhaite redevenir une enfant. Les genoux écorchés sont plus facile à soigner qu'un coeur brisé ☼ Sadie Dim 7 Sep - 19:33 | |
| Sadie Cadigan
Le temps s'est arrêté, tout à continué. Et ça fait mal, oui ça fait mal... NOM ✛ Cadigan PRÉNOM(S) ✛ Sadie ÂGE ✛ 27 ans DATE DE NAISSANCE ✛ 9 septembre 1987 LIEU DE NAISSANCE ✛ Cork NATIONALITÉ ✛ Irlandaise STATUT CIVIL ✛ Mariée mais... c'est compliqué. ORIENTATION SEXUELLE ✛ Bisexuelle MÉTIER/ETUDES ✛ Sage-femme GROUPE ✛ Les Biberons AVATAR ✛ Scarlett Perfect Johansson Des enfants ? Oui, j'en ai. Enfin, un seul pour le moment. Kalina, un an et demi, le soleil de ma vie. Je me souviens encore du jour où Roxy l'a mise au monde. Nous étions tellement heureuses toutes les deux. Nous avions enfin notre propre famille et rien n'aurai pu venir gâcher ça. Tout du moins, c'est ce que je pensais. Toujours est-il que la femme de ma vie a perdu la mémoire, est partie à Londres durant quelques mois et en est revenue enceinte. Dois-je donc considérer cet enfant comme le mien ? La réponse est et restera tout simplement non. A mes yeux cet enfant n'a pas sa place dans cette famille. C'est cruel de ma part, c'est peut-être égoïste également, mais tant pis. Ce bébé est celui de Roxy, point final. Pas celui de Roxy ET Sadie. On avait toujours dit que notre second enfant, ça serait moi qui le porterait. Le fait que Roxy retombe enceinte... C'est pour moi comme une trahison. Alors oui, je le dis et je le répète, je ne pourrais jamais considérer cet enfant comme le mien car il n'est qu'une trahison. Quant à savoir si j'aurai un jour d'autres enfants ou non... Peut-être. Non, en fait c'est même certain. J'ai toujours voulu tomber enceinte et cette envie est toujours belle et bien présente. Seulement maintenant que Roxy est enceinte, mon rêve est ruiné. Alors oui, je veux d'autres enfants. Avec Roxy ? Je n'en sais rien. Mais si ça devait arriver, ça ne serait pas demain la veille ! le joueur derrière l'écran.PSEUDO ✛ Chimène PRÉNOM ✛ Chloé ÂGE ✛ 17 ans PAYS/RÉGION ✛ Disneyland OU AS-TU CONNU LE FORUM ✛ J'étais sur l'ancienne version. FRÉQUENCE DE CONNEXION ✛ 7j/7 SCENARIO OU INVENTÉ ✛ Scénario de la sublime Roxy UN DERNIER MOT ✛ Je vous aime ! CODE POUR PERSONNAGE INVENTÉ - Code:
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<a href="URLDEVOTREPROFIL"><ghi>Avatar pris ✛</ghi></a> pseudo CODE POUR SCÉNARIO - Code:
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<a href="http://bbme.forumactif.org/u6"><abc>Scénario pris ∞</abc></a> sadie cadigan
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| | | Sadie Cadigan âge : 27 bananes (a) statut : Mariée, mais c'est compliqué. enfant(s) : Une petite fille d'un an, Kalina. occupation : Sage-femme. petit plus : Elle est tombée enceinte à l'âge de dix-sept ans, mais n'en a jamais parlé à personne, pas même à sa femme, seule sa meilleure amie de l'époque était au courant || Elle a couché avec son meilleur ami, qui n'est autre que le père du bébé dont elle a avorté dix ans plus tôt, alors que sa femme amnésique s'était enfuie à Londres. pseudo : Chimène avatar : Scarlett Perfect Sexy Johansson crédits : Liliana (avatar) DC : Eira & Katerina posts : 1065 points : 88 inscrit le : 07/09/2014 | Sujet: Re: Parfois je souhaite redevenir une enfant. Les genoux écorchés sont plus facile à soigner qu'un coeur brisé ☼ Sadie Dim 7 Sep - 19:34 | |
| IL ÉTAIT UNE FOIS
l'histoire de ma vie ! T'as voulu jouer sans filet ? Ben t'as perdu, game over Nuit du 1er janvier 1987. Réveillon du jour de l’an, ambiance totalement électrique. L’alcool coulait à flot, des centaines de corps se déhanchaient sur la piste de danse de cette petite boîte branchée de Cork, se frottant langoureusement les uns contre les autres. A cette heure de la soirée, plus personne n’avait les idées claires et plus personne ne savait réellement ce qu’il faisait. Chacun agissait comme bon lui semblait, disait ce qui lui passait par la tête sans se soucier des conséquences. Çà et là, des couples improbables se formaient, des disputes éclataient. Mais tout le monde s’en fichait. Tout le monde continuait de s’éclater comme si de rien n’était. Cependant, tout ceci n’était qu’un aperçu de l’intérieur. Focalisons-nous sur l’extérieur. Sur ce couple, dissimulé dans une ruelle sombre jouxtant la boîte, ayant largement dépassé les préliminaires. Ce couple ayant bien plus d’un verre de trop dans le nez et ne pensant pas du tout aux conséquences que leurs actes auront sur leur futur, mais surtout sur toute leur vie. Oui, pas besoin de vous faire un dessin, vous aurez facilement deviné par vous-même que ces jeunes adultes de vingt-cinq et vingt-sept ans sont mes parents. Un homme, une femme, un taux d’alcoolémie un peu trop élevé et un amour qui à l’époque paraissait sans limites. Voilà comment l’aventure de ma vie a commencé. L'histoire de ma vie : autant dire que j'ai mal commencé ! On naît, on vit, on pleure, on crie… Voilà comment je pourrais résumer les quelques premières minutes de ma vie. Je suis née le 9 septembre 1987 à Cork, aux environs de 2h du matin. Après cette nuit torride du réveillon du jour de l’an, ma mère a fait un déni de grossesse et n’a appris qu’elle était enceinte qu’au bout de quatre mois. Il était donc impossible pour elle d’avorter, bien que l’idée ait été bien ancrée dans son esprit. Ma mère ne voulait pas d’enfants. Elle n’avait jamais été intéressée par ces petits êtres qui demandaient constamment énormément d’attention. Elle ne se voyait donc pas être mère et ce déni tombait extrêmement mal. Elle ne savait même pas comment s’occuper d’un enfant ! Alors de deux… Car oui, elle avait eu la malchance de tomber enceinte de jumeaux. J’ai été la première à pointer le bout de mon nez. Et quelques minutes après moi aurait dû résonner les pleurs d’un autre bébé. Malheureusement ça n’est jamais arrivé. Ma sœur est mort-née, les médecins n’ont jamais su dire pourquoi. On pourrait penser que cet événement aurait pu attrister ma mère. Mais non, elle n’était que trop heureuse de pouvoir se débarrasser de l’un des parasites qui venaient lui pourrir la vie. Oui, c’est comme ça qu’elle me percevait. Comme un parasite. Et malheureusement pour moi, mon père me voyait également comme ça… J’étais condamnée avant même d’avoir commencé à exister. Le vilain petit canard ? Ouais, il semblerait que ça soit moi ! « Maman je… » Le regard glacial que je reçus me stoppa net dans ma phrase. Je frissonnais comme si un vent froid m’avait touché et je m’abstins de continuer sur ma lancée. Je savais ce que ce regard signifiait et je n’étais pas prête à le braver. Du haut de mes sept ans, j’avais encore du mal à comprendre pourquoi ma mère ne m’aimait pas. Pourquoi était-il si froide avec moi ? Elle ne me montrait jamais une seule marque d’affection. Jamais. Quant à mon père, ça n’était franchement pas mieux. Il y a deux ans, il a commencé à boire. D’abord par petite dose, puis de plus en plus souvent. Désormais, ça n’était plus qu’une vieille loque incapable de faire quoi que ce soit. Mais ça aussi j’étais incapable de le comprendre. Après tout, comment une enfant pouvait-elle assimiler que son père était un alcoolique qui passait ses journées à faire la tournée de tous les bars de Cork et qui, une fois la nuit tombée, rentrait soit pour boire à nouveau. Au début, je n’aimais pas voir mon père comme ça. Au fil du temps, j’ai appris qu’il valait mieux qu’il se noie dans l’alcool plutôt qu’il ne se faufile dans ma chambre, silencieusement, telle une ombre. Il ne m’a jamais violé. Pourtant je me souviendrai toute ma vie de ses mains courant sur mon corps, laissant une sensation dégoûtante derrière elles. Je me souviendrai toute ma vie de la façon dont il effleurait ma joue, posait ses lèvres sur les miennes tandis que moi, terrorisée, je n’osai faire un geste. J'aurai pu hurler, c’est vrai. Mais généralement ma mère n’était pas là, absente pour « voyage d’affaires » comme elle prétextait, alors que tout le monde savait pertinemment qu’elle retrouvait ses nombreux amants. Ça aussi je l’ai compris avec l’âge. Ma mère était une salope qui préfère batifoler avec n’importe qui plutôt que de s’occuper de sa propre fille. Voilà comment j’ai grandi. J’ai grandi sans connaître l’amour de ma mère, ni celle de mon père. Je n’ai connu que la froideur et dès mon plus jeune âge, j’ai dû apprendre à me débrouiller toute seule. Et de là, j’ai fait pas mal de conneries… Des conneries, j'en ai fait, oui ! La plus grosse fut celle-ci... « Okey, je ferme les yeux, tu regardes et euh… » « Roh mais merde Sadie, allez là, ça va quand même pas te bouffer ! » Je l’ai regardé comme si elle était folle. « Tu déconnes ou quoi ? Ce truc ça peut changer toute ma vie ! » « Oui bon, d’accord… M’enfin aussi si t’avais pas… » Elle a baissé la tête, gênée puis s’est tut. « Si j’avais pas quoi, Hayden ?! » Le regard que je lui ai jeté était glacial et elle n’a pas osé continuer. Elle m’a simplement poussé dans un coin, résignée. « Okey okey, j’ai rien dit. Mets-toi là et quand ça sera bon, je te dirais, ok ? » J’ai simplement hoché la tête et, après avoir inspiré un grand coup, je me suis détournée et me suis mise à observer le plafond. Tout en faisant cela, j’entortillais nerveusement mes cheveux, priant de toute ma force pour que ça ne soit pas ce que je pensais. Le silence s’est fait pesant dans les toilettes, aucune de nous ne parlait. Puis, au bout de quelques minutes, Hayden a poussé un cri et cela m’a glacé le sang. Instantanément j’ai senti les larmes me monter aux yeux et je me suis effondrée sur le sol. Je n’avais pas besoin de me retourner, je n’avais pas besoin de voir de mes propres yeux ce petit plus bleu affiché sur le test que je venais d’effectuer… J’étais foutue. J’ai senti un bras entourer mes épaules et, un instant, j’ai eu envie de le repousser. Mais je ne l’ai pas fait, comprenant que me défouler sur Hayden ne servirait à rien, tout était de ma faute. Alors je me suis simplement laissé aller contre elle et j’ai laissé mes larmes couler librement sur mes joues. « Je suis désolée Sadie… » Je n’ai pas répondu, je me suis contentée de fixer le sol tout en continuant de sangloter. « Tu vas faire quoi ? » J’ai levé les yeux vers elle et j’ai haussé les épaules. Je n’avais que dix-sept ans et j’étais incapable de savoir quoi faire, il était bien à le problème. « Je ne sais pas Hayden. Je ne sais pas... » Je t'aime, moi non plus. « Putain, j’en ai ma claque de tes conneries ! » Elle avait le don de me mettre hors de moi, elle avait le don de me rendre folle. Folle dans tous les sens du terme. Car même si elle m’énervait au plus haut point, je ne pouvais pas m’empêcher d’être folle d’elle. Roxy, ma meilleure amie, rencontrée quelques années auparavant. C’était la première fois que je ressentais quelque chose d’aussi fort pour une femme, mais je n’avais jamais osé le lui avouer. Après tout, lorsque je l’avais rencontrée, elle était déjà en couple et, à l’époque, je ne ressentais rien pour elle à part une amitié profonde. Aujourd’hui c’était différent. Elle s’était fait larguée et je m’étais rendue compte de mes sentiments. Seulement voilà, la Roxy que je connaissais avait beaucoup changé depuis sa rupture et je savais que lui avouer ce que je ressentais ne serait pas une bonne idée. Pourtant ce jour-là, je l’ai fait. Je l’ai embrassé. Un baiser long et langoureux qui en disait suffisamment sur tout ce que j’éprouvais. Je m’attendais à me faire repousser mais bizarrement, ça ne fut pas le cas. Je dois bien avouer que ça m’a surprise, mais ça m’a aussi remplie d’une joie intense. Savoir que Roxy partageait mes sentiments a été l’un des plus beaux moments de mon existence. Will you marry me ? « Je vous déclare unis par les liens du mariage. Vous pouvez… vous embrassez ! » Face à cette hésitation, j’ai éclaté de rire. Mais je m’en fichais, car cette journée était parfaite et rien n’aurait pu venir la gâcher. C’était notre journée à toutes les deux. Je me penchais vers elle et l’embrassais, débordante de joie. Depuis le temps que j’attendais ça. Enfin nous étions mariées et rien n’aurait pu me rendre plus heureuse. Quatre ans que nous étions ensemble, quatre ans que je l’aimais comme une folle, quatre ans que je ne désirais qu’une seule et unique chose : elle. Elle était véritablement la femme de ma vie et je ne me voyais pas vivre avec quelqu’un d’autre, c’était juste impossible à concevoir. Roxy était mienne et rien ne pourrait venir changer ça. Nous allons enfin former une famille. Ou tout du moins le début d’une famille… car nous comptions bien en fonder une. Allô bébé, ici maman. « Coucou bébé, c’est ta maman qui te parle. » Oui, j’avais l’air totalement stupide. Autant dans ma posture que dans ma façon de parler. Roxy était allongée sur notre lit tandis que moi, j’avais ma tête posée sur son gros ventre que je caressais avec une tendresse infinie. Et je souriais… un sourire totalement abruti qui me donnait un air encore plus stupide. Tant pis ! J’étais heureuse. Encore plus que le jour de notre mariage. Quelques mois après celui-ci, Roxy et moi avions décidé d’avoir un enfant. Et d’un commun accord, nous avions décidé que ça serait elle qui le porterait. Certes, j’avais tout de même été un peu déçue, mais nous avions également décidé que c’est moi qui porterais le prochain ce qui m’avait rapidement rendu mon sourire. Je voulais moi aussi goûter aux joies de la maternité, autrement qu’en étant dans le rôle du… « papa ». Enfin, de celle qui se contente de regarder sans véritablement vivre cette aventure. Roxy portait l’enfant, elle le sentait bouger en elle. Elle avait déjà créé un lien unique avec. Tandis que moi je me contentais de quelques caresses, quelques baisers déposés de part et d’autre de son ventre ou encore quelques mots. Certes, ça me suffisait amplement car je savais que je pourrais bientôt serrer ce tout petit corps contre moi. Mais voilà, je voulais moi aussi pouvoir être enceinte une fois dans ma vie tout en sachant que cet enfant je l’aurai avec la femme de ma vie. Pour le moment je profitais juste de chaque instant de la grossesse de Roxy, attendant avec impatience la naissance de notre petit bout de chou. « T’as l’air totalement ridicule Sadie. » Ensemble, nous éclatâmes de rire et je lui tirais la langue. « Tant pis j'assume. Tu verras quand ça sera ton tour, tu rigoleras moins ! » Seulement la seule chose que je ne savais pas, c’est que ça son tour n’arriverait probablement jamais… Le temps s'est arrêté, tout a continué... « Allô, Madame Cadigan ? » Je venais de rentrer de mon cours de tennis lorsque j’ai reçu l’appel. Instantanément, je me suis figée, en alerte. « Oui, c’est moi. » « Vous êtes bien la femme de Roxy Cadigan ? » « Je… Oui oui, c’est bien moi. » Ma voix tremblait, j’avais peur d’entendre ce qu’on allait m’annoncer. C’était comme le jour où j’avais appris que j’étais enceinte, mais en dix… non, cent fois pire. Roxy était la prunelle de mes yeux, si il lui était arrivé quoi que ce soit… Non, il ne fallait pas que je pense à ça. Reste forte Sadie ! « Madame Cadigan, je suis désolée mais votre femme a eu un accident de voiture. Elle… » Je ne laissais pas le temps à mon interlocutrice de continuer, je lâchais mon portable et m’effondrais sur le sol, incapable de bouger, incapable de penser. Non, non, non, pas elle. Pas Roxy. Je m’entendis hurler, tel un animal blessé, sans vraiment réaliser que ce cri était le mien. Je laissais les larmes rouler sur mes joues durant de longues minutes, puis réalisais que ça n’était pas en restant là que j’aiderai ma femme en quoi que ce soit. Je me suis donc ruée vers ma voiture après avoir essayé de rassembler mes esprits tant bien que mal, et j’ai foncé jusqu’à l’hôpital. Là, j’ai demandé la chambre de Roxy Cadigan. Seulement on a refusé de me laisser la voir. Alors je me suis laissé tomber sur un fauteuil et j’ai attendu. Attendu des nouvelles, attendu qu’on me laisse aller la voir. Et lorsqu’enfin on m’a annoncé qu’elle était réveillée, j’ai couru jusqu’à sa chambre. Elle était dans, dans ce lit d’hôpital, dans un état lamentable. Mais elle était en vie et c’était tout ce qui comptait pour moi. Je me suis approchée, lentement, les yeux toujours rougis par les larmes qui n’avaient cessées de couler sur mes joues. J’ai pris sa main dans la mienne et je l’ai serré fort. « Mon dieu Roxy, j’ai tellement eu peur de te perdre. » Ma femme m’a regardé avec une drôle d’expression sur le visage avant de finalement lâcher. « Est-ce qu’on se connaît ? » Hein ? J’étais totalement décontenancée. A quoi jouait-elle ? « Ce n’est pas drôle Roxy… » Non, ça n’était pas drôle. Pas drôle du tout même. Pourquoi faisait-elle semblant de ne pas me reconnaître ? Je ne comprenais pas. Ce n’est que quelques minutes après qu’une infirmière a débarqué dans la chambre pour m’annoncer que ma femme souffrait d’une amnésie partielle. Et là j’ai réalisé. J’ai réalisé que ma femme m’avait oublié. Qu’elle avait d’ailleurs probablement tout oublié. Nos années de bonheur, notre mariage, notre fille Kalina… et moi. Elle m’avait oublié moi. Cette nouvelle m’a assommé et j’ai été incapable de réagir pendant un long moment jusqu’à ce que la voix de Roxy parvienne de nouveau à mes oreilles. « Où est ma copine ? » Sa copine ? Quelle copine ? J’étais devenue sa femme depuis un moment maintenant ! « Mila ! Où est-elle ? » Mila ? Mila… Comment l’oublier celle-là. Elle qui avait détruit la vie de ma femme quelques années plus tôt. Oui, elle avait détruit sa vie et pourtant, Roxy se souvenait d’elle. Elle se souvenait d’elle et pas de moi. Ce fut plus fort que moi, je ne pus m’empêcher de rire. Un rire nerveux et incontrôlé. La vie pouvait vraiment être une salope ! Ne souhaitant pas entendre un mot, j’ai quitté la chambre, furieuse et meurtrie... Pour ne pas revenir.
Dernière édition par Sadie Cadigan le Lun 8 Sep - 20:00, édité 4 fois |
| | | Roxy Cadigan âge : vingt-sept ans. statut : mariée, mais ne s'en souvient pas. enfant(s) : kalina, un an. occupation : ancienne officière de police maintenant vendeuse dans une boutique de vêtements. petit plus : enceinte de trois mois d'un sexy inconnu. pseudo : sab*/loveless avatar : amber heard. crédits : .sparkle + tumblr. DC : schizo (célia, tomey & maxym). posts : 1473 points : 225 inscrit le : 24/08/2014 | Sujet: Re: Parfois je souhaite redevenir une enfant. Les genoux écorchés sont plus facile à soigner qu'un coeur brisé ☼ Sadie Dim 7 Sep - 19:36 | |
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| | | Sadie Cadigan âge : 27 bananes (a) statut : Mariée, mais c'est compliqué. enfant(s) : Une petite fille d'un an, Kalina. occupation : Sage-femme. petit plus : Elle est tombée enceinte à l'âge de dix-sept ans, mais n'en a jamais parlé à personne, pas même à sa femme, seule sa meilleure amie de l'époque était au courant || Elle a couché avec son meilleur ami, qui n'est autre que le père du bébé dont elle a avorté dix ans plus tôt, alors que sa femme amnésique s'était enfuie à Londres. pseudo : Chimène avatar : Scarlett Perfect Sexy Johansson crédits : Liliana (avatar) DC : Eira & Katerina posts : 1065 points : 88 inscrit le : 07/09/2014 | Sujet: Re: Parfois je souhaite redevenir une enfant. Les genoux écorchés sont plus facile à soigner qu'un coeur brisé ☼ Sadie Dim 7 Sep - 19:45 | |
| Han, merci amour de ma vie Moi aussi j'ai hâte qu'on puisse rp ensemble |
| | | Roxy Cadigan âge : vingt-sept ans. statut : mariée, mais ne s'en souvient pas. enfant(s) : kalina, un an. occupation : ancienne officière de police maintenant vendeuse dans une boutique de vêtements. petit plus : enceinte de trois mois d'un sexy inconnu. pseudo : sab*/loveless avatar : amber heard. crédits : .sparkle + tumblr. DC : schizo (célia, tomey & maxym). posts : 1473 points : 225 inscrit le : 24/08/2014 | | | | Sadie Cadigan âge : 27 bananes (a) statut : Mariée, mais c'est compliqué. enfant(s) : Une petite fille d'un an, Kalina. occupation : Sage-femme. petit plus : Elle est tombée enceinte à l'âge de dix-sept ans, mais n'en a jamais parlé à personne, pas même à sa femme, seule sa meilleure amie de l'époque était au courant || Elle a couché avec son meilleur ami, qui n'est autre que le père du bébé dont elle a avorté dix ans plus tôt, alors que sa femme amnésique s'était enfuie à Londres. pseudo : Chimène avatar : Scarlett Perfect Sexy Johansson crédits : Liliana (avatar) DC : Eira & Katerina posts : 1065 points : 88 inscrit le : 07/09/2014 | Sujet: Re: Parfois je souhaite redevenir une enfant. Les genoux écorchés sont plus facile à soigner qu'un coeur brisé ☼ Sadie Dim 7 Sep - 19:50 | |
| Avé moi (a) Merci |
| | | Nolan Cadigan âge : 27ans statut : Célibataire enfant(s) : Sans Enfant occupation : Maitre Nageur & Coach Sportif petit plus : Depuis quelques temps, Nolan se pleind de très douloureuses migraines - Il se sent responsable de l'accident de Roxy pseudo : Arrow avatar : Dean Geyer crédits : marielutine & Tumblr posts : 1063 points : 287 inscrit le : 24/08/2014 | Sujet: Re: Parfois je souhaite redevenir une enfant. Les genoux écorchés sont plus facile à soigner qu'un coeur brisé ☼ Sadie Dim 7 Sep - 20:13 | |
| Bienvenue sur BME & merci pour ton inscription =) excellent choix de scénario :p |
| | | | Sujet: Re: Parfois je souhaite redevenir une enfant. Les genoux écorchés sont plus facile à soigner qu'un coeur brisé ☼ Sadie | |
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| | | | Parfois je souhaite redevenir une enfant. Les genoux écorchés sont plus facile à soigner qu'un coeur brisé ☼ Sadie | |
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